Véronique Mermoud, sa majesté des Osses (II)
Dans cette seconde partie, la grande dame de théâtre partage des points de vue très personnels sur son métier de comédienne et son rapport au monde. Approfondir la discussion confirme que rien n’est tiède dans la vie de Véronique. La nécessité de faire et dire le théâtre autrement la brûle. Le duo Mermoud-Sallin essaime sa propre vision théâtrale pour ne plus dépendre d’une commande, d’un metteur en scène, d’un contrat à honorer parce qu’il faut bien vivre après tout… Plus jamais ça ! Du haut de ses 77 ans, elle précise que « pour être libres, il a fallu la prendre, la liberté ». Personne ne la donne spontanément, cette liberté chérie, surtout pas aux insoumis.e.s. Véronique vient de partager là une évidence qui force mon respect et pique ma curiosité pour poursuivre l’échange.
De nos rencontres, je ressors marquée par sa flamme, un regard critique qui ne lâche rien, une certaine nostalgie et la fierté immense, même quand les illusions s’effritent, de ne trahir ni ses idéaux, ni ses convictions, ni ses amis.
Article signé Laure Hirsig
“Diotime et les lions” d’Henry Bauchau (1994-95) © Mario del Curto
Les tournées nous permettaient de rencontrer dans la campagne des gens qui se révélaient des passionné.e.s et lecteur.ice.s incroyables. Leur goût de la lecture – et ses vertus formatrices – a d’ailleurs peut-être été le sésame pour entrer dans un théâtre.
Quelle expérience théâtrale emblématique retenez-vous de votre carrière mythique ?
Avant d’être installées aux Osses, nous avons joué notre 1er spectacle Antigone de Sophocle dans les locaux de l’école d’Attalens pour les gens du village. Il faut savoir que dans ces campagnes, les gens votent très majoritairement UDC. Nous nous situions donc aux antipodes politiquement, mais ces 300 personnes se sont révélées curieuses, et sont peu à peu entrées dans le texte, dans l’histoire. Il y avait des silences de toute beauté… Nous avions atteint là, quelque chose d’indicible. Dans ma mémoire, ce souvenir est un moment de grâce. Pour moi, c’est ça l’acte fondateur de notre théâtre. Les tournées nous permettaient de rencontrer dans la campagne des gens, que certains politiciens traitaient à l’époque d’imbéciles, mais qui pour nous, se révélaient être des passionné.e.s et des lecteur.ice.s incroyables. Leur goût de la lecture – et ses vertus formatrices – a d’ailleurs peut-être été le sésame pour entrer dans le théâtre.
En tant que comédienne, j’ai un autre souvenir emblématique : interpréter Diotime et les lions, un monologue de 2 heures d’une beauté absolue d’Henry Bauchau. Pour moi, il y a un avant et un après. J’avais une cinquantaine d’années et devais interpréter une adolescente de 15 ans dont le grand-père est chasseur de lion. Pour devenir adulte, elle doit elle-même tuer un lion. Ce récit initiatique m’a beaucoup apporté en tant que femme en me questionnant à des endroits inédits. Ce texte a aussi bouleversé mon rapport à la mort car à la fin du récit, il est question d’un voyage initiatique sur le dos d’un buffle, qui conduit d’une marche pleine d’aplomb, de calme et d’indolence, à l’inéluctable. Il faudrait arriver à entrer dans la mort avec cet apaisement. Depuis ce spectacle, j’essaie d’y penser à la mort, tranquillement. À 50 ans on pense peu à la mort mais j’en ai maintenant 77. Il me reste quoi ? Environ 8 ans puisque les femmes vivent en moyenne jusqu’à 85 ans. 8 ans… ça se rapproche vachement quand même ! Il y a des morts tragiques, des morts rapides, des morts accidentelles certes, mais la mort nous attend tous. J’y pense beaucoup, ce qui m’aide à accepter la mort des autres. À mon âge beaucoup de gens meurent autour de moi. Mourir à 20 ans est terrible mais à partir de 75, 77, 80 ans, pourquoi vouloir absolument continuer ? Quand je suis allée en Inde, à Bénarès (actuelle Varanasi), j’ai vécu une expérience marquante en assistant à des crémations d’humains au bord du Gange. Là-bas se déroulent des rites funéraires ancestraux. Partout, des cadavres brûlent. Les corps sont retournés avec des fourches, on voit les yeux sortir des orbites. Tout autour, les gens prennent du bétel, crachent dans le feu après avoir chiqué. À côté, un taureau saillit une vache, des gamins hurlent, courent, rigolent et paf, on amène un corps de plus sur le bûcher. Pour nos esprits occidentaux matérialistes, cela peut paraître complètement dément mais finalement, ils ont raison : vie et mort sont intimement et entièrement entremêlées.
