Cyprien Colombo
La vie n’est pas un long flow* tranquille
Silhouette musculeuse et visage volontaire, Cyprien s’approche d’un pas décidé et une petite voix intérieure me rappelle : la 1ère fois que je l’ai vu, c’était dans son solo de sortie à La Manufacture** en 2015. Il était déjà solidement campé. 9 ans plus tard, il s’avance souriant, avenant. Il semble à l’aise. Tant mieux car on ne se connaît pas, ou si peu. Après notre entretien, j’associerai ce haut potentiel énergétique autant au doute et à l’inquiétude, qu’à la fougue et la foi. Dialoguer sur son métier d’acteur a dévoilé de lui une sensibilité insoupçonnée, que son parcours de vie explique. Le théâtre une évidence pas évidente, qu’il talonne sans relâche, en bravant les vents contraires.
Article signé Laure Hirsig
© Alexandre Marquand
J’ai toujours été écartelé entre mon rêve et la réalité. Je n’ai pas pu m’y plonger entièrement
Dans la lignée des entêté.e.s
Cyprien grandit entouré de fortes personnalités. Telles qu’il les décrit, les membres de sa famille sont des êtres entiers, pas du genre à mettre de l’eau dans leur vin. Cyprien semble taillé dans le même bois.
Le grand-père sculpte des œuvres monumentales, écrit des pièces et met en scène sa famille. En témoignent quelques Super 8 conservés par l’entourage. Le patriarche jouit d’un charisme imposant – presqu’encombrant – pour les hommes qui lui succèdent.
Le père grandit dans l’ombre de son géniteur et peine à s’accomplir artistiquement. Cyprien confie un souvenir révélateur : « dans les films familiaux, on voit mon père aider mon grand-père à porter ses énormes sculptures. Puis mon grand-père mettre en scène mon père qui, avec son regard bleu intense, ses cheveux blonds et sa barbe incarnait de merveilleux moujiks. C’est lui, mon père, qui me pousse à écouter mes rêves. »
La mère de Cyprien se montre inconsciemment plus ambigüe. Cette passionnée de littérature bouffe cinq livres par semaine et repeint sa chambre en rouge et noir, en parfaite groupie de Stendhal. À 20 ans, elle met toute son âme dans un roman de 300 pages et envoie son manuscrit chez Plon. Une seule et misérable voix manque pour qu’il ne passe le cap de l’édition. Elle vit cet échec comme un drame et cesse brutalement l’écriture. Depuis, elle conserve le goût amer d’un raté artistique qui l’empêche d’accompagner pleinement son fils dans sa voie.
Enfance tchékhovienne
Les choix de vie aussi sont tranchés chez les Colombo. Alors que Cyprien entame sa pré-adolescence, son père décide de quitter la banlieue parisienne pour retaper un corps de ferme à 200 km de là. Toute la famille est absorbée dans ce projet et précipitée en Province. Cyprien passe ses étés sur les toitures à porter des sacs de 40 kilos ; travaux de force auxquels il doit sa silhouette charpentée. Transposé dans un nouveau biotope à l’âge où l’on brasse les premières questions existentielles, le jeune homme assume l’évidence : « qu’est-ce que j’aimais faire enfant ? Le clown ! ». Regretter de ne pas avoir essayé l’effraie plus que d’échouer, alors il s’engage sur un chemin escarpé, ôtant régulièrement les petits cailloux qui se glissent dans ses chaussures et font boiter sa confiance pour entamer une vaillante épopée théâtrale.
1ère station à 18 ans. Il s’inscrit au Cours Florent sans pouvoir se payer un studio dans la capitale. Le réveil sonne à 5h30. À 9 heures, il est à Paris. Il tient ce rythme jusqu’à l’épuisement des ressources financières puis suspend ses rêves pour un temps.
2ème station à 22 ans. Il a alors assez économisé pour retourner à Paris. Il joue dans deux troupes amateures. Ossip dans Platonov de Tchekhov est le premier personnage qu’il interprète, emmitouflé dans une vraie peau de lapin odorante à souhait. L’année suivante, il intègre le Conservatoire du 17ème arrondissement tout en créant sa boîte en parallèle pour gagner sa vie. « J’ai toujours été écartelé entre mon rêve et la réalité. Je n’ai pas pu m’y plonger entièrement ».
