L’Empire des signes

Ils sont là, œuvrant dans les angles morts pourtant grouillant de vie ; sur le plateau, suspendus dans les cintres, s’affairant dans les coulisses, les ateliers ou dans le secret des loges. Ils habillent les corps et l’espace, scénographient, construisent, éclairent, composent, sonorisent, maquillent, filment, coiffent, photographient, peignent, coachent, tirent des fils narratifs, accompagnent. Doté.e.s de savoirs-faire uniques, ces magicien.ne.s de l’ombre mettent leurs compétences et leur créativité au service du spectacle, des acteur.ice.s et du public. Sans eux, rien n’advient. Pourtant leur parole est rare. Cette méconnaissance des métiers fondamentaux du théâtre et du cinéma est une hérésie. 

L’Empire des signes vous propose de basculer back-stage pour faire connaissance avec ces artisans, techniciens et créateurs-concepteurs souvent anonymes qui officient pour que la forme rencontre le(s) sens. Le témoignage d’un.e comédien.ne offrira un bref contre-point sur ces pratiques méconnues.

Déborah Helle, coordinatrice d’intimité 

[Acte I] Pour démarrer ce feuilleton d’entretiens, partons à la découverte d’un métier neuf qui nous vient tout droit d’Angleterre et des USA : coordinateur.ice d’intimité. Né il y a 6 ans, il a le vent en poupe et se développe avec l’évolution des mentalités. Pour l’instant, la genevoise Déborah Helle est la seule active en Suisse. Elle nous fait découvrir son métier, essentiel, délicat et parfois… ingrat.

L’actrice Isaline Prévost Radeff, vue récemment dans la série suisse Les Indociles réalisée par Delphine Lehericey, partage ensuite en quelques mots, son point de vue sur sa collaboration avec Déborah.

Article signé Laure Hirsig

© Neige Sanchez

Vous êtes Coordinatrice d’intimité. En quoi consiste votre métier ?

J’amène une structure professionnelle sur les tournages dans le but de cadrer les scènes d’intimité, ce que l’on fait depuis longtemps pour les cascades. Je suis alors une médiatrice entre la production, le département des costumes et celui de la mise en scène. Né en 2017 aux USA suite au mouvement #metoo, la coordination d’intimité a pour but de créer une culture de consentement, en chorégraphiant et en préparant les acteur.ice.s aux scènes impliquant de la nudité, des contacts physiques et intimes à la télévision et au cinéma.

Quels sont les critères pour qualifier une scène d’intimité” ?

Dans l’industrie du cinéma europeéen, l’intimité est souvent perçue sous le prisme de la sexualité. Formée chez les Anglo-Saxons, je considère que l’intimité est plus large que cela. En Angleterre, une scène impliquant un personnage dans une posture vulnérable est abordée et traitée avec le même dispositif que celui de l’intimité. Par exemple, une femme qui a ses règles, un accouchement ou encore une scène de nudité. Il m’arrive donc d’être sur le plateau même si il y a aucun contact physique.

Dans quel processus vous inscrivez-vous ?

C’est la production du film ou de la série qui décide de m’appeller. Mon processus de travail varie en fonction du projet, du contexte et de l’équipe avec laquelle je travaille. Il n’existe pas de recette toute faite lorsque l’on travaille avec l’humain. Je crée des exercices sur mesure pour répondre à la demande de la mise en scène tout en considérant les limites et les besoins des acteur.ice.s. Après, bien sûr, il y a un protocole de base.  Tout d’abord, l’analyse du scénario et des personnages :  Les scènes d’intimité sont souvent les plus floues. Une phrase comme « ils font l’amour passionnément » ne donne aucune indication précise. Je discute avec le/la réalisateur.ice afin de clarifier ces zones grises puis je pose des mots que j’illustre parfois d’un storyboard*. Cette étape me permet d’éclaircir la vision de la mise en scène, en détaillant les gestes et en évaluant le degré de nudité.