“Les Bas-fonds” de Maxime Gorki, m.e.s. Gisèle Sallin (2007-08) ©Isabelle Daccord
Julien Schmutz, Véronique Mermoud et Céline Nidegger dans “Thérèse Raquin” d’Emile Zola, m.e.s. Gisèle Sallin (2002-03) ©Isabelle Daccord
Revenons à votre pratique théâtrale, quand vous jouez, vous faites quoi ?
Je joue un personnage donc je ne suis pas Véronique. Néanmoins, je joue avec tout ce que je suis en tant que Véronique. Si je n’arrive pas à incarner le personnage dans l’imaginaire travaillé avec mon ou ma metteur.e en scène, alors je ne peux pas jouer parce que je joue Véronique, et que cela n’a aucun sens. Il faut qu’il y ait une distance. C’est obligatoire même si mes émotions et mon intelligence sont mises au service de la création d’un personnage. Il faut maintenir cet écart, tout en étant incarnée.
Cela arrive de ne pas rencontrer son personnage ? Si oui, que faire ?
Travailler. Ne pas abandonner avant de trouver. D’abord, il faut comprendre ce que l’on fait, ce que l’on dit, pourquoi on le fait et pourquoi on le dit. À partir du moment où tu as compris, tu dois lâcher, ne plus être dans la tête. Si tu restes dans la tête : c’est fini ! Le jeu passe par le corps, la voix, le sexe. Réfléchir pendant que tu joues empêche d’incarner, car tu réfléchis forcément en tant que Véronique.
Le pouvoir que l’acteur.ice exerce sur le public est proportionnel à sa responsabilité vis-à-vis de lui. Tu ne peux pas faire n’importe quoi.
Véronique Mermoud, Vincent Bonillo et Alfredo Gnasso dans “Mère courage” de Bertolt Brecht, m.e.s. Gisèle Sallin (2005-06) ©Isabelle Daccord
Le goût du risque serait-il, selon vous, un levier favorable au jeu ?
Oui. Tu es au bord du gouffre et il faut sauter. Certaines personnes n’y arrivent pas. C’est l’interprète qui amène le public à adhérer au spectacle ou non. Le public sent si tu arrives à incarner. Le silence est alors tellement compact, ç’en est presqu’effrayant tout en étant absolument jouissif. En te taisant, tu peux faire résonner le silence du public. Tu peux le faire durer. Ce pouvoir que l’acteur.ice exerce sur le public est proportionnel à sa responsabilité vis-à-vis de lui. Tu ne peux pas faire n’importe quoi. Si tu utilises mal ce pouvoir, si tu ne respectes pas le public, alors tu es vraiment nul.le, mais alors vraiment ! Je ne supporte pas les comédien.ne.s paresseux.ses qui ne vont pas où bout de leurs répliques et ne portent pas pleinement le sens. Je ne vais presque plus au théâtre à cause de cela.
Existe-t-il un rôle ou une expérience théâtrale que vous aimeriez vivre dans un avenir proche ?
