Valerio Scamuffa : une poétique de l’échappée

De son premier métier, Valerio Scamuffa aurait pu conserver un goût affiché pour les montures de lunettes exubérantes. Mais non. Ce qu’il garde en revanche, bien après avoir quitté le monde de l’optique pour devenir comédien, c’est un penchant sérieux pour tout ce qui se dérobe à la vue. De l’apparition du théâtre dans sa jeunesse yverdonnoise à une affinité avouée pour l’hypnose, Valerio nous livre ici quelques bribes d’un chemin professionnel au contact des bouillonnements de l’âme humaine. Une invitation à convoquer ce qui nous échappe …

Entretien signé Marie Lou Félix

« Désespéré par un passé trouble en tant qu’opticien, je me suis inscrit pour l’audition de la Manufacture dont je suis aujourd’hui diplômé. » Est-ce que tu peux nous situer cette phrase dont tu es l’auteur ?

Incroyable ! Cette description existe encore ?! C’était pour le Festival Local au Théâtre de l’Usine. Incroyable que tu aies trouvé cette bio …

Est-ce que le théâtre est un remède au désespoir ?

Ça va être difficile de répondre à cette question ! Non, ce n’est pas un remède au désespoir. J’ai toujours su que je ferais une profession artistique. Mais je ne savais pas si ça allait être le théâtre. Je viens d’une famille où l’on n’a pas vraiment de lien avec le monde de l’art. Il n’y avait pas d’exemple, donc je ne savais ni « quoi » ni « comment ». Ma première accroche a été la littérature. Je lisais beaucoup quand j’étais enfant. A cette époque, je disais : « plus tard, je raconterai des histoires ». Ça, je le formulais. Mais je pense que je ne me suis pas autorisé à assumer directement une profession artistique. A l’âge de quinze-seize ans, je ne pouvais pas dire à mes parents : « Je vais faire de la peinture ». C’était impensable. Opticien c’est un métier qui me semblait pas mal, mais j’avais la certitude que je ne continuerai pas dans cette voie.

Alors comment s’est dessinée la voie du théâtre ?

J’ai grandi à Yverdon-les-Bains, en Suisse. C’est quand même un petit pays. En terme d’accès à l’art, il n’y avait pas grand-chose. Mais mon père faisait partie d’un groupe de théâtre pour immigrés italiens. C’était un groupe chapeauté par l’église. Il jouait des pièces en italien au Théâtre Benno Besson, qui à l’époque s’appelait Le Casino. Je me rappelle qu’enfant j’adorais aller voir ces spectacles, mais à aucun moment je me disais que je voulais faire ça. Et puis à l’école, j’avais un copain qui prenait des cours de théâtre. Un jour, je lui ai demandé si je pouvais participer. J’ai commencé comme ça. Donc, ça n’a pas été un choix net. C’est apparu.

Est-ce que tu te souviens d’une émotion de spectateur en particulier ?

Oui, j’ai un souvenir très précis. J’avais peut-être cinq ou six ans. Peut-être sept … On était justement à un spectacle au Casino avec mon cousin. Lui et moi, on aimait bien se balader dans les combles. On était des petits rats. On se faufilait derrière les portes. Nous avions accès à toutes sortes de trucs parallèles : les coulisses, les combles, … Je me souviens qu’on s’amusait justement là-dedans, dans les combles du théâtre, et que sur scène il y avait un spectacle qui était en train de se jouer. Le souvenir, c’est d’abord de la lumière. Je me souviens de l’obscurité de ces combles et puis tout à coup l’apparition de cette lumière de scène. Une lumière très jaune qui dépassait des lattes. Alors, j’ai délaissé le jeu et j’ai commencé à regarder le spectacle à travers les lattes. Je pense que c’est la fois où j’ai conscientisé ce que c’était que de regarder un spectacle. J’étais scotché et j’ai regardé la pièce jusqu’au bout. Je me souviens de mon rire. Je riais. C’est ma première émotion théâtrale.

