Joël Hefti, portrait extérieur
MON TRUC EN PLUS (VI) Un vent de tolérance chasserait des plateaux les a priori, si vite et si loin qu’aucune discrimination n’aurait le loisir d’y germer ! Vraiment ? Le conditionnel reste de circonstance. Publiquement, le microcosme artistique défend à cor et à cri toute spécificité comme la marque d’un supplément de caractère. Dans ce même fief niche pourtant un certain conformisme.
Comment un comédien gère-t-il ses complexes, en tant qu’artiste mais aussi en tant qu’homme, dans un métier qui implique le corps et l’identité ? Le milieu artistique échappe-t-il aux élans grégaires qui poussent les moyens à ostraciser l’exceptionnel ? Pas sûr…
À l’occasion du feuilleton Mon truc en plus, les témoignages d’acteurs aux personnalités bien trempées éclairent ce questionnement sur le théâtre comme pratique fédératrice et inclusive. Sixième épisode avec Joël Hefti.
(Photo page d’accueil Aleppo©P-Y. Massot www.realeyes.ch)
© Mathieu Hefti
Son premier rôle le dévoile par intermittence ; une succession d’apparitions-disparitions martiales dans le décor vertical de la Tour vagabonde. Je me souviens de lui, dansant dans la lumière crue un combat solitaire. Il incarne un soldat, un gamin au corps d’homme, qui rôde en treillis dans une sale histoire de famille. Nous sommes en 2010, la pièce de Carlos José Reyes Les Vieilles malles poussiéreuses que nos parents nous ont défendu d’ouvrir est alors méconnue, Joël ; nouveau venu.
Tenir un parcours de jeu parallèle à celui du reste de la distribution composée d’une dizaine d’acteurs n’est pas une mince affaire. Il n’a pas de texte, mais une présence assourdissante dans le dialogue tacite instauré avec son seul partenaire direct ; un fusil dont la rigidité contraste avec sa souplesse d’oiseau de proie. Partenaire ou adversaire ? Mystère, mais on imagine aisément le jeune homme planter une fleur au cœur du canon ; de quoi parfaire la picturalité de ma vision.
Joël a la grâce des toiles préraphaélites et un tempérament plein de rebondissements.
Cet indécrottable curieux est un sérieux qui creuse profond chaque nouvelle exploration, ce qui lui vaut quelques circonvolutions dans les marges de sa passion, devenue profession : le théâtre. Le voilà aujourd’hui comédien à temps plein, mais l’esprit élargi par les expériences acquises dans ses autres vies.
Faire des choix fut parfois cornélien pour cet autodidacte éclairé, que générosité et entêtement semblent aujourd’hui couronner. Un café serré concocté par mon interviewé sur les bords de l’Arve sera la panacée aux ambiances confinées. Embarquement immédiat pour un échange doux comme les premiers jours de printemps.
Quelle(s) rencontre(s) ou expérience(s) ont stimulé votre parcours et contribué à révéler votre personnalité artistique ?
– J’ai commencé le théâtre et l’impro au Gymnase à Bienne. C’était un espace où je me sentais libre et valorisé ; cela faisait un bien fou à l’intérieur. On me disait que j’avais de la présence, que j’étais drôle. J’ai dû, par la suite, déconstruire ce besoin égotique de reconnaissance pour sentir que je faisais du théâtre pour moi, pas pour être valorisé. Aujourd’hui encore, il est compliqué pour moi d’accepter des compliments car j’ai voulu m’émanciper de la dépendance qu’ils créent pour trouver ma motivation ailleurs.
Mes camarades du Gymnase faisaient du théâtre pour se retrouver entre copains. Mon plaisir résidait dans le travail. Cela créait un décalage. J’étais frustré quand il y avait du retard ou que ça chahutait trop. Du coup, j’ai cherché des stages dans la région de Bienne. J’ai ensuite tenté les concours de l’INSAS* et La Manufacture* qui n’ont pas abouti. Je me suis alors inscrit à l’Université à Lausanne en me disant que j’attendrais la prochaine session tout en intégrant la troupe de théâtre de l’EPFL*, en prenant des cours du soir aux Teintureries*, en participant à des stages en France et en Suisse, en m’initiant au concept thérapeutique du théâtre play-back à Bienne. J’ai finalement arrêté l’Université pour réfléchir à ce que je voulais faire. J’étais paumé ; j’ai suivi des stages de cuisine, de journalisme, j’ai voyagé, suis allé apprendre l’anglais en Irlande… Un jour, mon beau-père m’a parlé du métier de psychomotricien qui associe créativité et soins. Cela a coïncidé avec mon besoin de me sentir utile, utilité que je peinais encore à cerner dans le théâtre.
