Marie Ripol(l)itique

 

 

Il ne faut pas s’y méprendre, la gueule d’ange de Marie Ripoll n’a rien d’angéliste. Elle aime la frontalité, l’effronterie, maintenir le verbe vif et rythmer la langue avec la méticulosité d’une musicienne. Régulièrement à l’affiche en Suisse romande, la comédienne Marie Ripoll endosse souvent des paroles-fleuves mais chorales, à l’instar de sa partition aux côtés du subjuguant Joël Maillard dans Sans effort, qui m’avait révélé de la comédienne une sublime organicité avec ce récit particulièrement vertigineux.

Co-fondatrice du Collectif moitié moitié moitié qui a débuté la tournée de ses deux spectacles le 14 septembre**, la jeune femme se livre sur son métier d’actrice-créatrice. 

 

 

Portrait de Marie Ripoll (©Valérie Baeriswyl)

Piano

Marie me reçoit dans la quiétude de son appartement. Attablées au salon, avec café et fruits secs pour compagnons, nous entamons la conversation. Dans mon champ de vision, Marie se découpe sur un arrière-plan signifiant ; une affiche au mur, des livres posés sur un clavier. Marie surprend mon œil vagabond : « il y a pas mal de poussière dessus, mais je l’utilise ». Sa grand-mère enseignait le piano, sa mère en joue. Dès 6 ans, dans la lignée des femmes de la famille, elle se met à son tour à manier le clavier et apprend le solfège. Son entrée dans l’art se fait donc par la musique. « J’adorerais qu’on m’embauche dans une pièce pour jouer du piano. Je rêve d’un seule en scène où je pourrai parler de mon rapport à la musique ». Avec Marie, la discussion ne survit pas longtemps en surface. Elle développe. « Parler du privilège que cela représente d’apprendre la musique classique, d’acquérir ces codes académiques que tout le monde ne possède pas. Trop de gens se disent “ce n’est pas pour moi” alors j’aimerais aborder cette histoire de privilège de classe par l’axe musical. »

Dans la conception éducative de ce qu’elle nomme la « petite bourgeoisie française » au sein de laquelle elle grandit, il est de bon ton de regarder des films, d’aller au théâtre pour se cultiver, mais de là à considérer le jeu comme un métier, il y a un fossé. Sans affect, Marie explique qu’après avoir obtenu son bac scientifique, ce n’était pas dans les strates supérieures de sa conscience d’imaginer professionnaliser l’actorat. Pourtant, piano piano, l’idée va germer.

Après un début de carrière dans l’humanitaire, puis le social, milieux déceptifs lorsqu’elle en découvre l’importante part de greenwashing*, elle décide d’inverser la vapeur et de se consacrer au théâtre non plus comme un loisir mais un objectif professionnel sérieux, tout en sachant raison garder.

D’abord, elle libère un après-midi par semaine pour fréquenter un conservatoire municipal à Paris. « Pour la 1ère fois, je quittais le théâtre amateur. J’avais 23 ans ». Elle enchaîne avec 2 ans de formation à l’EDT 91 (École Départementale de Théâtre de Corbeil-Essonnes), puis vise les écoles nationales. Sa réussite au concours d’entrée de la Manufacture la stimule. « J’avais adoré le stage. Tout y était différent de la France. Je sentais la volonté farouche de faire travailler les étudiants dès le 1er tour du concours. Oskar Gomez Mata cherchait à nous faire sortir de nos zones de confort, à nous bousculer pour jauger à quel point nous avions été pré-formatés par les profs qui nous avaient préparés au concours. Nous ne restions pas fixés sur le répertoire mais travaillions aussi le chant, le taïchi, la danse ; des domaines de compétence qui m’intéressaient. Quant à la Suisse… why not ? » Après la Manufacture, poursuivre sa vie ici lui semble une évidence ; elle y a créé une famille théâtrale, une vie personnelle, un réseau, des projets. « Mon frère cadet, avec lequel nous avons 10 ans d’écart, entame sa dernière année à la Manufacture. Il s’y fabrique un parcours à lui, différemment. »

Crescendo

La voilà lancée. Marie explique qu’elle a longtemps défini sa pratique d’abord comme un artisanat. « Je résiste un peu au terme d’artiste et considère que, comme un artisan, je sculpte une matière. Mon travail se développe grâce à un savoir-faire. Je suis une actrice que la technique rassure. D’ailleurs, j’adore que l’on me dirige techniquement. C’est comme cela que j’ai été formée et je trouve cela à la fois valorisant et joyeux. Quand je dirige, j’aime envisager l’interprétation comme on manipulerait des curseurs ou comme on préparerait une émulsion chimique. Il y a dans l’approche artisanale une façon hyper concrète et rigolote de travailler. »