3ème station à 27 ans, lorsqu’il intègre à La Manufacture habité d’un désir surdimensionné. « J’ai commencé le théâtre tard parce que j’ai dû travailler ».
Bas le stress
De cette époque, Cyprien se remémore, entre autres flash-backs, les conseils déterminants qu’Hippolyte Girardot lui transmettra lors d’un stage ÉCAL*** Manufacture : « ton personnage est là, détendu. Tout à coup, il se la joue poète maudit, pris dans son vague à l’âme ». C’est le déclic pour l’apprenti acteur : « ces quelques mots m’ont plongé dans un état… royal ! J’ai déclamé une tirade d’Antiochus qui est venue percuter son indication. Bien dirigé, mon esprit s’est libéré du stress. Ce jour-là, j’ai appris qu’il est nécessaire de se foutre la paix mentalement pour aller puiser dans une réserve qui est là. Toutes les réponses sont là. La difficulté est d’y accéder. Je suis en recherche permanente de mon identité artistique. Pour la cerner, je dois d’abord lâcher, lâcher, lâcher. Ce n’est que lorsque j’échappe au stress que je sais quelle voie emprunter »
Quelques années plus tard, une expérience professionnelle résonne avec ce souvenir fondateur. Il remplace un comédien dans un spectacle de la compagnie française Les Chiens de Navarre. Pour cette reprise de rôle, il apprend méthodiquement le parcours dans son salon, comme un sportif visualise l’épreuve à venir. La pression monte ; la tournée commence aux Bouffes du Nord à Paris. À la dernière minute, une scène change, le parcours préparé n’est plus raccord. Il doit le réécrire. « Évidemment, je flippe. Le metteur en scène me dit : “moi j’ai confiance. C’est le public qui tranchera, pas moi”. Grâce à cette phrase qui paraît triviale, une partie de mon cerveau s’est instantanément libérée. À la Première, une sorte de filtre noir s’est déposé sur mon esprit. J’ai exécuté ma partition comme une machine. J’hallucinais moi-même de ce que j’étais en train de faire, mais cela semblait fonctionner. Le nerf principal a été d’enlever le manque de confiance et d’utiliser tous mes outils en étant déstressé ».
Décrocher le cerveau, juste dire la réplique et s’ancrer dans le présent pour être authentique : voilà l’état d’intense présence au monde qui le rend accro au jeu théâtral.
Le nerf principal a été d’enlever le manque de confiance et d’utiliser tous mes outils en étant déstressé
Image du film “Baccara”de Cyprien Colombo©Arnaud Huguenin
Cyprien et Chris Hartmann sur le tournage de “There Were Cowboys”,
réal. de J.Holdener©Robin Bressoud
On n’est pas là pour discuter, on est là pour prendre la parole ! Quand tu prends la parole, tu n’adresses pas la réplique de la même manière à tes partenaires de jeu, le texte ne résonne pas de la même façon
Parcours vital
« À la sortie de La Manufacture, c’est comme si j’étais arrivé au bout de quelque chose. Le challenge de réussir une école étant atteint, me voilà reparti sur le chemin sans objectif précis mais avec la volonté intacte de jouer. Ça, ça ne veut pas partir… Drôle de gangrène ».