© Dorothée Thébert-Filliger

En 2003, tu intègres La Manufacture de Lausanne. C’est là que tu rencontres Julia Perazzini. Après vos études, vous réalisez notamment le tryptique Discuss, Retalk et Hysteria. Parlerais-tu d’un compagnonnage ?

Quand Julia et moi étions à l’école, nous avions une « inside joke »1 … On se disait qu’à la fin de notre formation, on créerait notre « Spectacle de PD ». L’idée était d’y mettre tout ce que nous n’avions pas le droit de faire à l’école. En 2007, on a présenté cette pièce intitulée C’est Vraiment un Spectacle de PD au Théâtre de l’Usine. Lorsque nous étions étudiant.e.s, Julia et moi avions énormément de visions communes. Nous étions très intéressé.e.s par les arts plastiques. On allait autant au théâtre que voir des expos. J’avais vraiment ce souhait d’imaginer un futur artistique avec elle. Et donc par la suite, en lien avec le Centre d’Art de Neuchâtel, on a réalisé ce triptyque sur la parole. 

 

 Acteur, c’est un très beau métier, mais c’est aussi un métier où l’on se sépare beaucoup.

Comme interprète, tu as beaucoup travaillé avec Oscar Gomes Mata et Marielle Pinsard. Es-tu un acteur fidèle?

Le théâtre est extrêmement infidèle. Par contre, je dirais qu’il y a des dialogues artistiques. Je pense qu’il y a des univers qui se rencontrent et d’autres pas. Il arrive que deux personnes sentent combien la collaboration les enrichit et les émancipe mutuellement. C’est le cas avec Oscar et Marielle, avec qui j’ai fait beaucoup de spectacles. C’est vraiment un dialogue. Tout ce que je fais avec Marielle Pinsard m’enrichit énormément et me fait avancer dans ma recherche artistique. J’imagine que c’est mutuel, puisqu’on continue à travailler ensemble régulièrement. Quand je dis qu’il n’y a pas de fidélité, cela signifie qu’il n’y a pas d’obligation. Je pense que personne ne se doit rien. Ce type de relation professionnelle, à la lisière du rapport familial, n’est pas facile pour autant. On n’est pas seulement des collègues de boulot. Quand tu fais quatre ou cinq spectacles avec une personne et que, tout à coup, cette personne cesse de te proposer du travail, c’est difficile. Ça a pu créer des douleurs chez moi. Acteur, c’est un très beau métier, mais c’est aussi un métier où l’on se sépare beaucoup.

© Eric Périt

 

 S’il y a un art fantomatique, c’est peut-être bien le théâtre.

Ces liens professionnels qui ressemblent parfois à des rapports familiaux, est-ce quelque chose qui te convient ?

Oui et non. Ce sont des relations étranges. Comme avec les lieux. Tu sais quand tu vis des expériences fortes quelque part et que tu y retournes par la suite. Tu ressens quelque chose d’étrange.

De la mélancolie ?

De la mélancolie, oui ! Les fantômes sont très présents. Parfois, lorsque je croise des personnes avec qui j’ai travaillé, je ressens cette mélancolie-là. On se retrouve face à face, avec en nous le souvenir d’avoir vécu des choses très fortes, mais on ne trouve rien d’autre à se dire que trois banalités… S’il y a un art fantomatique, c’est peut-être bien le théâtre.

Comment abordes-tu un rôle ou un personnage ?

Je crois que je suis d’abord à l’écoute de ce que je ressens lors de la lecture du texte. La première intuition est souvent assez bonne. Même si on peut s’en éloigner par la suite, il faut faire confiance à cette intuition. J’ai l’impression que je n’imagine jamais quelqu’un d’autre que moi-même. Quand je traverse un texte, je me vois déjà en train de le jouer. Je sais qu’il y a des comédien.ne.s qui visualisent d’autres gens, comme des sortes de figures qu’ils ou elles vont devoir endosser.

Dirais-tu que le personnage c’est déjà toi ?