Mais plus elle avance, plus elle sent qu’elle engage quelque chose de plus vaste que ses compétences techniques sur le plateau, un artisanat augmenté d’une dimension supplémentaire. À son besoin crescendo de comprendre et de maîtriser sa technique de jeu, elle associe le lâcher prise comme un outil de travail à part entière. « Une bonne actrice, c’est aussi quelqu’un qui accepte que quelque chose lui échappe, qui ose et compose avec la part non maîtrisable de ce qu’elle produit. »

Un mélange de gourmandise et d’impatience activent la jeune femme qui, sans en brûler aucune, franchit les étapes fissa. Elle va vite. Elle trace. Plutôt qu’énergivore, son empressement muscle sa pratique.

« Une bonne actrice, c’est aussi quelqu’un qui accepte que quelque chose lui échappe, qui ose et compose avec la part non maîtrisable de ce qu’elle produit. »

 

Fortissimo

En répétition, on cherche, on canalise, on structure. Se créent progressivement des repères communs, à activer en représentation. Marie évoque l’importance de « la 2ème partie du métier que nous apprenons après l’école ; avec le public. C’est lui qui te donne la température, le tempo, les indications de jeu presque… Les spectacles sont bien lorsque la prise de température est permanente sur le plateau. Personnellement j’aime aller à la rencontre des gens, j’aime les chercher, avec impertinence même. Les spectateurs me donnent de la force et m’aident à me maintenir dans le présent. Cet éveil relationnel permet de toutes et tous nous mettre au même niveau, en même temps. »

Loin de banaliser la difficulté de cet ancrage dans l’ici et maintenant, Marie est consciente de la vulnérabilité qui va de pair avec la force qu’apporte le rapport frontal au public. « Tu peux vite devenir parano vis-à-vis des spectateurs ou de tes partenaires de jeu. Or, l’expérience t’apprend que bien souvent, les projections que tu fais en cours de représentation sont trompeuses. Avec l’expérience, tu apprends à couper les idées parasites qui t’encombrent le cerveau. Quand je sens que je décroche, je déclenche une sorte de douche froide symbolique pour me remettre au présent. »

Nourrissant sa réflexion de quelques anecdotes croustillantes, Marie note que les réactions du public, qu’elles soient encourageantes ou blessantes, sont toujours des cadeaux. « Nous faisons tous – acteurs et spectateurs – un effort pour faire croire que nous sommes dans une bulle de fiction mais en vrai, la vie est beaucoup plus forte. Et le public est toujours plus fort que la pièce. La moindre perturbation extérieure prend le dessus sur ce qu’il se passe au plateau et fait immédiatement chuter la fiction de cinq étages. C’est un excellent exercice d’humilité. J’ai acquis des outils techniques solides pour affronter le public et jouer avec, comme on jouerait un dialogue. Je sens si je suis trop près de vous, sur le plan symbolique ou physique, ou si vous avez besoin d’espace, d’une pause. Les acteur.ices doivent réajuster la pièce en fonction du moment présent.

Ce lien direct avec les gens est merveilleux. La vie d’un spectacle est liée au public. Joué devant 15 personnes pendant le covid, Objectif projet, spectacle de notre Collectif moitié moitié moitié, a été repris après la pandémie devant 130 personnes. Mais merci ! Car ce spectacle est une vraie comédie. Or, une comédie a besoin qu’il y ait du monde en face. À 15 dans la salle, ça prend difficilement. Est-ce drôle ? Pas drôle ? Si personne n’ose rire, tout se sclérose et le spectacle se perd. »

 

Marie Ripoll©Valérie Baeriswyl

“Quels que soient les projets dans lesquels je m’engage, j’ai le réflexe de politiser les choses car je ne sais pas faire autrement.”

Allegro

Le discours de Marie est précis, argumenté, posé, affirmé.  Elle décrit avec une maturité rare, une lucidité aigüe, une conscience sociale sincère, et une saine distance, les enjeux du métier et la vision éthique qu’elle lui associe. Interrogée sur les émotions spécifiques que déclenche le jeu, elle accepte d’ouvrir un espace plus brut, moins maîtrisé. Oui, l’évocation du plateau allume chez Marie une lueur d’excitation au coin de l’œil.