Après avoir réussi les examens d’entrée, j’ai déménagé à Genève pour entamer des études en psychomotricité. Parallèlement, je suivais les cours de théâtre de La Comédie, animés par Nathalie Cuenet, Valérie Poirier et Xavier Fernandez-Cavada. Ces trois-là m’ont beaucoup encouragé. Bien qu’étant le plus jeune de la troupe, je travaillais sérieusement, parfois trop sérieusement. Nathalie m’a parlé de Camille Giacobino qui m’a proposé un rôle dans Les Vieilles malles poussiéreuses que nos parents nous ont défendu d’ouvrir de Carlos José Reyes, mon premier spectacle professionnel. C’était en 2010 à L’Orangerie. Les choses se sont ensuite enchaînées.
Dernièrement, j’ai fait la rencontre inspirante de Manon Krüttli dont j’ai été l’assistant à la mise en scène, notamment sur Trop courte des jambes de Katja Brunner, créé au Poche fin 2019. Dans ce spectacle, elle aborde avec nuance le sujet de l’inceste. Sa mise en scène permettait de prendre plus ou moins de distance avec le propos. Elle a su gérer la manière dont le texte violent, parfois malaisant, t’attrape, puis te laisse, créant des espaces de respiration et de pensée. Elle a saisi ce projet à bras le corps mais en finesse, en restant à l’écoute du public, des comédiennes et comédiens. Dans la version originale en allemand, le texte est proféré de manière à ce que tu t’en ramasses plein la gueule. Ce n’était pas l’intention de Manon. Elle a mené un travail délicat et bienveillant. Délicatesse qui s’est retrouvée dans son rapport à l’équipe.
Récemment, je repensais à une idée qui me suit depuis longtemps; la salle de thérapie psychomotrice et la salle de théâtre sont toutes deux des lieux de réunification. Dans la première, on réconcilie le patient avec son corps, ses émotions et ses sensations. Le théâtre est l’un des derniers espace de rencontre avec soi-même et avec les autres. Je rêve d’un théâtre où l’on puisse prendre soin des gens et tisser des liens. Mon regard d’ex-psychomotricien sur le monde a indéniablement nourri mon travail théâtral. J’ai envie de bienveillance, sans verser dans l’angélisme ou la mollesse, continuer d’être critique et impertinent mais dans un esprit d’ouverture aux autres.
Vous est-il arrivé de vous sentir « différent » ou jugé dans le cadre professionnel, et de ressentir un certain inconfort lié à ce jugement ?
– Il y a plusieurs années, j’ai participé à un stage de théâtre durant lequel j’ai eu une poussée de douleurs de dos et de ventre qui a malencontreusement altéré mon aisance corporelle. J’éprouvais de la peine à bouger librement car j’avais mal. Je crois beaucoup à l’observation et espérais pouvoir rester et apprendre, malgré cette malencontreuse crise.
L’intervenant m’a comparé à un violoniste dont le violon est cassé et qui ne peut pas jouer pour conclure : « Rentre chez toi ». Ça se bagarrait dans ma tête. D’un côté, la voix de la psychomotricité me soufflait « on a le corps qu’on a, avec ses particularités. Si on va le chercher là où il est, il ne peut être que beau », de l’autre, cet homme me jugeait inapte, n’imaginait aucune alternative alors que j’étais blessé. Le corps du comédien doit être efficace et rentable. Le mien n’était pas fait pour jouer. Voilà, en substance, son message. Ce verdict m’a, à l’époque, profondément atteint et fragilisé. Maintenant, je n’en suis plus au même endroit.
