Ubiquité (acte II)
L’été indien titille nos envies d’ubiquité. On se rêve en tête à tête avec une glace en terrasse plutôt qu’affrontant la paperasse. On se fantasme de discrètes téléportations à l’ombre des platanes d’Avignon à sucer des glaçons ou… à chasser le poisson au harpon dans les eaux-curaçao d’un lagon.
L’ubiquité est donc un alléchant fruit de saison mais aussi ce don qu’active tout interprète qui procède par traduction simultanée de la matière-source pour composer en direct sa second life. Par définition, l’acteur.ice use de sa capacité au double-je(u). Je suis ici et là en même temps. Je me cogne contre la réalité et la fiction dans un même élan. Je me diffracte pour déréaliser, critiquer ou montrer notre monde avec une densité augmentée. Je-suis-partout.
Ce nouveau feuilleton d’entretiens interroge les différentes formes d’ubiquités qu’opèrent femmes et hommes de théâtre en attaquant le plateau – et la vie – sous plusieurs angles simultanément.
Article signé Laure Hirsig
Nastassja Tanner, voie double
Janvier 2015. Je zigzague au milieu d’îlots performatifs conçus par la promo G de la Manufacture, supervisée par Massimo Furlan et Claire de Ribaupierre. Do You Remember Noël ? est le thème de cette déambulation spatio-temporelle dans l’imaginaire d’apprenti.e.s comédien.nes dont la plupart cartonnent aujourd’hui sur les scènes romandes.
En ballerines et tutu roses, Nastassja Tanner affiche la moue boudeuse des enfants concentrés pour exécuter une mélodie de fête au violon. Un téléviseur témoigne de la scène familiale d’origine. Elle est alors une petite fille, sérieuse et solidement campée dans son académique rose, et elle exécute bravement le même petit air fragile.
8 ans plus tard, je la contacte pour m’entretenir avec elle d’ubiquité. J’ai vu son solo, je l’ai vue interpréter le duo Sœurs, je l’ai vue à l’écran… et je pressens que cette thématique fera écho en elle. Effectivement, Nastassja dont l’ubiquité vient se loger jusque dans son prénom, voit double. Derrière la jolie môme, je découvre une kamikaze guidée par ses intuitions qui trace la cohérence involontaire de sa carrière d’un joyeux trait de caractère.
Où est l’enfant qui sommeille en vous ? Vous accompagne-t-il encore aujourd’hui ?
J’ai l’impression d’être restée fidèle à ce que j’aimais faire enfant. J’ai grandi dans une maison en campagne neuchâteloise. La nature omniprésente a été fondatrice pour moi. Ma génération n’est pas née avec internet. Nous avions quelques cassettes, quelques CDs que nous écoutions en boucle mais surtout beaucoup d’espace à investir avec l’imaginaire. Je fabriquais des marionnettes, j’inventais des histoires pour mes copines, mes chats, mon petit frère. Nous n’avons qu’un an et demi d’écart. Être deux a été stimulant. J’essaye un maximum de rester fidèle à ces moments forts vécus dans l’enfance qui me poursuivent et se révèlent aujourd’hui comme les prémisses de tout ce qui a naturellement suivi. Mon métier actuel en découle !
« Plus personne ne m’appelle Loubna, mais cette part de mon identité reste grâce au spectacle. »
Un solo, mais dans lequel vous êtes comme dédoublée, car simultanément ancrée dans deux réalités culturelles différentes. D’où vient Loubna ?
Sans doute d’un besoin de me challenger à nouveau ? Loubna est le développement de mon travail de sortie de La Manufacture*. Mon diplôme de 35 minutes est devenu un spectacle d’1 heure. Loubna est construit à partir de témoignages de membres de ma famille et d’un évènement ; le décès de ma grand-maman d’Algérie peu de temps auparavant. Je parle peu l’arabe, elle ne parlait que quelques mots de français ; nous échangions autrement que par la langue. À sa mort, j’ai ressenti le besoin de partir en Algérie, de comprendre la vie de cette femme, et indirectement celle de ma mère… et la mienne aussi finalement.