« En tant qu’interprète, je ressens un plaisir, une joie, une exultation que j’éprouve également lorsque je suis assistante ou directrice d’acteurs. Je retourne à l’enfance, je lâche le cérébral. Ce n’est pas anodin si certains endroits de jeu m’excitent davantage comme le clown, le bouffon ou le jeu masqué qui demandent une immense lâcher prise, un rapport animal au présent et un débranchement total du cerveau. Cela m’excite à fond ». Elle précise que l’on peut aussi toucher cet endroit avec un texte. Elle a récemment interprété le rôle de Jeanne dans Sainte-Jeanne des abattoirs mis en scène par Tibor Ockenfels, un projet gargantuesque réunissant 15 acteur.ices. Dans Brecht aussi, « les mots fusent. Ils sont engagés et renvoyés comme une balle durant un match de tennis. Cette énergie, tu peux l’insuffler partout : dans la tragédie antique, les classiques, les textes contemporains, les écritures de plateau. Par contre, la nature de la mise en scène ne te permet pas toujours de renouer avec ce moteur interne. Parfois, la structure étouffe. J’aime quand la mise en scène et la direction de jeu autorisent la liberté de l’acteur.ice, sa folie. »

Son petit moteur secret carbure alors à plein débit. Cette liberté débride le goût du risque et permet de s’emparer du pouvoir étendu que détient l’interprète, qui peut aller jusqu’à la suspension de l’acte en cours. « Oskar Gomez Mata nous rappelait que l’acteur.ice est seul.e à pouvoir arrêter la pièce pour se redonner de l’espace. Un pouvoir immense que l’on oublie car une fois sur scène, un.e comédien.ne a l’impression qu’arrêter de jouer est impossible. Mais si, c’est toi qui es sur scène en train de te mouiller, personne d’autre ! »

Les répétitions servent à canaliser l’excitation. « Tu y cherches la limite du cadre, du décor. Une fois que tu connais ton parcours et ton objectif grâce aux indications de mise en scène, tu sais jusqu’où tu peux déborder. Tu peux tout tester en répétition mais seule la présence du public te permet de sentir vraiment ce que provoque ton jeu. Ta projection en répétition a ses limites. Tu te prépares à un moment que tu ne peux pas complètement anticiper ; c’est pour cette raison qu’une Première est tellement excitante. Mais ce que l’on teste fonctionne certains soirs et d’autres pas. C’est en cela que les retours sont précieux. »

À la liberté et au pouvoir est intimement lié le risque de faire de mauvais choix. « Jouer, c’est prendre des micros-décisions en permanence, avec tes partenaires, avec le public, vis-à-vis du texte qui ne te fait pas le même effet chaque soir, dans tes actions, dans ton écoute. » Dans Haute Société, création de plateau dirigée par Vincent Bonillo qu’elle répète actuellement, « il y a une scène de casting où Barbara Baker et moi écoutons beaucoup. En représentation, cela pourrait à fond nous charger. Tout peut faire dérailler la représentation à un autre endroit, même si ce sont de micro-déraillements. La décision de prendre un nouvel embranchement ou non appartient à celles et ceux qui occupent le plateau. »

 

Unido

Motivée par l’alchimie qui la lie à trois de ses anciens camarades de promo – Cécile Goussard, Matteo Prandi et Adrien Mani – Marie et ses complices franchissent le pas de la co-création avec leur Collectif moitié moitié moitié. Revisitant un matériau exploré en atelier, ils signent à huit mains Histoires sans gloire et pratiquement sans péril pour 4 voix sur pente raide, un premier spectacle très intuitif, décalé et choral, qui prend la montagne comme toile de fond pour parler de solitude, du rôle du chant, de la présence de la mort et des esprits dans les contes montagnards. Le ton et le thème de leur 2ème spectacle Objectif projet – un titre à l’ironie prometteuse – sont très différents. Cette immersion loufoque et critique dans la team d’un quatuor de collègues cools et arty au sein d’un open space décrit et décrie avec un humour irrésistible et un bon brin de causticité le monde de l’entreprise, ses codes et son champ lexical. La cruauté des rapports humains que masque une bienveillance de pacotille dénonce l’artificialité de cette mascarade. Actuellement, le collectif travaille à la préparation de sa 3ème création, un processus au long cours. « Nous observons la manière dont le monde évolue et laissons les idées flotter le temps qu’il faut. Être quatre à défendre une vision artistique commune donne énormément de force pour affronter la réalité économique du marché du théâtre contemporain. Ma vie professionnelle et ma vie en Suisse n’auraient rien à voir si notre collectif n’existait pas. »