Je doutais d’autant plus qu’à la précarité de mon corps, s’ajoutait la précarité du métier. Quelques mois après, j’entamais une activité fixe à 30% en cabinet libéral de psychomotricité, tout en poursuivant tant bien que mal le théâtre. Je peux me montrer inconstant ; j’ai mis du temps avant de m’engager totalement dans le théâtre. Trois ans durant, j’ai pratiqué mes deux métiers mais la frustration est devenue trop grande ; je ne parvenais pas à mener librement mes projets artistiques. J’ai tranché et m’y consacre donc à nouveau entièrement depuis trois ans. Chez moi, le doute a souvent été à l’œuvre mais cela s’est sans doute révélé salutaire pour asseoir ma décision.
J’essaye d’être en paix avec ma diversité. Lorsque je pars travailler à la ferme de la Touvière avec les chèvres, cela nourrit ce que je suis, ma pensée sur le monde, donc ma pratique théâtrale. Dans les moments plus fragiles, je culpabilise : qu’est-ce que je fous à la ferme ? Il faut que je fasse un stage de théâtre, que je creuse un seul sillon pour que l’on puisse m’identifier. Qu’est-ce que je sais faire ? Un parcours académique permet d’exercer des gammes auxquelles tu peux revenir à tout moment, comme une base acquise. Moi, j’ai toujours l’impression de tout recommencer à zéro. Cette instabilité me stimule et m’entrave à la fois. Les variations de météo nous paraissent normales. Il pleut, puis il y a du vent ou du soleil. Le temps change sans cesse. Si j’observe autour de nous alors que nous parlons toi et moi, le panorama combine une infinie diversité d’éléments, je vois l’eau de l’Arve, mais aussi des arbres, du béton, des objets, des oiseaux là-bas, de tout ! Pour moi, la vie est changements et diversité. Ce que je suis se construit sans cesse avec tout ce qui jonche mon parcours. Ce n’est souvent qu’a posteriori, que clac clac clac les planètes s’alignent, nos actes se font écho. Ces moments d’emboîtement compensent l’impression de ne rien contrôler, de ne pas savoir qui je suis, d’où je viens, ni où je vais.
Pensez-vous que le milieu artistique défend la diversité ? Est-il représentatif de la diversité sociale, culturelle et de pensée ?
– Je fais des rencontres formidables avec des individus formidables mais c’est lié aux personnes, pas au milieu, qui n’est diversifié ni en matière de genres, ni sur le plan ethnique ou culturel, et qui n’est certainement pas représentatif de la moindre mixité sociale. Cet « entre soi » ne me donne parfois pas envie d’en faire partie. Bien sûr, certaines pièces me plaisent car on y parle mon vocabulaire mais je trouve que nous sommes trop souvent conforté.e.s, au lieu d’être déplacé.e.s. De manière générale, le milieu théâtral dans lequel je m’inscris n’est pas épargné par les travers qui touchent les autres secteurs d’activité. Nous adressons souvent à des publics acquis des questions acquises puis nous nous tapons chacun-chacune sur l’épaule en nous congratulant « nous avons dit des choses importantes ce soir, pas vrai ? ». En réalité, on rentre chez soi auto-satisfaits sans avoir rien fait bouger. La plupart du temps, quand je vais au théâtre, je connais les gens sur scène et une bonne partie de celles et ceux qui sont dans la salle. Mis à part cette sensation de manque de mixité, je suis sensible aux relations humaines et éprouve un réel plaisir à affiner ou entamer des discussions artistiques passionnantes avec les personnes que je rencontre ou avec lesquelles je fais connaissance dans les théâtres. Personnellement, j’apprécie qu’existent ces endroits où je me sens un peu en famille. Même des gens que je connais mal mais que j’aperçois régulièrement, finissent par faire partie de ce décor dans lequel je me sens intégré. Privé de théâtre à cause de la pandémie, je me sens un peu désintégré, un peu seul. Mais, je reste ambivalent sur la question. Je ne suis pas sûr de vouloir retourner au théâtre en maintenant le rythme consumériste que j’avais avant.
Le milieu théâtral te semble-t-il différent à Bienne ?
– Il me semble plus ouvert à Bienne. Certains lieux proposent des formes bilingues, d’autres, comme Nebia, programment des spectacles francophones. De manière générale, l’élitisme et le repli sur soi sont moins palpables car le théâtre y est plus populaire.