Une fois les scènes clarifiées, je communique et collabore avec les différents départements. Je me charge de commander le matériel nécessaire comme les cache-sexes, qui sont devenus obligatoires lorsqu’il y a un contact physique ou de la nudité partielle. Aujourd’hui, nous n’avons plus besoin de faire de nu intégral. Je ne suis pas là pour restreindre, mais pour que le cadre soit clair et sûr. Ces règles nous permettent de gagner en liberté et éviter que quelqu’un se sente agressé ou blessé, à l’instar des mesures de protection pour les scènes de cascade.

Je contacte ensuite les acteur.ice.s et agent.e.s individuellement et veille à ce que les contrats soient respectés. J’organise des répétitions, sans la présence du réalisateur.ice car le rapport de subordination induit que l’acteur.ice dise « oui » à la réalisation. Il est essentiel de ne pas inclure les metteur.e.s en scène à ce stade du processus où les peurs peuvent encore s’exprimer. Ainsi, les acteur.ice.s se sentent libre d’exprimer leurs craintes, leurs doutes. Dans cette situation, ma 2ème casquette – de coach de jeu – aide à faire des propositions alternatives. Le temps de répétition est un moment précieux car c’est là que le cadre de travail se construit et que je chorégraphie la scène. 

Quand j’arrive sur le plateau, je ne suis pas toujours bien accueillie par les équipes techniques car mon métier véhicule malheureusement de gros clichés. Je dois me montrer pédagogue et expliquer – surtout en Suisse parce qu’en Grande-Bretagne et USA mon rôle est habituel – que je ne suis pas l’équivalent d’un responsable covid ou de la police. Je fais de la médiation théâtrale ! 

Enfin, les scènes d’intimité sont tournéees en équipe réduite. Je travaille pour le bien-être des acteurs mais aussi pour celui des équipes techniques. Ce n’est pas facile de prendre le son au-dessus d’une scène de sexe ou de tenir sa caméra proche des corps. La coordination d’intimité offre un cadre de travail horizontal à l’ensemble des membres de l’équipe.

Le mouvement #metoo a-t-il contribué à l’explosion de votre métier ?

Oui, en 2016, j’ai fait un master en “Actor training et coaching” à la Royal Central School of Speech and Drama à Londres qui comprenait un module d’intimité, dirigé par Ita O’brien. Cette femme m’a permis de découvrir mon métier. Cette pionnière en Angleterre a réglé les scènes d’intimité de séries comme Sex Education et Normal People. À l’époque, on nous disait « c’est une corde de plus à votre arc mais ce n’est pas un débouché en soi». J’ai obtenu mon diplôme en 2017, exactement au moment où #metoo a explosé. D’ailleurs, j’avais écris ma thèse de Master sur la représentation et l’incarnation de personnages impliqués dans des scènes difficiles au cinéma. À l’époque, j’étais déjà habitée par ses questions éthiques et je m’interrogeais sur la manière d’aborder ces scènes avec tact et pédagogie. Je cherchais à créer des ponts entre la psychologie et le jeu. J’ai d’abord été engagée comme coach de jeu. J’ai alors aidé à régler des scènes de larmes, de violence, de suicide impliquant parfois une expérience traumatique, puis des scènes d’abus sexuels. Avant cela, si certaines scènes contenaient des violences sexuelles, on faisait appel à un coordinateur de cascades en focalisant tout sur le mouvement, sans aucune considération pour l’émotionnel. Une coordinatrice d’intimité apporte la dimension psychologique et veille à ce que l’acteur.ice, peu importe son âge ou son expérience, n’y laisse pas ses plumes.

Isaline Prevost sur le tournage des _Collines de sel_ d’A.Schild©Q.Grixt Oddo

Quel est votre lien aux acteur.ice.s ?

Avant la répétition, je rencontre individuellement les acteur.ice.s afin d’évaluer leurs besoins. En fonction de ceux-ci, je créé des exercices sur mesure qui les aideront en répétition à nourrir et appronfondir le lien entre leurs personnages. Ainsi, je connecte les acteur.ice.s par le jeu. Il est important d’établir une barrière très claire entre la réalité et la fiction. Je propose aussi des exercices basés sur le “oui / non” pour bien jauger le degré de consentement.