Sa forte capacité d’abandon s’accompagne d’une logique porosité aux émotions des autres. Or, sa vie professionnelle va le dévier des siennes à un moment crucial. Son père décède subitement juste après la reprise de son solo à L’Arsenic. « Il est parti en une semaine ; c’était affreux. Impossible de rejouer mon solo après sa mort. Heureusement, il a pu voir la version présentée à La Manufacture. Pour moi, il a tout vu. Alors que je traversais ce deuil, j’étais engagé pour un spectacle. L’endroit de travail où j’ai été mis la metteure en scène s’est révélé angoissant. Je n’entendais que des : “non, tu ne peux pas faire ça” sans recevoir d’indications claires. Comme je ne jouis pas d’une confiance aveugle en moi, si l’on me répète sans cesse “ça, tu ne peux pas”, je me tétanise. »
Une autre expérience confronte Cyprien aux aléas du métier. « Mon fils venait de naître, j’étais obligé de me questionner sur ce que je voulais pour lui. J’ai dû prendre de la distance et mes responsabilités. Avec l’âge, j’apprends à assumer les risques et à reconnaître que le problème ne vient pas des autres mais de moi. Peut-être que j’idéalise, ce qui engendre de la frustration. J’ai fantasmé sur Jim Carrey et Louis de Funès, alors quand j’entends : “j’arrête de surjouer”, j’ai l’impression de me recroqueviller. La comédie est si difficile à jouer, pourtant elle n’est pas valorisée. J’ai toujours aimé faire le clown et je fais du théâtre tout simplement parce que j’aime jouer. Impossible de me sortir cette évidence de la tête. J’ai parfois l’impression qu’il faut se justifier avec des discours cérébraux. Genre : je fais du théâtre parce que j’aime l’humain. Moi je suis trivial, j’aime jouer. Je mets volontiers mon jeu au service de personnes qui elles, veulent parler d’humanité. Je veux bien être l’outil, être dirigé, explorer un point de vue qui n’est pas le mien. Être sincère avec soi-même permet de rayonner de manière différente et déclencher de nouvelles rencontres professionnelles. »
Cyprien avec J.Lepers, N.Bouchaud, A.Sourdillon, S.Andoura et C.Bothorel dans “Un ennemi du peuple” m.e.s. J-F. Sivadier©J-L. Fernandez
Kiff total
Celle qu’il vit avec Jean-François Sivadier est déterminante : « sous ses airs malicieux se cache un homme d’une absolue gentillesse. À La Manufacture, il nous a appris à jouer du Shakespeare comme jamais. Par la suite, j’ai travaillé avec lui dans Un ennemi du peuple de Ibsen. Il a amené la pièce à un tel niveau… Sivadier fait un théâtre dramatique avec une telle générosité dans le jeu, qu’il en devient explosif, brûlant, jouissif, réjouissant. Sous sa direction, tu ne te caches pas de faire du théâtre ; c’est le théâtre que j’aime ! On n’est pas là pour discuter, on est là pour prendre la parole ! Quand tu prends la parole, tu n’adresses pas la réplique de la même manière à tes partenaires de jeu, le texte ne résonne pas de la même façon. Tu peux décrocher ton cerveau, le texte vient dans un flux libre, avec le souffle. »
Souffle qui a parfois fait défaut à Cyprien, asthmatique. Parce qu’il n’est pas du genre à céder à la fatalité, pratiquer l’apnée l’aide à développer sa cage thoracique. Et parce qu’il n’est pas non plus du genre à faire dans la demi-mesure, à 30 ans, après la lecture de Portrait d’un coureur de fond de Murakami, il achète des baskets et se lance dans la course à pieds. Comme dans tout ce qu’il entreprend, il s’acharne, jusqu’à participer au Marathon de Lausanne.
Son endurance s’applique aussi à sa passion pour le cinéma. Grâce à un sens inné du système D ; il réalise Serge, moyen-métrage de 28 minutes écrit avec l’aide de Raphaël Vachoux, son comparse. « J’ai toujours eu du mal à avec le papier alors je donnais des idées et il écrivait, comme un scripte. Concevoir, tourner, monter, composer le sound-design. J’aime ce côté mille-feuilles du cinéma ». Serge commence par l’histoire d’un réalisateur et de son scénariste qui tentent de faire un film, puis débute une seconde fiction : le film dont le duo parle. « Raphaël et moi jouons ces deux personnages. Marie Fontannaz, Estelle Bridet, Tibor Ockenfels et Jérôme Chapuis interviennent dans la 2ème partie. À la fin seulement, on comprend que l’on est dans la tête d’un petit personnage, Serge, qui rêve de faire du cinéma ». Serge, personnage métaphysique que Cyprien réactive régulièrement, cristallise ses obsessions : la solitude, une forme d’auto-dérision et la volonté farouche d’y arriver.