Non, parce que je crois que le personnage n’est jamais vraiment moi. Par contre, je ne vois pas quelqu’un d’autre. Quand je joue, j’ai rarement d’autres images que celle de moi-même. Je le dirais plutôt comme ça. Après, j’ai l’impression que… Est-ce qu’on peut parler d’un cas précis ?

Avec plaisir.

Je pense au spectacle Foucault en Californie, mis en scène par Lionel Baier. C’est une pièce autobiographique écrite par Simeon Wade, un auteur aujourd’hui décédé. Simeon Wade fait donc partie de l’histoire, et c’est le personnage que je devais jouer. Dans ce cas précis, je m’étais demandé dans quelle mesure je pouvais faire une recherche documentaire afin d’essayer de comprendre qui était cette personne. Est-ce que j’essaie d’aller dans l’imitation ? Est-ce que j’essaie de le comprendre ou est-ce qu’au contraire c’est lui qui essaie de me comprendre ? Dans quel sens ça va, la relation acteur-personnage ? Ce qu’il y avait de particulier avec Foucault en Californie, c’est que le frère de Simeon Wade est venu voir le spectacle. Notre rapport a été bizarre. Il n’a pas tellement voulu me parler. Après le spectacle, nous sommes allés manger avec l’équipe et il n’a pas voulu que je m’assoie à côté de lui. Moi, j’étais très excité de rencontrer le frère de quelqu’un avec qui j’avais « travaillé » pendant des semaines ! J’avais plein de questions. Mais lui, il refusait de me parler. C’était une leçon ! Et à ce moment-là, dans ma tête, j’ai créé une véritable scission. Je me suis totalement séparé de la personne de Simeon Wade. Et en même temps, à ce moment-là, je suis devenu Simeon Wade. Tu vois ce que je veux dire ?

Non.

C’est-à-dire que j’ai « tué » le vrai Simeon Wade … C’est fort comme mot, « tuer », mais c’est un acte comme ça. D’une certaine manière, je me le suis approprié. Et peut-être qu’en refusant de me parler, le frère de Simeon Wade a impulsé ce mouvement chez moi. A un moment donné, il y a un acte d’appropriation. Je crois que l’incarnation c’est ça. C’est quand tout à coup, l’esprit et la chair se rencontrent. Le frère de Simeon m’a permis de finaliser l’incarnation. C’est-à-dire que j’étais encore un peu dans ma tête. J’étais comme au service du personnage de fiction. J’étais un peu derrière le personnage et le rejet de son frère m’a permis de véritablement l’incarner. Ce soir-là, j’ai pu dire : « Maintenant, je ne suis plus ce Simeon Wade-là. Maintenant, Simeon Wade, c’est moi ». Je pense qu’il y a un travail d’incarnation qui se fait dans la relation au personnage, même avec un personnage de fiction.

 

Je crois que les personnages violents sont nécessaires. Au théâtre et au cinéma, nous en avons besoin. C’est important de les rendre. Le théâtre, c’est aussi un endroit d’expulsion.

Comment se passe ce travail d’incarnation lorsque tu performes un rapport de violence. Je pense notamment à cette scène de viol que vous avez représentée avec Julia Bernat dans la pièce Entre Chien et Loup, mise en scène par Christiane Jatahy. Comment abordes-tu une telle séquence ?

Il y a une question éthique d’abord. C’est-à-dire que je dois comprendre dans quel contexte cette violence s’inscrit. Je ne vais pas travailler une incarnation violente si le message de la pièce n’est pas en faveur de mes convictions. Dans Entre Chien et Loup, mon personnage incarnait de la violence, mais la finalité du spectacle ne porte pas un message haineux. Je crois que les personnages violents sont nécessaires. Au théâtre et au cinéma, nous en avons besoin. C’est important de les rendre. Le théâtre, c’est aussi un endroit d’expulsion. Voilà pour le côté éthique.