À mes yeux, exigence et jugement sont deux choses différentes. Parfois, le milieu genevois me semble dur ou jugeant. On t’attend au tournant quand tu fais quelque chose. Le public peut se montrer froid et peine à se diversifier. Des initiatives comme le prix libre proposé par le Grütli vise à l’élargir, mais cela ne suffira pas. Il faut de la médiation. Il faut sortir les spectacles des salles parce qu’entrer dans un théâtre peut intimider.
Grâce à l’expérience des Commandos poétiques du Théâtre Am Stram Gram, j’ai trouvé une application concrète et utile à mon métier de comédien en intervenant dans les classes. Là, il y a réelle diversité car elles rassemblent des enfants d’origines sociales diverses, même si les écoles sont implantées dans des quartiers plus ou moins aisés. Le jeune public me passionne de plus en plus. Par convention, l’adulte – même s’il a détesté un spectacle – applaudit. Je ne dis pas qu’il ne faut pas applaudir parce que l’élaboration d’un spectacle suppose un travail qu’il faut saluer. Mais, avec les enfants, tu sens immédiatement si cela ne marche pas. J’ai le souvenir d’avoir ouvert une discussion après la lecture d’un poème en classe. L’un des élèves a demandé la parole pour me dire : « Je n’ai rien compris, je ne sais pas pourquoi t’es là ». Il avait raison ! Pourquoi suis-je là ? Pourquoi est-ce important qu’un comédien amène un poème en classe ? Pourquoi partager la poésie ? J’ai un projet avec le Théâtre de Marionnettes de Genève la saison prochaine et me réjouis énormément de poursuivre ce travail avec, auprès et en partenariat avec les enfants. Ils portent l’espoir de changement et la perspective de quitter l’entre soi.
Les Commandos poétiques©David Wagnières
“À mes yeux, exigence et jugement sont deux choses différentes. Parfois, le milieu genevois me semble dur ou jugeant. On t’attend au tournant quand tu fais quelque chose. Le public peut se montrer froid et peine à se diversifier. “
Court-métrage “Dispersion”©Alvaro Romero
Existe-t-il un rôle que vous rêvez d’interpréter?
– J’aimerais chanter. Après le spectacle Peu à peu devient pourtant plus que songe, d’après Robert Walser où je chantais au sein d’un chœur, Andrès Garcia et moi avions évoqué une suite de collaboration. Nos priorités et agendas respectifs nous ont conduits à le mettre entre parenthèses pour le moment, mais j’ai très envie de creuser cette forme hybride entre théâtre et musique, où interviendraient voix et chant. Je ne sais pas si c’est parce que le chant m’apparaît comme plus universel, plus sincère que le texte littéraire. J’ai pris des cours de chants balkaniques et viens de commencer le chant lyrique. La voix m’attire. Je la trouve hyper puissante comme liant possible pour réunir tous les sens.
– C’est à la fois un complexe, une peur et une envie : j’aimerais, une fois dans ma vie, porter un texte en alexandrins pour éprouver le travail que cela implique. Voilà une lacune liée à mon parcours singulier, sans formation académique. Bien que cela me semble inaccessible, j’aimerais me frotter à un personnage du répertoire classique, même si cela réveille ce complexe. Les monstres classiques me font peur car ils me renvoient à mes failles et, une fois de plus, à mon problème de légitimité.
Qu’avez-vous envie de dire avec le théâtre en ce moment ?
– Nous sommes confinés depuis un an. En mars 2020, lors du premier confinement, j’étais posé chez moi et j’imaginais les autres posés chez eux. J’ai scruté le mur, vu des milliers de fois, à la recherche de ce que je pouvais y trouver de nouveau. Écrire un texte partant de l’espace domestique, puis recueillir les “Portraits intérieurs” des autres ; voilà comment mon idée a germé, sans savoir où elle me mènerait mais en résonance avec ce que je cherche : créer du lien, simple, sincère, intime, ouvert. J’ai pris mon élan, lancé un appel à l’écriture de ces portraits intérieurs. J’ai reçu 60 lettres en retour, de personnes de tous horizons. Certaines ont l’habitude d’écrire, d’autres pas. Une année plus tard, je me suis senti la responsabilité de briser le silence. Je lis chacune de ces lettres, un an jour pour jour après leur réception. L’échange perdure. Chaque lettre étant écrite par un.e autre auteur.e, il n’y a aucune unité de langue, ni de style. Le travail de restitution me pousse à travailler la voix, à trouver la particularité de chaque texte pour transmettre 60 récits différents mais tous écrits dans la même situation ; celle du confinement. La mémoire et la transmission sont des vecteurs de lien importants pour moi. Tous mes projets en sont nourris. Les lectures sont mises en ligne sur youtube et partagées sur la page facebook du projet Portraits intérieurs (ndlr: ces portraits sont également visibles sur comedien.ch).