L’infatigable Cyprien remet le métier sur l’ouvrage pour son 2ème film, Baccara, dont l’intrigue tient en haleine une nuit dans une station-service. Depuis l’habitacle de son véhicule, un chauffeur de taxi aspirant rappeur – interprété par Cyprien lui-même – est traversé de questions existentielles. Isolé dans son remue-méninges, il incarne une forme de solitude exacerbé par la présence des autres. « J’ai utilisé beaucoup de voix-off. Mon personnage est ainsi mis en scène en creux, par les clients qui lui parlent ou par la radio. Je ne voulais pas suivre une forme de narration romanesque. L’acteur et ami Arnaud Huguenin, qui m’aide à la régie, joue un pompiste qui n’a pas de texte, puis un client qui parle mais que l’on ne voit pas. »
Concevoir, tourner, monter, composer le sound-design. J’aime ce côté mille-feuilles du cinéma
Cyprien et Antoine Favre sur le tournage de “Baccara”©Arnaud Huguenin
Musique d’avenir
Interrogé sur ses désirs, Cyprien s’enflamme. « Au théâtre j’aimerais refaire un solo et écrire un album de rap avec de l’opéra dedans. J’aimerais aussi trouver des partenaires. Je suis un peu fatigué de faire cavalier seul ou de solliciter les amis. À 38 ans, je me sens entre-deux, tiraillé. Nous avons tous un karma mais je ne pense pas que l’on soit prédestiné.e. Je crois au travail ».
Son prochain challenge ; canaliser ses désirs car Cyprien aime tout : le jeu, la réalisation, le chant lyrique, le chant pop, le rap. La musique, omniprésente imprègne l’ensemble de ses champs d’action. « J’ai toujours aimé le rap. J’adore Kery James qui produit un rap conscient, qui fait réfléchir, tantôt blanc tantôt noir. Il a commencé à rapper à 14 ans et continue à rapper en français. Il fait partie des gens qui viennent du ghetto et restent eux-mêmes sans s’embourgeoiser ; je trouve ça noble. Le lien entre le rap et le théâtre, c’est le flow. En 2018, dans le cadre de la Fête de la musique, j’ai franchi le pas en répondant à une commande. Un orchestre de Renens cherchait un rappeur intéressé à écrire pour des enfants. J’ai pondu 7 minutes de lyrics pour ce Rap symphonique. Je me relevais la nuit pour travailler. Je me demande si je n’ai pas été un musicien dans une autre vie. J’ai appris tout seul le piano, puis la guitare, j’adore le chant lyrique. En fin année, je suis engagé par Opéralab à Genève pour un rôle parlé-chanté. Il me tarde de chercher ce nouveau flow. Je vais y aller pleinement, sans me censurer, puis j’enlèverai des couches pour trouver l’émotion. »
À n’en pas douter, Cyprien Colombo ne s’économise pas. Il se donne à fond avec l’endurance d’un coureur de fond. Et quand l’intransigeance rencontre l’intensité, le seul compagnon reste l’horizon.
* flow : anglicisme. Débit, rythme et manière de déclamer un texte dans le rap et le slam.
** La Manufacture : Haute école des arts de la scène, basée à Lausanne.
*** ÉCAL : École Cantonale d’Art de Lausanne.
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Cédric Leproust, le Garçon et la Mort – Fatal(e)s II
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Au comédien Cédric Leproust de nous entraîner dans le territoire des ombres.
Julia Batinova, l’art de la fougue – Fatal(e)s
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig inaugure une nouvelle série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Première à s’y coller, la comédienne Julia Batinova.
Alain Mudry, colosse au clair de lune
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Serge Valletti brise le glas à Avignon
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Arblinda Dauti, la perle noire
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Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Cinquième acte avec le comédien Julien Tsongas.
Sandro De Feo Mutant mutin mutique-Le théâtre dans la peau (IV)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Quatrième acte avec le comédien Sandro De Feo.
“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”
Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.
François Revaclier Le spirituel danse l’art – Le théâtre dans la peau (III)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Troisième acte avec le comédien François Revaclier.
Valérie Liengme La créature – Le théâtre dans la peau (II)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Deuxième acte avec la comédienne Valérie Liengme.
Joëlle Fontannaz La magnétique au magnéto – Le théâtre dans la peau (I)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Premier acte avec la comédienne Joëlle Fontannaz.
Monica Budde, la voix libre
D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.
Braqueur de banques!
Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.
“Molière écrit pour sauver les meubles”
Aussi à l’aise chez Molière que chez Ionesco, Michel Bouquet, 94 ans, a voué sa vie aux auteurs. Il les évoque ici.
“L’avantage ici, c’est le Système D”
A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.
“Il faut rester punk dans l’âme” – Cherchez l’enfant avec Fréderic Polier
Acteur, metteur en scène, raconteur d’histoires et tricoteur de fictions, Frédéric Polier continue de croiser le fer pour un théâtre généreux et rebelle.