Je ne tiens pas debout plus de 10 minutes sans souffrir. Il m’est donc devenu impossible de jouer. Savoir se retirer quand on n’y arrive plus est une exigence éthique, une ultime marque de respect pour le public, les metteur.e.s en scène et les partenaires de jeu. La dernière fois que j’ai joué, j’étais tellement mal que mes camarades étaient inquiet.e.s avant d’entrer en scène à cause de moi. Un soir, j’ai perdu l’équilibre et je suis tombée sur scène. Tout le monde a été traumatisé par cet incident et craignait soir après soir que je rechute. J’avais un tout petit rôle mais ma fragilité créait une inquiétude perpétuelle chez les autres. Je ne veux plus jamais provoquer cela.
Et puis le fait de perdre ma puissance vocale, cela ne me convient pas non plus. Je n’accepterai jamais de compenser ma voix que je ne peux plus projeter comme avant, avec un micro. Avoir ta voix quand tu es comédien.ne fait partie intégrante du travail.
J’ai tellement bien travaillé, j’ai porté tant de rôles extraordinaires que je ne suis ni frustrée, ni en manque. Décemment, je ne peux quand même pas pleurnicher alors que je me suis arrêtée à 67 ans…
Nourrissez-vous un désir de transmission, avez-vous un désir de passation ?
La saison prochaine, je vais faire quelque chose qui me plaît infiniment : donner un cours d’alexandrins pendant une semaine aux Osses. La nouvelle directrice, Anne Schwaller, va monter Le Misanthrope de Molière. Elle m’a demandé de former ses comédien.ne.s au jeu en alexandrins et cela me fait extrêmement plaisir. Je les ai prévenus que j’appartiens à la vieille école et qu’il va falloir être extrêmement rigoureux.ses. Ce n’est qu’en connaissant les règles par cœur, en travaillant assidûment la technique jusqu’à ce qu’elle devienne un réflexe que l’on arrive à s’approprier l’alexandrin. Une fois ce stade de maîtrise atteint, tu fais ce que tu veux, quel pied. J’adore ! Si tu joues les alexandrins vraiment justes, tu n’as presque plus besoin de les interpréter, ils se jouent par eux-mêmes. Quelle virtuosité d’écriture ! Et quelle connaissance de l’âme humaine, notamment chez Racine.
Les problèmes commencent – cela vaut pour le théâtre aussi – quand tu ne défends plus que ton ego. Or, les hommes et femmes politiques ne défendent que leur ego.
Véronique Mermoud en 1986 ©Malou Wattenhofer
Comment vous situez-vous politiquement au-delà de la sphère théâtrale, dans le monde ?
Je suis complètement écolo, je suis complètement désespérée, je suis complètement engagée, mais cela ne sert à rien : j’ai perdu…
Je me suis toujours battue, même encore récemment. Je fais partie d’une association de vieilles dames militantes écologistes, Les Aînées pour le climat. Nous sommes toutes âgées de plus de 65 ans. Nous avons porté plainte contre la Suisse estimant qu’elle ne remplit pas sa mission de protection des citoyen.ne.s suisses en matière d’écologie. L’état est censé remplir une mission qu’il contourne. Les autorités helvétiques ont refusé de nous entendre à Saint-Gall, à Berne, à Lausanne. Nous sommes donc allées à la CEDH* à Strasbourg et nous avons gagné. La Suisse a été condamnée pour inaction politique en mars dernier. Les juges qui avaient refusé de nous recevoir ont également été condamnés. Nous étions contentes ! Mais… cela ne sert à rien : le Conseil Fédéral vient de décider de ne pas entrer en matière. Voilà un nouveau camouflet pour la démocratie.