Propos recueillis par Laure Hirsig
* INSAS : Institut Supérieur des Arts du Spectacle, basé à Bruxelles.
* La Manufacture-HETSR : Haute École de Théâtre de Suisse Romande, basée à Lausanne. * EPFL : École Polytechnique Fédérale de Lausanne.
* Les Teintureries : École supérieure de théâtre, basée à Lausanne.
A lire aussi
Toutes les rencontres
Dorothée Thébert, photographe de plateau – L’Empire des signes [Acte 4]
Entretien signé Laure Hirsig
« 200 francs, ça suffit ! » : Danger pour la RTS, la culture et la fiction
Propos recueillis par François Marin
Cyprien Colombo La vie n’est pas un long flow* tranquille
Article signé Laure Hirsig
Wave Bonardi et Julia Portier : Vertige de l’humour
Entretien signé Marie Lou Félix
Davide Brancato, king of the glam – Ubiquité (acte VII)
Entretien signé Laure Hirsig
Dominique Bourquin, les angles pas droits
Propos recueillis par Delphine Horst
Leon Salazar, le charme de l’ambivalence – Ubiquité (acte VI)
Entretien signé Laure Hirsig
Yvette Théraulaz : un peu, beaucoup ; à l’infini
Propos recueillis par Marie Lou Félix
Entretien avec Danielle Milovic – L’Empire des signes [Acte 3]
Entretien signé Laure Hirsig
Arcadi Radeff, la quête instinctive
Propos recueillis par Sami Kali
Maurice Aufair, acteur découvreur
Propos recueillis par Marie-Lou Félix
Entretien avec Amélie CHÉRUBIN – Ubiquité [Acte 5]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Pierre Audétat – L’Empire des signes [Acte 2]
Entretien signé Laure Hirsig
DIANE ALBASINI : Une Artiste aux Mille Facettes
Entretien signé Anne Thorens
Entretien avec Charlotte Chabbey, l’esprit collectif
Propos recueillis par Sami Kali
Entretien avec CAMILLE MERMET, son pluriel des familles
Propos recueillis par Delphine Horst
Entretien avec avec Déborah Helle – L’Empire des signes [Acte 1]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec avec Stéphane Rentznik- Ubiquité [Acte IV]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Anna PIERI ZUERCHER – Ubiquité [Acte III]
Entretien signé Laure Hirsig
Djemi Pittet Sané: Respirer à la Racine
Propos recueillis par Marie Lou Félix
Entretien avec Nastassja Tanner – Ubiquité [Acte II]
Entretien signé Laure Hirsig
Isabelle Vesseron, l’utopie à tout prix – Rétrofuturiste (II)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Deuxième épisode avec la comédienne Isabelle Vesseron.
Nicole Borgeat, serial thrilleuse
Portrait de la réalisatrice signé Laure Hirsig,
Entretien avec Marie Ripoll
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Wissam Arbache ¦ Ubiquité [Acte I]
Entretien signé Laure Hirsig
Claire Darnalet et Yvan Rihs | Le génie des ingénu.e.s [Acte IV]
Pour clore le feuilleton Le Génie des ingénu.e.s (IV), la parole passionnée de Claire Darnalet, 21 ans, élève en 1ère année à La Manufacture* […]
Valeria Bertolotto et Tobia Giorla ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte III]
Entretiens signés Laure Hirsig
Safi Martin-Yé bouillonne de cultureS
Portrait de la comédienne signé Laure Hirsig,
Lokman Debabeche et Nathalie Lannuzel ¦ Le génie des ingénu.e.s” [acte II]
Suite du feuilleton avec Lokman Debabeche. À 23 ans, il démarre sa 3ème année à l’école des Teintureries de Lausanne, enrichi par un parcours personnel qui associe turbulence et sagesse […]
Laurence Perez: Scène suisse, un pont pour danser en Avignon
L’an prochain, Laurence Perez cédera les rênes de « Sélection suisse en Avignon » à Esther Welger-Barboza. En attendant, l’actuelle directrice artistique et exécutive couve une ultime volée dont elle défend avec détermination la singularité.