Artistiquement, la création collective lui ouvre un espace d’expression supplémentaire. Les quatre artistes écrivent et mettent en scène ensemble, bravant toute hiérarchie. « Au prix d’un travail monumental, notre satisfaction première est de pouvoir jouer la pièce dont nous rêvons, ce qui est un luxe, un cadeau. Tu peux amener l’acte de création à un endroit qui t’est cher, puis le défendre sur scène ; c’est absolument jouissif. Et comme la pièce est taillée par et pour nous, il n’y a presque pas de travail de direction à faire ». Questionnée sur le revers de la médaille, Marie évoque la lenteur et l’incertitude intrinsèques au fonctionnement collectif. « Nous sommes quatre à tirer les ficelles en même temps. Chacun tire et se laisse tirer par les autres. C’est un vertige absolu et une façon de se décaler soi-même qui est passionnante. À quatre, tu partages ta joie de manière équitable mais tu partages aussi les difficultés. Au final, les spectacles de notre collectif m’appartiennent vraiment plus que les autres. La vraie récompense est que nous sommes sûrs de jouer un spectacle que nous adorerons jouer. Par exemple, dans mon cas, le fait de pouvoir chanter sur scène est un vrai bonheur. »

 

Solo

L’expérience du collectif pousse Marie à se lancer dans une création personnelle dont elle parle du bout du lèvres. Pas de faux mystère, juste la pudeur et le respect vis-à-vis d’une matière en plein chantier. Pour ce projet, Marie se retire du plateau pour écrire et mettre en scène deux interprètes, Marie Schmitt et Matteo Prandi. Elle s’accompagne des collaborations artistiques et dramaturgiques de Marion Chabloz et Delphine Albrecht. « J’ai besoin des autres. Pour construire le spectacle, j’ai besoin de toute l’équipe, y compris les interprètes pour tester comment ils s’emparent de ce qu’on écrit ensemble. Je rêverais de pouvoir travailler plusieurs mois, comme Joël Pommerat. Tu passes la moitié de la journée avec les acteurs puis consacre la suite de la journée à l’écriture, en fonction de ce qu’il s’est passé en répétition. Le lendemain, tu reviens avec des textes remaniés que tu continues à explorer avec eux. Je trouve cette méthode hyper organique. Tu écris pour les gens qui vont porter le texte.

L’autre élément déclencheur a été que, en tant qu’interprète, je me suis parfois sentie activée par la mise en scène. Durant les répétitions de Othello de Shakespeare, le metteur en scène Sandro De Feo qui était également sur scène, m’a une fois demandé de diriger un bout de scène. J’ai adoré. Cela m’a permis de prendre conscience de difficultés dont je ne me rendais pas compte. »

 

 

« Tu peux tout tester en répétition mais seule la présence du public te permet de sentir vraiment ce que provoque ton jeu. (…) C’est pour cette raison qu’une Première est tellement excitante. »

« Jouer, c’est prendre des micros-décisions en permanence, avec tes partenaires, avec le public, vis-à-vis du texte qui ne te fait pas le même effet chaque soir, dans tes actions, dans ton écoute. »

“Objectif projet” ©Sébastien Monachon

Cogito

Pour Marie, l’art est politique. Au théâtre, tout fait signe donc tout fait sens. « N’être que des femmes au plateau, comme dans Haute Société de Vincent Bonillo, raconte énormément. Choisir de monter Othello, comme l’a fait Sandro, c’est choisir de raconter un féminicide. Quels que soient les projets dans lesquels je m’engage, j’ai le réflexe de politiser les choses car je ne sais pas faire autrement. Mais je ne me sens investie d’aucune “mission”, un mot dont je me méfie car j’y vois une connotation religieuse. Mon job de comédienne consiste à me mettre au service d’un projet qui n’est pas le mien tout en me l’appropriant partiellement. Défendre une partition ne signifie pas que je suis d’accord avec tout. Je fais certains compromis mais je me construis une petite maison où je me sens bien et où je peux exister même si je n’adhère pas à 100 %. Les gens qui m’embauchent doivent composer avec qui je suis, c’est-à-dire quelqu’un qui va confronter l’équipe à certaines questions. Il y a plus ou moins de place pour cela mais même la comédie la plus légère dit quelque chose. Après, tout dépend à quel point tu veux réfléchir. Moi j’ai besoin de réfléchir avant de passer au plateau, où je développe alors des choses plus instinctives. Je suis quelqu’un qui a envie de réfléchir et de débattre des idées. Avant d’embarquer sur un projet, je m’assure de pouvoir disposer de cet espace de dialogue. D’ailleurs, c’est rarissime qu’il n’existe pas. »