Lorsque je chorégraphie une scène, je suis attentive aux tensions dans le corps pour repérer les éventuels stress des interprètes. Il est impossible de jouer librement s’il y a des tensions dans le corps. Je dois mettre en place un climat de confiance en un laps de temps très court ; souvent la veille pour le lendemain. Parallèlement, je fais un rapport au réalisateur l’informant du travail mené en répétition et des potentiels obstacles ou alternatives. 

Le jour du tournage, nous montrons ce que nous avons préparé au réalisateur. S’il ou elle a un changement à communiquer, c’est le dernier moment pour le faire. Pendant le tournage, je suis discrète mais même si l’espace est exigu, je suis là, cachée quelque part. Je passe en priorité avec le chef opérateur et le son. Quand j’entends « coupez ! », je vais couvrir les acteurs avec des peignoirs. Une comédienne m’a dit un jour « ces 3 secondes où tu me recouvres sont tellement importantes ». Je n’ai pas envie qu’ils restent nus lorsqu’ils recoivent des indications entre les prises. 

Isaline Prevost sur le tournage des _Collines de sel_ d’A.Schild©Q.Grixt Oddo.

« Quand j’arrive sur le plateau, je ne suis pas toujours bien accueillie par les équipes techniques car mon métier véhicule malheureusement de gros clichés. »

La formation en coach d’intimité n’existe qu’en Angleterre et aux USA, est-ce le signe d’une profonde différence de mentalité ? 

Il n’existe pas encore de loi dans le cinéma suisse concernant les scènes d’intimité alors qu’en Angleterre et aux USA, les tournages sont réglementés par des protocoles légaux. Les scènes d’intimité sont communiquées dès le casting, avant même la signature des contrats. Notre industrie est plus petite alors forcément la législation n’est pas la même. Ici, nous avons encore beaucoup à créer mais je pense qu’il faut s’en réjouir. À me petite échelle, j’espère pouvoir apporter une réflexion plus large et complexe liée au genre et aux modèles de représentation.

« Je ramène toujours à une dimension imaginaire, au plaisir du jeu, même les scènes de violence. »

Arrive-t-il que votre intervention bride la charge érotique recherchée ?

Je pense au contraire qu’elle libère. Un cadre clair permet de se concentrer sur l’interprétation et la relation entre les personnages. Je précise toujours aux acteurs que c’est la réalisation qui va les diriger. Je suis là pour créer la chorégraphie et les accompagner dans ce processus. Je ne prends pas  les décisions finales donc si un comédien me questionne sur son personnage, je le renvoie vers la réalisation.

Avez-vous constaté des différences de réactions entre les femmes et les hommes ?

Cela dépend des générations. J’ai 31 ans, quand je travaille avec des gens plus jeunes que moi, il y a peu de divergences entre hommes et femmes. Cela semble évident pour tous que je sois là. Avec les gens de mon âge, ou plus âgés, les réactions sont plus inégales. Majoritairement, les hommes semblent rassurés par ma présence, comme si cela les aidait que quelqu’un pose les questions à leur place et les aide à guider leurs gestes ; mon rôle de médiatrice les soulage. Les femmes aussi semblent rassurées mais parfois avec une contrepartie tacite : « je suis contente que tu sois là mais à mes conditions ». Je dois donc veiller à recadrer les choses si cela arrive et bien expliquer le protocole. 

Côté réalisation, même si les questions d’intimité sont parfois prises à la légère, je n’ai jamais assisté à des abus de pouvoir. Même ceux qui travaillent depuis longtemps ont su m’accueillir avec humilité et curiosité. En clarifiant les scènes avec lesquelles ils ne sont pas toujours à l’aise, en verbalisant avec un vocabulaire qu’ils n’ont pas, je les soulage. L’un des règles de base lorsque l’on parle du corps est d’employer des mots d’anatomie. Je les soutiens pour leur projet comme n’importe quelle autre collaboratrice

Croquis de Déborah Helle

Votre métier exige-t-il un sens aigu de la psychologie ?