Tout ce qui est dit sur scène est véridique. J’ai composé un montage qui imbrique plusieurs paroles comme si elles ne faisaient qu’Une à l’intérieur de ma propre parole à moi, Nastassja. C’est une sorte d’ubiquité puissance dix. Cette création m’a conduite à regarder des documentaires, à me documenter sur la guerre, sur le colonialisme. Le début du spectacle s’apparente à un one woman show parodique. La 2ème partie est tragique. Dès le départ, j’ai su que je voulais cette construction en deux couleurs. À la fin du spectacle, on voit des images de moi filmée en gandoura** sur la terrasse de la maison familiale en Algérie. Ma mère est algérienne de Constantine, mon père suisse. Ce double de moi aurait pu exister car mes parents ont quitté l’Algérie pour s’installer en Suisse quand cela commençait à sentir le roussi là-bas. J’aurais pu grandir là-bas, mais j’ai grandi en Suisse. Je suis allée en Algérie la 1ère fois à l’âge de 2 ans, puis plus du tout pendant la décennie noire***. La fois suivante, j’avais 14-15 ans. À chaque fois, ce sont des moments forts. J’aime l’Orient, ado j’ai fait de la danse orientale, comme si je cherche à faire remonter à la surface cette partie de mon identité.
Votre formation démontre un certain goût pour l’ubiquité?
Mes parents m’ont inscrite à des cours de théâtre, de musique et de danse assez tôt. La pratique artistique a toujours été tellement sérieuse et importante pour moi que je n’osais pas en parler comme d’une vocation possible. Je ne voulais pas que cela passe pour une simple lubie d’enfant.
Après mon bac, j’ai pris une année sabbatique pour apprendre l’allemand avant de commencer… Médecine à l’Université de Zurich. Je suis partie à Berlin où j’ai pu intégrer, malgré mon faible niveau d’allemand de l’époque, une école de théâtre privée. D’ailleurs, j’ai très efficacement appris l’allemand par la voie théâtrale. Partir seule à Berlin à 18 ans alors que je n’avais jamais quitté mon petit village près de Neuchâtel a été un saut immense, mais j’ai toujours aimé me challenger. En Allemagne, j’ai rencontré des élèves dont l’objectif était de professionnaliser ainsi que d’ancien.ne.s élèves devenu.e.s acteur.ice.s. Ce fut le déclic. J’ai parlé à mes parents : « je ne veux pas aller à Zurich, je veux faire du théâtre ». Ma mère a mis du temps à accepter mon choix. Et je comprends. C’est pourtant elle qui m’avait encouragée à faire de la danse et de la musique. Même le choix de mon prénom “Nastassja“ vient de Nastassja Kinski ! Bref, mes parents n’y sont donc pas pour rien dans l’histoire (rire).
Après Berlin, j’ai souhaité poursuivre mais toutes les écoles de théâtre me semblaient chères pour peu d’heures d’enseignement. Jusqu’au jour où je suis tombée sur une formation pour francophones à Minsk en Biélorussie qui proposait 60 heures de cours par semaine avec du chant, de la danse, du théâtre : la totale ! Me voilà repartie pour 9 mois intensifs. J’avais 20 ans. Minsk fut une expérience humaine et artistique énorme. Notre groupe vivait et travaillait dans une sorte de bulle. Le retour n’a été pas facile.
Dans les pays de l’Est, l’approche pédagogique est très différente d’ici. Durant la 1ère année, l’accent est mis sur le corps, l’acrobatie, le chant, la musique, pas sur le texte qui n’est abordé qu’en 2ème année. Se sont tissées de fortes correspondances avec ce que j’avais exploré depuis la petite enfance avec la danse classique, le piano. C’est aussi là-bas que j’ai pris conscience que je pouvais chanter, faculté que j’ai utilisé des années plus tard dans mon solo Loubna.
“La petite fille aux allumettes”©Doerte Desarzens
“Loubna” était le prénom de votre grand-mère ?
Non. Nouvelle ubiquité : “Loubna” était le prénom que mes grands-parents d’Algérie me donnaient parce qu’ils n’arrivaient pas à prononcer “Nastassja”. Les deux étant décédés, plus personne ne m’appelle Loubna, mais cette part de mon identité reste grâce au spectacle.
Votre parcours et votre double culture vous ont-t-ils menée devant des publics hors de Suisse ?