Son amour du métier de comédienne est à la hauteur de son exigence. Avec son esprit droit et son franc parler, elle fait cette tendre déclaration. « Je suis convaincue qu’il n’y a pas les bons interprètes d’un côté et les mauvais de l’autre. Cela dépend dans quoi tu te sens bien et du fait que les metteurs en scène te mettent au bon endroit. Mais c’est un apprentissage d’accepter que le public te juge bonne ou mauvaise. Personnellement, j’essaie de ne pas montrer mes états d’âme au public, de ne pas partager mes impressions à chaud car une part du contrat continue à la sortie du plateau. Mon ressenti reste intime parce que je ne veux pas dévaloriser l’expérience du spectateur. Tu dois ce respect-là au public. Et si un soir, tu es de mauvaise humeur, déprimée ou en colère en sortant de scène, et bien tu te casses. Au fur et à mesure des années, j’apprends ce soin. En allant voir les autres jouer aussi. Il s’agit à la fois de prendre soin de soi comme interprète, mais aussi de prendre soin du public quand tu sors. Il y a du soin à mettre partout. »

 

 

* greenwashing : méthode de marketing consistant à communiquer auprès du public en utilisant l’argument écologique de manière trompeuse pour améliorer son image.

 

** Objectif projet : Le Chaînon manquant, Laval (14.09) – Théâtre des Mascarons, Môtiers (09.12) / Histoire sans gloire… : La Tournelle, Orbe (23 et 24.09) – Nebia poche, Bienne (27 et 28.09)

 

 

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Le théâtre-zèbre de Marielle Pinsard

Marielle Pinsard m’a offert mon premier plongeon théâtral. Alors que l’année 2001 allait s’éteindre, Marielle mettait le feu aux poudres avec Comme des couteaux, pièce dont elle était à la fois l’auteure et la metteure en scène.

Michel Vinaver, homme de l’être

Dramaturge et écrivain, mais aussi ancien chef d’entreprise, Michel Vinaver s’est éteint ce 1er mai à 95 ans. En hommage, les extraits d’un entretien accordé il y a quelques années.

Mali Van Valenberg se mêle au vent

Série “J’ai deux amours” (VI). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour cet ultime volet, Laure Hirsig parle écriture avec Mali Van Valenberg.

Alexandra Marcos, voix double

Série “J’ai deux amours” (V). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce nouveau volet, Laure Hirsig suis les “voies” d’Alexandra Marcos.

Paroles de scénaristes : où en est la Suisse?

Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.

La Manufacture: la conquête de l’espace

Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.

Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché

Série “J’ai deux amours” (IV). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile le “double je” de Sébastien Ribaux.

Delphine Lanza, au Pays des merveilles

Série “J’ai deux amours” (III). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile les “multiples palettes” de Delphine Lanza.

Noémie Griess, au plateau et au micro

Série “J’ai deux amours” (II). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce deuxième volet, Laure Hirsig échange avec Noémie Griess sur ce “double jeu”.

Garance La Fata, l’esprit boomerang

Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.

Joël Hefti, portrait extérieur

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce sixième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Joël Hefti.

Roberto Garieri, de chair et de mots

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce cinquième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Garieri.

Le parler swing de Roberto Molo

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.

Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.

Xavier Loira, dandy cash

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.

Boubacar Samb, sentinelle sans tabou

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.

Carlo Brandt, l’homme renversé (II)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.

Carlo Brandt, l’homme renversé (I)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.

Isabelle Caillat au coeur de la crise

La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.

Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?

Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.

Alain Mudry, colosse au clair de lune

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.

Serge Valletti brise le glas à Avignon

Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.

Arblinda Dauti, la perle noire

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.

David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.

Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.

Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.

Jacques Michel, l’échappée belle

En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.

Lola Giouse, Miss en tropisme

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.

Un dernier café avec Michel Piccoli

L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.

“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”

Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.

Monica Budde, la voix libre

D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.

Braqueur de banques!

Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.

“L’avantage ici, c’est le Système D”

A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.

Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”

Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.

Théâtre des Osses, théâtre de chair

On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.

Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises

En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.

Carole Epiney, névrosée à temps partiel

Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.

Il y a plus de compagnies que de films

Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.