Je veille à anticiper les tensions, les potentiels conflits et le stress quand le temps manque et que les demandes fusent de tous les départements. Donc oui, cela me demande de faire preuve de tact et de délicatesse. Les moments de répétition sont précieux. Je contribue à amener de l’humanité dans ce que l’on appelle une industrie. Tant de paramètres sont nécessaires pour qu’un acteur entre dans une salle de repétition et que nous ayons 2 heures ensemble. Avant d’ouvrir ma porte, je me dis toujours : « je vais à la rencontre de quelqu’un ». 

Le sens de la psychologie me sert aussi dans l’analyse de texte et des relations entre les personnages. J’aime chorégraphier une scène dans le but que le propos devienne complexe et nuancé. Je suis précautionneuse et sérieuse mais je ramène toujours à une dimension imaginaire, au plaisir du jeu, même les scènes de violence. En répétition, je rends visible ce qu’on essaie de cacher, y compris la gêne. Je normalise la gêne, le fou rire nerveux. On brise la glace, puis je ramène à la concentration. Quand une scène intimité se termine, il arrive que certains acteurs s’écroulent dans mes bras.

Selon vous, votre métier – si neuf – est-il reconnu à sa juste valeur ?

Pas encore suffisament, non . Mon métier reste nimbé de mystère. J’espère que d’ci quelques temps nous pourrons tous regarder en arrière et sourire de cet ancien monde, de cette époque révolue où nous étions tous et toutes témoins des abus de pouvoir dans l’industrie du cinéma.

*storyboard : série de croquis réalisés avant un tournage pour visualiser les plans d’une séquence cinématographique.

Contre-point d’actrice – Isaline Prévost Radeff

 

Sur quel genre de contenu la production a-t-elle fait intervenir une coordinatrice d’intimité dans votre carrière ?

Déborah a été engagée pour chorégraphier précisément un acte sexuel sur un tournage.

Son intervention vous a-t-elle aidée ? Si oui, pourriez-vous préciser techniquement et psychologiquement à quel niveau ?

Oui. Techniquement on gagne du temps. Cela nous permet, en tant qu’acteur.ices, de pouvoir nous concentrer sur le jeu. Psychologiquement, cela nous décharge d’une quelconque gêne qui pourrait être occasionnée par ce type de scène et surtout, cela crée un environnement sécurisant.

Quelle principale qualité avez-vous relevé chez la coordinatrice d’intimité Déborah Helle ?

Sa capacité d’adaptation face aux différentes techniques de jeu et caractères des acteur.ices.

Pensez-vous qu’une coordinatrice d’intimité devrait systématiquement être intégrée aux tournages ? 

Oui. Sans aucun doute, c’est primordial.

Une telle présence vous a-t-elle parfois manqué ?

Oui, trop souvent.

 

Laure Hirsig est diplômée de l’École d’Art Estienne (Paris) en gravure et en Histoire de l’art. Cette passionnée de dessin fonde sa pratique sur l’incessant dialogue entre technique et création. De retour en Suisse, elle s’immerge dans le milieu théâtral et entretient aujourd’hui un rapport direct au plateau par la mise en scène et la dramaturgie.

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Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.

Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.

Xavier Loira, dandy cash

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.

Boubacar Samb, sentinelle sans tabou

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.

Carlo Brandt, l’homme renversé (II)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.

Carlo Brandt, l’homme renversé (I)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.

Isabelle Caillat au coeur de la crise

La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.

Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?

Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.

Alain Mudry, colosse au clair de lune

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.

Serge Valletti brise le glas à Avignon

Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.

Arblinda Dauti, la perle noire

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.

David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.

Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.

Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.

Jacques Michel, l’échappée belle

En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.

Lola Giouse, Miss en tropisme

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.

Un dernier café avec Michel Piccoli

L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.

“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”

Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.

Monica Budde, la voix libre

D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.

Braqueur de banques!

Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.

“L’avantage ici, c’est le Système D”

A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.

Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”

Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.

Théâtre des Osses, théâtre de chair

On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.

Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises

En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.

Carole Epiney, névrosée à temps partiel

Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.

Il y a plus de compagnies que de films

Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.