Je travaille régulièrement en France notamment avec Hubert Colas. J’ai joué en allemand aussi. Oui, j’aime rester active à plusieurs endroits.
Quant au solo Loubna, après sa création à La Manufacture, il s’est joué au Centre Culturel Suisse de Paris. Il a ensuite été repris en Suisse romande, notamment à La Comédie de Genève, une fois en Algérie puis en allemand en Suisse allemande. La date au Théâtre National d’Alger est la plus belle et la plus éprouvante émotionnellement. J’avais peur. Malgré ma moitié algérienne, je me questionnais sur ma légitimité à être là. La représentation était gratuite. Comme il n’y avait pas de réservation, la jauge a doublé au dernier moment. Il était prévu que je joue à 18h mais les spectateurs sont entrés en salle dès 17h30, et jusqu’à 18h30. Je faisais des allers-retours entre le plateau et les loges, je saluais, discutais avec les gens, puis repartais. Au moment où j’allais débuter le spectacle, la télévision a débarqué, les journalistes sont montés sur scène avec les caméras pour m’interviewer. Je ne contrôlais rien ! Pendant la représentation, l’écoute du public n’était ni polie, ni policée ; les gens bougeaient, décrochaient leur téléphone, me répondaient, et quand ils riaient ou étaient émus ce n’étais pas à moitié. Tout était chaotique et hyper vivant. J’ai adoré ! Mais là… tu as intérêt à accepter le présent… À l’issue de la représentation, des jeunes sont venus me parler. Le spectacle leur avait permis de découvrir des choses à propos de la génération de ma grand-mère. Cela m’a énormément touchée.
« Quand je prépare un rôle, j’ai l’impression d’utiliser chaque fois des chemins différents. Il existe de grandes théories sur le sujet, mais une fois sur scène, pour moi, ça transpire par soi-même. »
“Loubna”©Gregory Batardon
« De manière générale, pour nourrir mon interprétation, j’aime me resituer historiquement, car en tant qu’actrice, la question de l’ubiquité temporelle me fascine. »
Devant la caméra, activez-vous des choses différentes ou vous sentez-vous la même que sur un plateau théâtre et / ou à la vie ?
Même si je n’osais pas me l’avouer – et encore moins aux autres -, j’ai toujours été attirée par le cinéma. J’aimais quand mes parents ou mon frère me filmaient petite. J’avais attribué à mon frère le rôle du caméraman et moi, je jouais devant la caméra. Pendant la Manufacture, j’ai eu l’occasion de participer à quelques courts-métrages pour des étudiants de l’ÉCAL****. Les élèves étaient néophytes en direction d’acteurs et tellement accaparés par la technique, que je pouvais proposer librement et me prendre en charge. J’ai reçu de bons retours qui m’ont donné confiance. J’ai l’impression d’avoir un rapport naturel à la caméra. La technique de jeu est très différente au cinéma. Parfois, tu ne sais pas comment tu es cadrée, et tu ignores quelles prises seront conservées. Tu te redécouvres au montage.
“Mais n’te promène donc pas toute nue”© Grégoire Strecker
« Tu n’es pas une spectatrice normale quand tu es spectatrice de toi-même. »
Quelle forme d’ubiquité que vous n’avez pas expérimentée souhaiteriez-vous explorer ?
Avoir choisi ce métier m’aide à répondre à mes envies d’ubiquité. J’entre dans plein de vies. Les rôles que j’endosse me permettent de m’approcher d’autres terrains que celui du théâtre.
Tous les champs artistiques me passionnent. Pourquoi ne pas passer une fois derrière la caméra ? Je suis également attirée par le vivant au sens large : les animaux, la nature, le corps humain. C’est incroyable un corps humain, le système solaire, le cosmos. Tout cela m’éblouit ! Mon métier me permet de faire des liens avec tous ces centres d’intérêt car une actrice travaille avec l’humain, le corps, l’environnement.
En tant qu’actrice, comment être deux en même temps ? Soi-même et son rôle ?
La question du double me poursuit depuis toujours. À 9 ans, j’ai interprété La Petite fille aux allumettes, mon 1er spectacle « pro ». Je jouais avec un double de moi en plâtre qui avait été moulé sur mon visage. Sur les photos, je suis deux (rire).