Bref ; je suis une vieille, de gauche, hyper déçue par ce qu’est devenue la gauche. Les idées de base ont été trahies et la ligne directrice déviée à force de concessions. J’aurais aimé que la gauche reste dans l’opposition au lieu d’accepter des alliances douteuses. La seule chose que la Suisse veut, que le monde veut c’est l’extrême droite ; par peurs, notamment la peur des étrangers. La seule chose que les dirigeants savent faire : mettre des barrières partout. Les mêmes schémas, les mêmes discours se répètent, inlassablement. J’ai vu et entendu les mêmes inepties au moment de la guerre du Vietnam, d’Algérie, etc. Rien ne change. Les problèmes commencent – cela vaut pour le théâtre aussi – quand tu ne défends plus que ton ego. Or, les hommes et femmes politiques ne défendent que leur ego. Ils n’en ont rien à faire du peuple. Le plus bel exemple du moment est Nétanyahou. Il fait ce qu’il veut en toute impunité. Il détruit un peuple, complètement. Il détruit aussi son propre peuple au passage car les otages vont tous y passer. 90% des politicien.ne.s agissent ainsi : à l’exemple de Trump, Poutine, et de tous les autres tyrans.
Je suis quelqu’un d’assez heureux, mais sans illusion. Pourtant, j’en avais beaucoup. Je pensais que le monde allait changer grâce à moi et à mon art…
Vous dites aller peu au théâtre, qu’est-ce qui, dans le champ artistique, stimule votre curiosité, vous redonne le sourire ?
L’opéra. Ma mère et mon frère aîné, fous d’opéra m’ont, dès mes 14 ans, emmenée au Grand théâtre de Genève voir les grandes œuvres de Mozart, de Verdi. J’adorais cela ! Quand je suis partie à Paris pour faire mes études, j’ai cessé d’y aller mais je me suis jurée que, si je vivais jusqu’à la retraite, j’irais à l’opéra dans chacune des villes où je voyagerai. Pour des raisons d’éthique écologique, je ne prends plus l’avion mais nous faisons des escapades en Europe avec Gisèle. Dernièrement, nous sommes allées à Venise, à Milan, en Allemagne. Nous avons vu un opéra dans chaque ville visitée. L’opéra me file la banane et m’arrache les larmes, même quand je ne comprends pas bien le texte, et bien que je ne sois pas très cultivée musicalement. J’admire tellement les chanteur.euse.s. Quand tu penses que les cordes vocales sont minuscules et qu’il n’y en a que deux… En plus de leur puissance vocale, ces virtuoses sont maintenant devenus d’excellent.e.s acteur.ice.s, j’en suis jalouse !
J’aime aussi la peinture. À Florence, nous sommes allées revoir le David. À la Fondation de l’Hermitage de Lausanne, j’ai récemment découvert Nicolas De Staël ; quelle splendeur !
Les musées, la musique, les villes… Plein de choses me donnent la patate. Je suis quelqu’un d’assez heureux, mais sans illusion. Pourtant, j’en avais beaucoup. Je pensais que le monde allait changer grâce à moi et à mon art… Et bien non, c’est fini avec l’âge. J’ai fait ce que j’ai pu et voilà. Maintenant que j’ai plus de temps, nous invitons régulièrement nos ami.e.s à passer des soirées délicieuses. Ce sont des moments de réflexion, des moments intelligents, généreux, tendres et affectueux. Avec le temps, j’ai appris à être bien, là où je suis.
*CEDH : Cour Européenne des Droits de l’Homme.
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Série “J’ai deux amours” (VI). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour cet ultime volet, Laure Hirsig parle écriture avec Mali Van Valenberg.
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Paroles de scénaristes : où en est la Suisse?
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
La Manufacture: la conquête de l’espace
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Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché
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Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.
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Isabelle Caillat au coeur de la crise
La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.
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Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce 5e volet, on croque dans une Prune qui ne compte pas pour des prunes!
Olivier Lafrance, entretien avec un vampire – Fatal(e)s IV
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Le comédien Olivier Lafrance se prête à ce jeu d’ombre.