Ensuite, il y a la relation aux partenaires. Dans la mise en scène de Christiane Jatahy, il a fallu que nous trouvions un accord Julia et moi. Parce que c’est un acte de violence physique. Entre nous, physiquement, c’est violent. On se fait mal, vraiment. Donc il faut chorégraphier. Se rassurer par de la chorégraphie. Mais c’est paradoxal parce qu’en même temps, la metteuse en scène te dit : « Il faut que ça vous échappe, parce que la vraie violence, elle échappe. Si elle est trop chorégraphiée, on ne la perçoit pas ». Avec Julia, ça n’a pas toujours été facile. Par moment, j’avais l’impression de lui faire vraiment mal. C’était très dur pour moi et je pense que pour elle aussi. Et puis, la confiance s’est installée. L’accord s’est fait et après on se disait même : « Elle était bien la scène de viol aujourd’hui, non ? » Par la suite, on se détache de l’acte, parce que notre relation est belle. Nous, on n’est pas dans un acte de violence.

Ces dernières années, tu as réalisé plusieurs spectacles avec la compagnie LaScam. Te définis-tu comme metteur en scène ?

Je me définis comme un acteur qui fait des projets. D’ailleurs, je n’utilise pas le terme « mise en scène ». J’essaie de trouver des mots qui correspondent à ce que j’ai l’impression de faire. Je suis un acteur avant tout. Pour L’Age de Frémir, le spectacle sur lequel je travaille en ce moment avec Guillaume Béguin, je n’ai pas collaboré en tant que comédien. J’ai adoré accompagner cette création, mais ça a été dur pour moi de ne pas jouer. 

 

le théâtre est un art de la collaboration. C’est l’une des beautés de cet art-là, mais ça crée aussi de la dépendance. Si personne ne te sollicite, qu’est-ce que tu fais ?

 

 La scène, c’est un bel endroit pour se retrouver

Tu n’as pas du tout participé au travail en tant qu’acteur ?

Parfois, lorsqu’il manquait quelqu’un.e pour une répétition, Guillaume me demandait de prendre la place de cette personne. C’était chouette parce que ce sont des comédien.ne.s avec qui j’avais déjà travaillé. J’étais heureux de les retrouver ! La scène, c’est un bel endroit pour se retrouver.

Pour faire le lien avec ta question sur les projets personnels, je dirais que le théâtre est un art de la collaboration. C’est l’une des beautés de cet art-là, mais ça crée aussi de la dépendance. Si personne ne te sollicite, qu’est-ce que tu fais ? Etre artiste, c’est une énergie. Il faut que cette énergie aille quelque part. Je me suis rendu compte que cette énergie-là, quand je ne travaillais pas, j’avais tendance à la retourner contre moi. Comme elle n’avait pas d’exutoire, elle me revenait contre. Le fait de porter des projets, ça me permet d’avoir toujours un espace où mon énergie peut aller.

Pour ta pièce Prélude et fin, tu as travaillé en partie sous hypnose. Comment t’es venue cette idée-là ?

Je voulais travailler sur l’univers pulsionnel. Qu’est-ce qui nous pousse à agir ? Faut-il agir ? Répondre à une pulsion, est-ce constructif ou destructeur ? Ce spectacle est né de la période du COVID19. A ce moment-là, nous étions face à un immense vide. La question d’agir était très présente. Nous, les artistes, étions au prise avec cette question : exister à tout prix ou, au contraire, accepter cette période de disparition. Prélude et Fin, c’est une réponse à ces interrogations. Pour faire cette recherche, j’ai voulu comprendre mes propres pulsions. Alors j’ai pris contact avec un hypnothérapeute, Pierre-André Grognuz. Avec lui, j’ai démarré un cycle de deux ans pour essayer d’explorer mon monde pulsionnel. Je recevais de mes séances une matière très brute avec laquelle nous pouvions ensuite travailler. Je dis « nous », parce que les créations de LaScam résultent toujours d’un dialogue avec une équipe artistique. Je travaille notamment avec Barbara Schlittler. Nous passons des heures à discuter et débriefer ! Et puis il y a les échanges avec les personnes en charge du son, de la lumière, … Au début des répétitions, nous avons voulu interpréter le matériel trouvé en état d’hypnose. Avec ma partenaire de scène, Olga Onrubia, nous avons essayé de le jouer mais ça ne marchait pas. Dès qu’on met du conscient sur de la matière inconsciente, on la manipule. Dès que tu joues, tu interprètes et tu donnes du sens. Cela sonnait faux. Raison pour laquelle nous avons fait un choix radical, tant pour nous-mêmes que pour le public. Pendant quarante minutes, Olga et moi sommes allongé.e.s les yeux fermés. On rejoue la matière trouvée en hypnose dans cet état-là.