Quand je prépare un rôle, j’ai l’impression d’utiliser chaque fois des chemins différents. Il existe de grandes théories sur le sujet, mais une fois sur scène, pour moi, ça transpire par soi-même.
Au printemps 2023, j’ai joué Rosette dans On ne badine pas avec l’amour de Musset, mis en scène par Jean Liermier. Rosette est un personnage qui parle peu ; sa prise de parole est d’autant plus importante. Comment accéder rapidement à des partitions aussi chargées émotionnellement ? Je pensais à toutes les “Rosette” qui doivent exister dans le monde auxquelles il faut faire honneur. Nous avons joué un mois entier et chaque jour, je me racontais autre chose, sans trop conscientiser.
Quand je travaille avec ma compagnie, nous préparons et mûrissons les projets à deux. J’aime tellement jouer qu’ensuite je suis sur scène et ne me mêle plus directement de la direction d’acteurs. J’accorde toute ma confiance à mon collègue. Ou disons que je m’en mêle d’une autre manière, de l’intérieur du plateau. Je n’oserais pas être sur le plateau et diriger les autres en même temps. Pour le coup, je n’ai pas cette ubiquité-là. Nous venons de créer Mais ne te promène donc pas toute nue, pièce écrite par Feydeau en 1911 qui parle d’une femme qui, pour se sentir à l’aise en temps de canicule, veut porter une tenue légère. Pour préparer la création, mous nous sommes beaucoup documentés. Nous avons appris que durant l’été 1911, il faisait 39-40 degrés en France. La canicule a fait 20 000 morts à Paris. Écrite il y 115 ans, cette pièce résonne terriblement avec le réchauffement climatique et la condition féminine. Une femme comme mon personnage a sans doute existé à l’époque. C’est d’autant plus probable que l’écriture de Feydeau puise dans le réel. Il s’inspirait de ses parents, de sa femme, des gens vus au café. Climat et féminisme questionnent plus que jamais aujourd’hui. Nous sommes allés déterrer le manuscrit original de la pièce à la BNF (Bibliothèque Nationale de France) que nous avons retranscrit. C’est cette version que nous avons utilisée. Dans la version officielle, Feydeau avait été obligé de faire des coupes. Le manuscrit dévoile tout, les ratures, les hésitations, les ajouts ; c’est super intime. Notre version propose un traitement contemporain où la cruauté côtoie le rire, car selon nous, Feydeau emmène au-delà du boulevard ou du vaudeville. Son écriture, très orale, penche aussi du côté du cinéma.
De manière générale, pour nourrir mon interprétation, j’aime me resituer historiquement, car en tant qu’actrice, la question de l’ubiquité temporelle me fascine. Je suis amenée à interpréter des textes sont plus ou moins anciens. Des mots écrits il y a des siècles peuvent encore être joués, c’est fascinant. L’écriture est là depuis tellement longtemps, c’est fou ! J’aime me plonger dans l’Histoire avec un grand H pour stimuler mon imaginaire. J’ai ce goût pour l’enquête et un vrai penchant pour la contextualisation.
J’ai aussi remarqué que, plus je joue de registres différents, plus j’ai conscience de mes forces et de mes faiblesses. L’expérience étoffe la connaissance de soi. Je n’aime pas les cases. Même avec ma compagnie, nous sommes passés de mon solo Loubna à Noëlle Renaude, de Lars Noren à Feydeau. Dans le travail des autres aussi, j’arrive toujours à trouver une matière qui m’intéresse. Dernièrement, j’ai fait une chose que je n’avais jamais faite. J’ai repris un rôle dans Sorry Do the tour again, une pièce du chorégraphe Marco Berrettini. Je me suis préparée seule avec la captation puis j’ai dû me lancer – en faisant comme si je maîtrisais – avec le groupe de danseurs. J’ai adoré ça !
Que provoque en vous le dédoublement de soi par l’image cinématographique?
C’est un drôle de truc. Je ne m’appesantis pas. Dernièrement, j’ai assisté à une projection de Hors saison, au festival Séries Mania à Lille. Tout à coup, tu fais face à ta tête en grand, tout le monde te voit : le temps s’arrête. Tu regardes sans vraiment comprendre ce qu’il t’arrive.