Daniel Vouillamoz: “Nous vivons l’époque du théâtre selfie”
Avec l’amour, la haine n’est jamais très loin. Acteur, auteur, metteur en scène mais aussi musicien, Daniel Vouillamoz effeuille volontiers la marguerite quand il parle de théâtre, cet « art pathétiquement inutile et pourtant essentiel ».
Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”
Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.
Jean-Luc Borgeat: “Le personnage, je ne sais pas ce que c’est”
Acteur, metteur en scène, écrivain, Jean-Luc Borgeat ne boude la parole que lorsqu’il se pose au bord d’un cours d’eau pour pêcher à la mouche.
Théâtre des Osses, théâtre de chair
On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.
Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises
En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.
Carole Epiney, névrosée à temps partiel
Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.
On ne peut pas être aimé par tout le monde
Difficile, l’exercice du casting? Pour comedien.ch, Nathalie Chéron, trente ans à chercher la perle rare, livre quelques « trucs » pour faire baisser la pression.
Il y a plus de compagnies que de films
Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.
Serge Martin cultive l’esprit d’équipe
Pour celui qui a créé sa propre école à Genève il y a maintenant plus de 30 ans, le théâtre reste une histoire de partage.
Toutes les rencontres
Dorothée Thébert, photographe de plateau – L’Empire des signes [Acte 4]
Entretien signé Laure Hirsig
« 200 francs, ça suffit ! » : Danger pour la RTS, la culture et la fiction
Propos recueillis par François Marin
Wave Bonardi et Julia Portier : Vertige de l’humour
Entretien signé Marie Lou Félix
Davide Brancato, king of the glam – Ubiquité (acte VII)
Entretien signé Laure Hirsig
Dominique Bourquin, les angles pas droits
Propos recueillis par Delphine Horst
Leon Salazar, le charme de l’ambivalence – Ubiquité (acte VI)
Entretien signé Laure Hirsig
Yvette Théraulaz : un peu, beaucoup ; à l’infini
Propos recueillis par Marie Lou Félix
Entretien avec Danielle Milovic – L’Empire des signes [Acte 3]
Entretien signé Laure Hirsig
Arcadi Radeff, la quête instinctive
Propos recueillis par Sami Kali
Maurice Aufair, acteur découvreur
Propos recueillis par Marie-Lou Félix
Entretien avec Amélie CHÉRUBIN – Ubiquité [Acte 5]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Pierre Audétat – L’Empire des signes [Acte 2]
Entretien signé Laure Hirsig
DIANE ALBASINI : Une Artiste aux Mille Facettes
Entretien signé Anne Thorens
Entretien avec Charlotte Chabbey, l’esprit collectif
Propos recueillis par Sami Kali
Entretien avec CAMILLE MERMET, son pluriel des familles
Propos recueillis par Delphine Horst
Entretien avec avec Déborah Helle – L’Empire des signes [Acte 1]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec avec Stéphane Rentznik- Ubiquité [Acte IV]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Anna PIERI ZUERCHER – Ubiquité [Acte III]
Entretien signé Laure Hirsig
Djemi Pittet Sané: Respirer à la Racine
Propos recueillis par Marie Lou Félix
Entretien avec Nastassja Tanner – Ubiquité [Acte II]
Entretien signé Laure Hirsig
Isabelle Vesseron, l’utopie à tout prix – Rétrofuturiste (II)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Deuxième épisode avec la comédienne Isabelle Vesseron.
Nicole Borgeat, serial thrilleuse
Portrait de la réalisatrice signé Laure Hirsig,
Entretien avec Marie Ripoll
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Wissam Arbache ¦ Ubiquité [Acte I]
Entretien signé Laure Hirsig
Claire Darnalet et Yvan Rihs | Le génie des ingénu.e.s [Acte IV]
Pour clore le feuilleton Le Génie des ingénu.e.s (IV), la parole passionnée de Claire Darnalet, 21 ans, élève en 1ère année à La Manufacture* […]
Valeria Bertolotto et Tobia Giorla ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte III]
Entretiens signés Laure Hirsig
Safi Martin-Yé bouillonne de cultureS
Portrait de la comédienne signé Laure Hirsig,
Lokman Debabeche et Nathalie Lannuzel ¦ Le génie des ingénu.e.s” [acte II]
Suite du feuilleton avec Lokman Debabeche. À 23 ans, il démarre sa 3ème année à l’école des Teintureries de Lausanne, enrichi par un parcours personnel qui associe turbulence et sagesse […]
Laurence Perez: Scène suisse, un pont pour danser en Avignon
L’an prochain, Laurence Perez cédera les rênes de « Sélection suisse en Avignon » à Esther Welger-Barboza. En attendant, l’actuelle directrice artistique et exécutive couve une ultime volée dont elle défend avec détermination la singularité.