“Je suis pour les quotas d’auteur.e.s suisses”
A la suite de notre enquête sur le statut de l’auteur.e en Suisse romande, le dramaturge et metteur en scène Julien Mages défend l’idée d’une écriture typiquement “suisse”.
Pour Camille Giacobino, le ciel peut attendre – Fatal(e)s III
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Amour et mort, deux thèmes que fréquente régulièrement Camille Giacobino, comme comédienne ou comme metteuse-en-scène.
Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?
Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.
Cédric Leproust, le Garçon et la Mort – Fatal(e)s II
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Au comédien Cédric Leproust de nous entraîner dans le territoire des ombres.
Julia Batinova, l’art de la fougue – Fatal(e)s
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig inaugure une nouvelle série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Première à s’y coller, la comédienne Julia Batinova.
Alain Mudry, colosse au clair de lune
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.
Serge Valletti brise le glas à Avignon
Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.
Arblinda Dauti, la perle noire
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.
David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.
Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.
Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.
Jacques Michel, l’échappée belle
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Françoise Boillat La Dame du lac – Le théâtre dans la peau (VI)
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Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Quatrième acte avec le comédien Sandro De Feo.
“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”
Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.
François Revaclier Le spirituel danse l’art – Le théâtre dans la peau (III)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Troisième acte avec le comédien François Revaclier.
Valérie Liengme La créature – Le théâtre dans la peau (II)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Deuxième acte avec la comédienne Valérie Liengme.
Joëlle Fontannaz La magnétique au magnéto – Le théâtre dans la peau (I)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Premier acte avec la comédienne Joëlle Fontannaz.
Monica Budde, la voix libre
D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.
Braqueur de banques!
Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.
“Molière écrit pour sauver les meubles”
Aussi à l’aise chez Molière que chez Ionesco, Michel Bouquet, 94 ans, a voué sa vie aux auteurs. Il les évoque ici.
“L’avantage ici, c’est le Système D”
A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.
“Il faut rester punk dans l’âme” – Cherchez l’enfant avec Fréderic Polier
Acteur, metteur en scène, raconteur d’histoires et tricoteur de fictions, Frédéric Polier continue de croiser le fer pour un théâtre généreux et rebelle.
Daniel Vouillamoz: “Nous vivons l’époque du théâtre selfie”
Avec l’amour, la haine n’est jamais très loin. Acteur, auteur, metteur en scène mais aussi musicien, Daniel Vouillamoz effeuille volontiers la marguerite quand il parle de théâtre, cet « art pathétiquement inutile et pourtant essentiel ».
Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”
Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.
Jean-Luc Borgeat: “Le personnage, je ne sais pas ce que c’est”
Acteur, metteur en scène, écrivain, Jean-Luc Borgeat ne boude la parole que lorsqu’il se pose au bord d’un cours d’eau pour pêcher à la mouche.
Théâtre des Osses, théâtre de chair
On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.
Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises
En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.
Carole Epiney, névrosée à temps partiel
Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.
On ne peut pas être aimé par tout le monde
Difficile, l’exercice du casting? Pour comedien.ch, Nathalie Chéron, trente ans à chercher la perle rare, livre quelques « trucs » pour faire baisser la pression.
Il y a plus de compagnies que de films
Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.
Serge Martin cultive l’esprit d’équipe
Pour celui qui a créé sa propre école à Genève il y a maintenant plus de 30 ans, le théâtre reste une histoire de partage.