 

 J’ai l’impression que je fais un spectacle et – en simultané – il y a un spectacle qui se fait dans l’autre sens. On dialogue comme ça, le spectacle et moi. C’est une rencontre. Au final, je crois que mon travail c’est de comprendre le spectacle qui est en train de se faire.

Il y a un hypnothérapeute avec vous durant le spectacle ?

Oui. Au début de la pièce, il y a dix minutes durant lesquelles on parle avec les spectateur.trice.s. On donne les règles du jeu. Ensuite, Pierre-André nous met en transe et Olga et moi disons notre texte dans cet état particulier. Tout est écrit. On n’invente rien. Mais au lieu de jouer le texte, on le réinterprète par cet état-là.

 

Je fais confiance à l’inconscient.

© Dorothée Thébert-Filliger

Lorsque tu écris un spectacle, quel est ton point de départ ?

Je n’ai jamais de dispositif en tête. Ça, c’est la chose qui me fait le plus peur. Je ne construis pas la boîte pour la remplir ensuite. La boîte, elle se crée au fur et à mesure. C’est assez angoissant pour moi et pour l’équipe, parce qu’on ne sait pas où l’on va. Mais on y va ! Ce que j’aime dans ce processus-là, c’est que nous arrivons à des formes qui nous surprennent. Je fais confiance à l’inconscient. Pour faire un peu de mystique, je crois que lorsque je réalise un spectacle, je ne fais que la moitié du travail. J’ai l’impression que je fais un spectacle et – en simultané – il y a un spectacle qui se fait dans l’autre sens. On dialogue comme ça, le spectacle et moi. C’est une rencontre. Au final, je crois que mon travail c’est de comprendre le spectacle qui est en train de se faire.

Est-ce que tu cultives ce même rapport lorsque tu interviens dans le projet d’autrui ? Tu parlais toute à l’heure du dernier spectacle de Guillaume Béguin. Quelle a été ta place dans cette création ?

Comme L’Age de Frémir est une pièce sur le quatrième âge, je disais souvent que j’étais « proche aidant du spectacle ». Je n’ai pas été uniquement le collaborateur de Guillaume. Mon rôle était d’aider le spectacle à s’émanciper. Encourager, mettre des garde-fous, proposer des moments de discussion. J’aime ce spectacle parce qu’il n’essaie pas de positiver. On n’essaie pas de démonter l’idée que la vieillesse est une chose terrible. Je veux dire, personne n’a envie de perdre ses moyens. Il y a cette chose sombre qui existe fort dans la pièce. Et en même temps, dans cette chose sombre – dans cette disparition de soi, de ce que l’on pense « être soi » – il y a un « autre soi » qui émerge. Le spectacle essaie de donner vie à cet autre soi, qui est peut-être moins présent … Parfois, on a l’impression que les personnes âgées nous échappent. Elles s’échappent. L’Age de Frémir montre cette échappée. Et le spectacle nous échappe aussi en tant que spectateur.trice. On a l’impression de regarder quelque chose qui s’en va. Je trouve que c’est un très bel acte.

1 inside joke ou private joke : blague d’initié.e.s, destinée à n’être comprise que par un groupe restreint de personnes.

Après des études en Arts du Spectacle à Berne et Paris, Marie Lou Félix se forme comme comédienne à l’École de Théâtre Serge Martin. Autrice, dramaturge, coordinatrice et interprète, elle fait encore le choix de ne pas choisir.  

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“J’aime l’idée de découvrir quelque chose qui est déjà là, en moi, et de lui permettre de se manifester librement en jouant.”