Liv Van Thuyne et Serge Martin ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte I]
Pour inaugurer ce feuilleton, je m’entretiens avec Liv Van Thuyne, 22 ans, élève de 1ère année à l’école Serge Martin. Malgré son jeune âge, elle s’est déjà frottée au large spectre des arts, sensible aux subtilités qu’offre chacun d’eux. En écho, la magie de la pensée concentrée du maître Serge Martin, qui dit tant en si peu de mots.
Le théâtre-zèbre de Marielle Pinsard
Marielle Pinsard m’a offert mon premier plongeon théâtral. Alors que l’année 2001 allait s’éteindre, Marielle mettait le feu aux poudres avec Comme des couteaux, pièce dont elle était à la fois l’auteure et la metteure en scène.
Michel Vinaver, homme de l’être
Dramaturge et écrivain, mais aussi ancien chef d’entreprise, Michel Vinaver s’est éteint ce 1er mai à 95 ans. En hommage, les extraits d’un entretien accordé il y a quelques années.
Bienvenue dans la 4e dimension de Lucas Savioz! – Rétrofuturiste (VI)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce sixième volet, on traverse l’écran en compagnie de Lucas Savioz.
Faim de séries? La RTS mijote petits et grands plats…
Pandémie ou pas, la loi des séries continue de s’imposer en Suisse comme ailleurs. Entre audaces calculées et contraintes diverses, la RTS trace sa voie dans un univers qui est aussi synonyme d’emplois.
Guillaume Prin, pour un théâtre nomade fait maison – Rétrofuturiste (V)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce cinquième épisode, on embarque à bord du camion-théâtre de Guillaume Prin.
Jean-Louis Johannides, into the wild – Rétrofuturiste (IV)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce 4e volet, on part à la conquête des grands espaces aux côtés de Jean-Louis Johannides.
Alain Borek fait jeu de tout bois – Rétrofuturiste (III)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Ce troisième volet donne la parole au comédien Alain Borek.
Isabelle Vesseron, l’utopie à tout prix – Rétrofuturiste (II)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Deuxième épisode avec la comédienne Isabelle Vesseron.
Lucie Zelger ou l’art du contrepoint – Rétrofuturiste (I)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Un voyage des racines jusqu’à l’horizon qu’inaugure la comédienne Lucie Zelger.
Mali Van Valenberg se mêle au vent
Série “J’ai deux amours” (VI). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour cet ultime volet, Laure Hirsig parle écriture avec Mali Van Valenberg.
Alexandra Marcos, voix double
Série “J’ai deux amours” (V). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce nouveau volet, Laure Hirsig suis les “voies” d’Alexandra Marcos.
Paroles de scénaristes : où en est la Suisse?
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
La Manufacture: la conquête de l’espace
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché
Série “J’ai deux amours” (IV). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile le “double je” de Sébastien Ribaux.
Delphine Lanza, au Pays des merveilles
Série “J’ai deux amours” (III). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile les “multiples palettes” de Delphine Lanza.
Noémie Griess, au plateau et au micro
Série “J’ai deux amours” (II). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce deuxième volet, Laure Hirsig échange avec Noémie Griess sur ce “double jeu”.
Garance La Fata, l’esprit boomerang
Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.
Joël Hefti, portrait extérieur
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce sixième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Joël Hefti.
Roberto Garieri, de chair et de mots
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce cinquième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Garieri.
Le parler swing de Roberto Molo
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.
Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.
Aux Teintureries, Nathalie Lannuzel fait “bouger les lignes”
Ouverte en 1997 sous l’impulsion de François Landolt, l’école supérieure de théâtre Les Teintureries à Lausanne cultive l’altérité et valorise l’audace. Rencontre avec sa directrice artistique, Nathalie Lannuzel.
Xavier Loira, dandy cash
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.
Boubacar Samb, sentinelle sans tabou
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.
Carlo Brandt, l’homme renversé (II)
Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.
Carlo Brandt, l’homme renversé (I)
Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.