Toutes les rencontres
Véronique Mermoud, sa majesté des Osses (I)
Entretien signé Laure Hirsig
Pierre Monnard, le cinéma et ses multiples ingrédients
Propos recueillis par Sami Kali
Dorothée Thébert, photographe de plateau – L’Empire des signes [Acte 4]
Entretien signé Laure Hirsig
« 200 francs, ça suffit ! » : Danger pour la RTS, la culture et la fiction
Propos recueillis par François Marin
Cyprien Colombo La vie n’est pas un long flow* tranquille
Article signé Laure Hirsig
Wave Bonardi et Julia Portier : Vertige de l’humour
Entretien signé Marie Lou Félix
Davide Brancato, king of the glam – Ubiquité (acte VII)
Entretien signé Laure Hirsig
Dominique Bourquin, les angles pas droits
Propos recueillis par Delphine Horst
Leon Salazar, le charme de l’ambivalence – Ubiquité (acte VI)
Entretien signé Laure Hirsig
Yvette Théraulaz : un peu, beaucoup ; à l’infini
Propos recueillis par Marie Lou Félix
Entretien avec Danielle Milovic – L’Empire des signes [Acte 3]
Entretien signé Laure Hirsig
Arcadi Radeff, la quête instinctive
Propos recueillis par Sami Kali
Maurice Aufair, acteur découvreur
Propos recueillis par Marie-Lou Félix
Entretien avec Amélie CHÉRUBIN – Ubiquité [Acte 5]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Pierre Audétat – L’Empire des signes [Acte 2]
Entretien signé Laure Hirsig
DIANE ALBASINI : Une Artiste aux Mille Facettes
Entretien signé Anne Thorens
Entretien avec Charlotte Chabbey, l’esprit collectif
Propos recueillis par Sami Kali
Entretien avec CAMILLE MERMET, son pluriel des familles
Propos recueillis par Delphine Horst
Entretien avec avec Déborah Helle – L’Empire des signes [Acte 1]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec avec Stéphane Rentznik- Ubiquité [Acte IV]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Anna PIERI ZUERCHER – Ubiquité [Acte III]
Entretien signé Laure Hirsig
Djemi Pittet Sané: Respirer à la Racine
Propos recueillis par Marie Lou Félix
Entretien avec Nastassja Tanner – Ubiquité [Acte II]
Entretien signé Laure Hirsig
Isabelle Vesseron, l’utopie à tout prix – Rétrofuturiste (II)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Deuxième épisode avec la comédienne Isabelle Vesseron.
Nicole Borgeat, serial thrilleuse
Portrait de la réalisatrice signé Laure Hirsig,
Entretien avec Marie Ripoll
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Wissam Arbache ¦ Ubiquité [Acte I]
Entretien signé Laure Hirsig
Claire Darnalet et Yvan Rihs | Le génie des ingénu.e.s [Acte IV]
Pour clore le feuilleton Le Génie des ingénu.e.s (IV), la parole passionnée de Claire Darnalet, 21 ans, élève en 1ère année à La Manufacture* […]
Valeria Bertolotto et Tobia Giorla ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte III]
Entretiens signés Laure Hirsig
Safi Martin-Yé bouillonne de cultureS
Portrait de la comédienne signé Laure Hirsig,
Lokman Debabeche et Nathalie Lannuzel ¦ Le génie des ingénu.e.s” [acte II]
Suite du feuilleton avec Lokman Debabeche. À 23 ans, il démarre sa 3ème année à l’école des Teintureries de Lausanne, enrichi par un parcours personnel qui associe turbulence et sagesse […]
Laurence Perez: Scène suisse, un pont pour danser en Avignon
L’an prochain, Laurence Perez cédera les rênes de « Sélection suisse en Avignon » à Esther Welger-Barboza. En attendant, l’actuelle directrice artistique et exécutive couve une ultime volée dont elle défend avec détermination la singularité.
Liv Van Thuyne et Serge Martin ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte I]
Pour inaugurer ce feuilleton, je m’entretiens avec Liv Van Thuyne, 22 ans, élève de 1ère année à l’école Serge Martin. Malgré son jeune âge, elle s’est déjà frottée au large spectre des arts, sensible aux subtilités qu’offre chacun d’eux. En écho, la magie de la pensée concentrée du maître Serge Martin, qui dit tant en si peu de mots.