Liv Van Thuyne et Serge Martin ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte I]
Pour inaugurer ce feuilleton, je m’entretiens avec Liv Van Thuyne, 22 ans, élève de 1ère année à l’école Serge Martin. Malgré son jeune âge, elle s’est déjà frottée au large spectre des arts, sensible aux subtilités qu’offre chacun d’eux. En écho, la magie de la pensée concentrée du maître Serge Martin, qui dit tant en si peu de mots.
Le théâtre-zèbre de Marielle Pinsard
Marielle Pinsard m’a offert mon premier plongeon théâtral. Alors que l’année 2001 allait s’éteindre, Marielle mettait le feu aux poudres avec Comme des couteaux, pièce dont elle était à la fois l’auteure et la metteure en scène.
Michel Vinaver, homme de l’être
Dramaturge et écrivain, mais aussi ancien chef d’entreprise, Michel Vinaver s’est éteint ce 1er mai à 95 ans. En hommage, les extraits d’un entretien accordé il y a quelques années.
Bienvenue dans la 4e dimension de Lucas Savioz! – Rétrofuturiste (VI)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce sixième volet, on traverse l’écran en compagnie de Lucas Savioz.
Faim de séries? La RTS mijote petits et grands plats…
Pandémie ou pas, la loi des séries continue de s’imposer en Suisse comme ailleurs. Entre audaces calculées et contraintes diverses, la RTS trace sa voie dans un univers qui est aussi synonyme d’emplois.
Guillaume Prin, pour un théâtre nomade fait maison – Rétrofuturiste (V)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce cinquième épisode, on embarque à bord du camion-théâtre de Guillaume Prin.
Jean-Louis Johannides, into the wild – Rétrofuturiste (IV)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce 4e volet, on part à la conquête des grands espaces aux côtés de Jean-Louis Johannides.
Alain Borek fait jeu de tout bois – Rétrofuturiste (III)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Ce troisième volet donne la parole au comédien Alain Borek.
Isabelle Vesseron, l’utopie à tout prix – Rétrofuturiste (II)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Deuxième épisode avec la comédienne Isabelle Vesseron.
Lucie Zelger ou l’art du contrepoint – Rétrofuturiste (I)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Un voyage des racines jusqu’à l’horizon qu’inaugure la comédienne Lucie Zelger.
Mali Van Valenberg se mêle au vent
Série “J’ai deux amours” (VI). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour cet ultime volet, Laure Hirsig parle écriture avec Mali Van Valenberg.
Alexandra Marcos, voix double
Série “J’ai deux amours” (V). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce nouveau volet, Laure Hirsig suis les “voies” d’Alexandra Marcos.
Paroles de scénaristes : où en est la Suisse?
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
La Manufacture: la conquête de l’espace
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché
Série “J’ai deux amours” (IV). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile le “double je” de Sébastien Ribaux.
Delphine Lanza, au Pays des merveilles
Série “J’ai deux amours” (III). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile les “multiples palettes” de Delphine Lanza.
Noémie Griess, au plateau et au micro
Série “J’ai deux amours” (II). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce deuxième volet, Laure Hirsig échange avec Noémie Griess sur ce “double jeu”.
Garance La Fata, l’esprit boomerang
Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.
Roberto Garieri, de chair et de mots
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce cinquième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Garieri.
Le parler swing de Roberto Molo
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.
Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.
Aux Teintureries, Nathalie Lannuzel fait “bouger les lignes”
Ouverte en 1997 sous l’impulsion de François Landolt, l’école supérieure de théâtre Les Teintureries à Lausanne cultive l’altérité et valorise l’audace. Rencontre avec sa directrice artistique, Nathalie Lannuzel.
Xavier Loira, dandy cash
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.
Boubacar Samb, sentinelle sans tabou
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.
Carlo Brandt, l’homme renversé (II)
Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.
Carlo Brandt, l’homme renversé (I)
Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.