Julia Perazzini chatouille l’invisible – Fatal(e)s VI
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce dernier volet, elle se laisse entraîner par la comédienne Julia Perazzini dans les limbes de l’enfance.
Isabelle Caillat au coeur de la crise
La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.
Prune Beuchat, comme un ouragan – Fatal(e)s V
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce 5e volet, on croque dans une Prune qui ne compte pas pour des prunes!
Olivier Lafrance, entretien avec un vampire – Fatal(e)s IV
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Le comédien Olivier Lafrance se prête à ce jeu d’ombre.
“Je suis pour les quotas d’auteur.e.s suisses”
A la suite de notre enquête sur le statut de l’auteur.e en Suisse romande, le dramaturge et metteur en scène Julien Mages défend l’idée d’une écriture typiquement “suisse”.
Pour Camille Giacobino, le ciel peut attendre – Fatal(e)s III
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Amour et mort, deux thèmes que fréquente régulièrement Camille Giacobino, comme comédienne ou comme metteuse-en-scène.
Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?
Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.
Cédric Leproust, le Garçon et la Mort – Fatal(e)s II
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Au comédien Cédric Leproust de nous entraîner dans le territoire des ombres.
Julia Batinova, l’art de la fougue – Fatal(e)s
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig inaugure une nouvelle série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Première à s’y coller, la comédienne Julia Batinova.
Alain Mudry, colosse au clair de lune
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.
Serge Valletti brise le glas à Avignon
Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.
Arblinda Dauti, la perle noire
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.
David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.
Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.
Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.
Jacques Michel, l’échappée belle
En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.
Lola Giouse, Miss en tropisme
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.
Françoise Boillat La Dame du lac – Le théâtre dans la peau (VI)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Sixième acte avec la comédienne Françoise Boillat.
Un dernier café avec Michel Piccoli
L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.
Julien TSONGAS Préda(c)teur- Le théâtre dans la peau (V)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Cinquième acte avec le comédien Julien Tsongas.
Sandro De Feo Mutant mutin mutique-Le théâtre dans la peau (IV)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Quatrième acte avec le comédien Sandro De Feo.
“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”
Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.
François Revaclier Le spirituel danse l’art – Le théâtre dans la peau (III)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Troisième acte avec le comédien François Revaclier.
Valérie Liengme La créature – Le théâtre dans la peau (II)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Deuxième acte avec la comédienne Valérie Liengme.
Joëlle Fontannaz La magnétique au magnéto – Le théâtre dans la peau (I)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Premier acte avec la comédienne Joëlle Fontannaz.
Monica Budde, la voix libre
D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.
Braqueur de banques!
Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.
“Molière écrit pour sauver les meubles”
Aussi à l’aise chez Molière que chez Ionesco, Michel Bouquet, 94 ans, a voué sa vie aux auteurs. Il les évoque ici.
“L’avantage ici, c’est le Système D”
A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.
“Il faut rester punk dans l’âme” – Cherchez l’enfant avec Fréderic Polier
Acteur, metteur en scène, raconteur d’histoires et tricoteur de fictions, Frédéric Polier continue de croiser le fer pour un théâtre généreux et rebelle.
Daniel Vouillamoz: “Nous vivons l’époque du théâtre selfie”
Avec l’amour, la haine n’est jamais très loin. Acteur, auteur, metteur en scène mais aussi musicien, Daniel Vouillamoz effeuille volontiers la marguerite quand il parle de théâtre, cet « art pathétiquement inutile et pourtant essentiel ».
Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”
Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.
Jean-Luc Borgeat: “Le personnage, je ne sais pas ce que c’est”
Acteur, metteur en scène, écrivain, Jean-Luc Borgeat ne boude la parole que lorsqu’il se pose au bord d’un cours d’eau pour pêcher à la mouche.
Théâtre des Osses, théâtre de chair
On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.
Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises
En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.
Carole Epiney, névrosée à temps partiel
Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.
On ne peut pas être aimé par tout le monde
Difficile, l’exercice du casting? Pour comedien.ch, Nathalie Chéron, trente ans à chercher la perle rare, livre quelques « trucs » pour faire baisser la pression.
Il y a plus de compagnies que de films
Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.
Serge Martin cultive l’esprit d’équipe
Pour celui qui a créé sa propre école à Genève il y a maintenant plus de 30 ans, le théâtre reste une histoire de partage.