Le théâtre-zèbre de Marielle Pinsard
Marielle Pinsard m’a offert mon premier plongeon théâtral. Alors que l’année 2001 allait s’éteindre, Marielle mettait le feu aux poudres avec Comme des couteaux, pièce dont elle était à la fois l’auteure et la metteure en scène.
Michel Vinaver, homme de l’être
Dramaturge et écrivain, mais aussi ancien chef d’entreprise, Michel Vinaver s’est éteint ce 1er mai à 95 ans. En hommage, les extraits d’un entretien accordé il y a quelques années.
Bienvenue dans la 4e dimension de Lucas Savioz! – Rétrofuturiste (VI)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce sixième volet, on traverse l’écran en compagnie de Lucas Savioz.
Faim de séries? La RTS mijote petits et grands plats…
Pandémie ou pas, la loi des séries continue de s’imposer en Suisse comme ailleurs. Entre audaces calculées et contraintes diverses, la RTS trace sa voie dans un univers qui est aussi synonyme d’emplois.
Guillaume Prin, pour un théâtre nomade fait maison – Rétrofuturiste (V)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce cinquième épisode, on embarque à bord du camion-théâtre de Guillaume Prin.
Jean-Louis Johannides, into the wild – Rétrofuturiste (IV)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce 4e volet, on part à la conquête des grands espaces aux côtés de Jean-Louis Johannides.
Alain Borek fait jeu de tout bois – Rétrofuturiste (III)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Ce troisième volet donne la parole au comédien Alain Borek.
Isabelle Vesseron, l’utopie à tout prix – Rétrofuturiste (II)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Deuxième épisode avec la comédienne Isabelle Vesseron.
Lucie Zelger ou l’art du contrepoint – Rétrofuturiste (I)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Un voyage des racines jusqu’à l’horizon qu’inaugure la comédienne Lucie Zelger.
Mali Van Valenberg se mêle au vent
Série “J’ai deux amours” (VI). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour cet ultime volet, Laure Hirsig parle écriture avec Mali Van Valenberg.
Alexandra Marcos, voix double
Série “J’ai deux amours” (V). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce nouveau volet, Laure Hirsig suis les “voies” d’Alexandra Marcos.
Paroles de scénaristes : où en est la Suisse?
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
La Manufacture: la conquête de l’espace
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché
Série “J’ai deux amours” (IV). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile le “double je” de Sébastien Ribaux.
Delphine Lanza, au Pays des merveilles
Série “J’ai deux amours” (III). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile les “multiples palettes” de Delphine Lanza.
Noémie Griess, au plateau et au micro
Série “J’ai deux amours” (II). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce deuxième volet, Laure Hirsig échange avec Noémie Griess sur ce “double jeu”.
Garance La Fata, l’esprit boomerang
Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.
Joël Hefti, portrait extérieur
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce sixième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Joël Hefti.
Roberto Garieri, de chair et de mots
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce cinquième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Garieri.
Le parler swing de Roberto Molo
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.
Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.
Aux Teintureries, Nathalie Lannuzel fait “bouger les lignes”
Ouverte en 1997 sous l’impulsion de François Landolt, l’école supérieure de théâtre Les Teintureries à Lausanne cultive l’altérité et valorise l’audace. Rencontre avec sa directrice artistique, Nathalie Lannuzel.
Xavier Loira, dandy cash
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.
Boubacar Samb, sentinelle sans tabou
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.
Carlo Brandt, l’homme renversé (II)
Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.
Carlo Brandt, l’homme renversé (I)
Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.
Julia Perazzini chatouille l’invisible – Fatal(e)s VI
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce dernier volet, elle se laisse entraîner par la comédienne Julia Perazzini dans les limbes de l’enfance.
Isabelle Caillat au coeur de la crise
La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.
Prune Beuchat, comme un ouragan – Fatal(e)s V
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce 5e volet, on croque dans une Prune qui ne compte pas pour des prunes!