Julia Perazzini chatouille l’invisible – Fatal(e)s VI
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce dernier volet, elle se laisse entraîner par la comédienne Julia Perazzini dans les limbes de l’enfance.
Isabelle Caillat au coeur de la crise
La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.
Prune Beuchat, comme un ouragan – Fatal(e)s V
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce 5e volet, on croque dans une Prune qui ne compte pas pour des prunes!
Olivier Lafrance, entretien avec un vampire – Fatal(e)s IV
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Le comédien Olivier Lafrance se prête à ce jeu d’ombre.
“Je suis pour les quotas d’auteur.e.s suisses”
A la suite de notre enquête sur le statut de l’auteur.e en Suisse romande, le dramaturge et metteur en scène Julien Mages défend l’idée d’une écriture typiquement “suisse”.
Pour Camille Giacobino, le ciel peut attendre – Fatal(e)s III
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Amour et mort, deux thèmes que fréquente régulièrement Camille Giacobino, comme comédienne ou comme metteuse-en-scène.
Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?
Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.
Cédric Leproust, le Garçon et la Mort – Fatal(e)s II
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Au comédien Cédric Leproust de nous entraîner dans le territoire des ombres.
Julia Batinova, l’art de la fougue – Fatal(e)s
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig inaugure une nouvelle série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Première à s’y coller, la comédienne Julia Batinova.
Alain Mudry, colosse au clair de lune
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.
Serge Valletti brise le glas à Avignon
Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.
Arblinda Dauti, la perle noire
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.
David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.
Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.
Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.
Jacques Michel, l’échappée belle
En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.
Lola Giouse, Miss en tropisme
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.
Françoise Boillat La Dame du lac – Le théâtre dans la peau (VI)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Sixième acte avec la comédienne Françoise Boillat.
Un dernier café avec Michel Piccoli
L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.
Julien TSONGAS Préda(c)teur- Le théâtre dans la peau (V)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Cinquième acte avec le comédien Julien Tsongas.
Sandro De Feo Mutant mutin mutique-Le théâtre dans la peau (IV)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Quatrième acte avec le comédien Sandro De Feo.
“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”
Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.
François Revaclier Le spirituel danse l’art – Le théâtre dans la peau (III)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Troisième acte avec le comédien François Revaclier.
Valérie Liengme La créature – Le théâtre dans la peau (II)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Deuxième acte avec la comédienne Valérie Liengme.
Joëlle Fontannaz La magnétique au magnéto – Le théâtre dans la peau (I)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Premier acte avec la comédienne Joëlle Fontannaz.
Monica Budde, la voix libre
D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.
Braqueur de banques!
Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.
“Molière écrit pour sauver les meubles”
Aussi à l’aise chez Molière que chez Ionesco, Michel Bouquet, 94 ans, a voué sa vie aux auteurs. Il les évoque ici.
“L’avantage ici, c’est le Système D”
A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.
“Il faut rester punk dans l’âme” – Cherchez l’enfant avec Fréderic Polier
Acteur, metteur en scène, raconteur d’histoires et tricoteur de fictions, Frédéric Polier continue de croiser le fer pour un théâtre généreux et rebelle.
Daniel Vouillamoz: “Nous vivons l’époque du théâtre selfie”
Avec l’amour, la haine n’est jamais très loin. Acteur, auteur, metteur en scène mais aussi musicien, Daniel Vouillamoz effeuille volontiers la marguerite quand il parle de théâtre, cet « art pathétiquement inutile et pourtant essentiel ».
Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”
Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.
Jean-Luc Borgeat: “Le personnage, je ne sais pas ce que c’est”
Acteur, metteur en scène, écrivain, Jean-Luc Borgeat ne boude la parole que lorsqu’il se pose au bord d’un cours d’eau pour pêcher à la mouche.
Théâtre des Osses, théâtre de chair
On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.
Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises
En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.
Carole Epiney, névrosée à temps partiel
Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.
On ne peut pas être aimé par tout le monde
Difficile, l’exercice du casting? Pour comedien.ch, Nathalie Chéron, trente ans à chercher la perle rare, livre quelques « trucs » pour faire baisser la pression.
Il y a plus de compagnies que de films
Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.
Serge Martin cultive l’esprit d’équipe
Pour celui qui a créé sa propre école à Genève il y a maintenant plus de 30 ans, le théâtre reste une histoire de partage.