Entretien signé Stella LO PINTO

Jean Liermier, rencontre entre quatre yeux et deux casquettes

« Si je pars maintenant, ce n’est pas par gaité de cœur ni parce que je suis lassé. Je ne sais même pas ce que je vais faire après. Mon intérêt personnel n’a rien à voir avec cette décision. Je pars parce que je pense que c’est le moment. »
Entretien signé Laure Hirsig

Tatiana Baumgartner à vif et sans fard

“J’ai découvert que j’aimais écrire du théâtre. Les dialogues, les interactions, double sens et sens cachés dans ce que les gens disent. La manipulation derrière le langage.”

Entretien signé Delphine Horst

Laurence Perez: Scène suisse, un pont pour danser en Avignon

L’an prochain, Laurence Perez cédera les rênes de « Sélection suisse en Avignon » à Esther Welger-Barboza. En attendant, l’actuelle directrice artistique et exécutive couve une ultime volée dont elle défend avec détermination la singularité.

Liv Van Thuyne et Serge Martin ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte I]

Pour inaugurer ce feuilleton, je m’entretiens avec Liv Van Thuyne, 22 ans, élève de 1ère année à l’école Serge Martin. Malgré son jeune âge, elle s’est déjà frottée au large spectre des arts, sensible aux subtilités qu’offre chacun d’eux. En écho, la magie de la pensée concentrée du maître Serge Martin, qui dit tant en si peu de mots.

Le théâtre-zèbre de Marielle Pinsard

Marielle Pinsard m’a offert mon premier plongeon théâtral. Alors que l’année 2001 allait s’éteindre, Marielle mettait le feu aux poudres avec Comme des couteaux, pièce dont elle était à la fois l’auteure et la metteure en scène.

Michel Vinaver, homme de l’être

Dramaturge et écrivain, mais aussi ancien chef d’entreprise, Michel Vinaver s’est éteint ce 1er mai à 95 ans. En hommage, les extraits d’un entretien accordé il y a quelques années.

Mali Van Valenberg se mêle au vent

Série “J’ai deux amours” (VI). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour cet ultime volet, Laure Hirsig parle écriture avec Mali Van Valenberg.

Alexandra Marcos, voix double

Série “J’ai deux amours” (V). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce nouveau volet, Laure Hirsig suis les “voies” d’Alexandra Marcos.

Paroles de scénaristes : où en est la Suisse?

Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.

La Manufacture: la conquête de l’espace

Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.

Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché

Série “J’ai deux amours” (IV). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile le “double je” de Sébastien Ribaux.

Delphine Lanza, au Pays des merveilles

Série “J’ai deux amours” (III). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile les “multiples palettes” de Delphine Lanza.

Noémie Griess, au plateau et au micro

Série “J’ai deux amours” (II). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce deuxième volet, Laure Hirsig échange avec Noémie Griess sur ce “double jeu”.

Garance La Fata, l’esprit boomerang

Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.

Joël Hefti, portrait extérieur

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce sixième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Joël Hefti.

Roberto Garieri, de chair et de mots

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce cinquième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Garieri.

Le parler swing de Roberto Molo

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.

Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.

Xavier Loira, dandy cash

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.

Boubacar Samb, sentinelle sans tabou

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.

Carlo Brandt, l’homme renversé (II)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.

Carlo Brandt, l’homme renversé (I)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.

Isabelle Caillat au coeur de la crise

La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.

Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?

Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.

Alain Mudry, colosse au clair de lune

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.

Serge Valletti brise le glas à Avignon

Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.

Arblinda Dauti, la perle noire

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.

David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.

Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.

Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.

Jacques Michel, l’échappée belle

En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.

Lola Giouse, Miss en tropisme

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.

Un dernier café avec Michel Piccoli

L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.

“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”

Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.

Monica Budde, la voix libre

D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.

Braqueur de banques!

Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.

“L’avantage ici, c’est le Système D”

A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.

Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”

Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.

Théâtre des Osses, théâtre de chair

On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.

Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises

En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.

Carole Epiney, névrosée à temps partiel

Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.

Il y a plus de compagnies que de films

Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.