Olivier Lafrance, entretien avec un vampire – Fatal(e)s IV
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Le comédien Olivier Lafrance se prête à ce jeu d’ombre.
“Je suis pour les quotas d’auteur.e.s suisses”
A la suite de notre enquête sur le statut de l’auteur.e en Suisse romande, le dramaturge et metteur en scène Julien Mages défend l’idée d’une écriture typiquement “suisse”.
Pour Camille Giacobino, le ciel peut attendre – Fatal(e)s III
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Amour et mort, deux thèmes que fréquente régulièrement Camille Giacobino, comme comédienne ou comme metteuse-en-scène.
Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?
Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.
Cédric Leproust, le Garçon et la Mort – Fatal(e)s II
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Au comédien Cédric Leproust de nous entraîner dans le territoire des ombres.
Julia Batinova, l’art de la fougue – Fatal(e)s
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig inaugure une nouvelle série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Première à s’y coller, la comédienne Julia Batinova.
Alain Mudry, colosse au clair de lune
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.
Serge Valletti brise le glas à Avignon
Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.
Arblinda Dauti, la perle noire
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.
David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.
Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.
Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.
Jacques Michel, l’échappée belle
En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.
Lola Giouse, Miss en tropisme
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.
Françoise Boillat La Dame du lac – Le théâtre dans la peau (VI)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Sixième acte avec la comédienne Françoise Boillat.
Un dernier café avec Michel Piccoli
L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.
Julien TSONGAS Préda(c)teur- Le théâtre dans la peau (V)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Cinquième acte avec le comédien Julien Tsongas.
Sandro De Feo Mutant mutin mutique-Le théâtre dans la peau (IV)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Quatrième acte avec le comédien Sandro De Feo.
“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”
Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.
François Revaclier Le spirituel danse l’art – Le théâtre dans la peau (III)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Troisième acte avec le comédien François Revaclier.
Valérie Liengme La créature – Le théâtre dans la peau (II)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Deuxième acte avec la comédienne Valérie Liengme.
Joëlle Fontannaz La magnétique au magnéto – Le théâtre dans la peau (I)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Premier acte avec la comédienne Joëlle Fontannaz.
Monica Budde, la voix libre
D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.
Braqueur de banques!
Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.
“Molière écrit pour sauver les meubles”
Aussi à l’aise chez Molière que chez Ionesco, Michel Bouquet, 94 ans, a voué sa vie aux auteurs. Il les évoque ici.
“L’avantage ici, c’est le Système D”
A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.
“Il faut rester punk dans l’âme” – Cherchez l’enfant avec Fréderic Polier
Acteur, metteur en scène, raconteur d’histoires et tricoteur de fictions, Frédéric Polier continue de croiser le fer pour un théâtre généreux et rebelle.
Daniel Vouillamoz: “Nous vivons l’époque du théâtre selfie”
Avec l’amour, la haine n’est jamais très loin. Acteur, auteur, metteur en scène mais aussi musicien, Daniel Vouillamoz effeuille volontiers la marguerite quand il parle de théâtre, cet « art pathétiquement inutile et pourtant essentiel ».
Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”
Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.
Jean-Luc Borgeat: “Le personnage, je ne sais pas ce que c’est”
Acteur, metteur en scène, écrivain, Jean-Luc Borgeat ne boude la parole que lorsqu’il se pose au bord d’un cours d’eau pour pêcher à la mouche.
Théâtre des Osses, théâtre de chair
On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.
Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises
En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.
Carole Epiney, névrosée à temps partiel
Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.
On ne peut pas être aimé par tout le monde
Difficile, l’exercice du casting? Pour comedien.ch, Nathalie Chéron, trente ans à chercher la perle rare, livre quelques « trucs » pour faire baisser la pression.
Il y a plus de compagnies que de films
Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.
Serge Martin cultive l’esprit d’équipe
Pour celui qui a créé sa propre école à Genève il y a maintenant plus de 30 ans, le théâtre reste une histoire de partage.