En général, un film sort 1 an ou 1 an et demi après le tournage. Tu as le temps d’oublier. Tu ne découvres la construction globale du film que lors de sa sortie. Alors seulement, tu te vois prise dans l’histoire, alors qu’au tournage tu n’as accès qu’à tes scènes. Tu n’es qu’une partie du puzzle.
On permet de plus en plus aux acteur.ice.s d’être brut.e.s et naturel.le.s car l’époque change. Je pense qu’il faut avoir conscience de son image, qu’il faut pouvoir en jouer mais qu’il ne faut pas s’y enfermer. Au début de ma carrière, je m’examinais plus. Tu n’es pas une spectatrice normale quand tu es spectatrice de toi-même. Le cinéma s’appuie sur les physiques, la photogénie. Je ne suis pas typée algérienne, ni suisse, mais j’ai quand même l’impression que mon image influence mon parcours. Je suis brune, mais pas typée. Je navigue dans un entre-deux qui me questionne. J’ai joué des personnes d’origine albanaise, portugaise, maghrébine aussi, mais apparemment je fais plus Latino-américaine. Bref… Qu’est-ce que j’inspire d’emblée ? Le cinéma me donne d’étranges réponses. C’est de l’ordre du mystère. Et j’aime ne pas tout comprendre, être déstabilisée.
“Hors saison” de Pierre Monnard©DR
* La Manufacture : Haute école des arts de la scène, basée à Lausanne.
** gandoura : tenue traditionnelle qui se porte au Maghreb et en Orient apparentée à une longue et large tunique sans manches.
*** décennie noire : guerre civile en Algérie (1992 et 2002).
**** ÉCAL : École Cantonale d’Art de Lausanne.
Article signé Laure Hirsig
Laure Hirsig est diplômée de l’École d’Art Estienne (Paris) en gravure et en Histoire de l’art. Cette passionnée de dessin fonde sa pratique sur l’incessant dialogue entre technique et création. De retour en Suisse, elle s’immerge dans le milieu théâtral et entretient aujourd’hui un rapport direct au plateau par la mise en scène et la dramaturgie.
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Olivier Lafrance, entretien avec un vampire – Fatal(e)s IV
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“Je suis pour les quotas d’auteur.e.s suisses”
A la suite de notre enquête sur le statut de l’auteur.e en Suisse romande, le dramaturge et metteur en scène Julien Mages défend l’idée d’une écriture typiquement “suisse”.
Pour Camille Giacobino, le ciel peut attendre – Fatal(e)s III
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Amour et mort, deux thèmes que fréquente régulièrement Camille Giacobino, comme comédienne ou comme metteuse-en-scène.
Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?
Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.
Cédric Leproust, le Garçon et la Mort – Fatal(e)s II
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Au comédien Cédric Leproust de nous entraîner dans le territoire des ombres.
Julia Batinova, l’art de la fougue – Fatal(e)s
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig inaugure une nouvelle série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Première à s’y coller, la comédienne Julia Batinova.
Alain Mudry, colosse au clair de lune
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.
Serge Valletti brise le glas à Avignon
Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.
Arblinda Dauti, la perle noire
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.
David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.
Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.
Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.
Jacques Michel, l’échappée belle
En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.
Lola Giouse, Miss en tropisme
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.
Françoise Boillat La Dame du lac – Le théâtre dans la peau (VI)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Sixième acte avec la comédienne Françoise Boillat.
Un dernier café avec Michel Piccoli
L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.
Julien TSONGAS Préda(c)teur- Le théâtre dans la peau (V)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Cinquième acte avec le comédien Julien Tsongas.
Sandro De Feo Mutant mutin mutique-Le théâtre dans la peau (IV)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Quatrième acte avec le comédien Sandro De Feo.
“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”
Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.
François Revaclier Le spirituel danse l’art – Le théâtre dans la peau (III)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Troisième acte avec le comédien François Revaclier.
Valérie Liengme La créature – Le théâtre dans la peau (II)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Deuxième acte avec la comédienne Valérie Liengme.
Joëlle Fontannaz La magnétique au magnéto – Le théâtre dans la peau (I)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Premier acte avec la comédienne Joëlle Fontannaz.
Monica Budde, la voix libre
D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.
Braqueur de banques!
Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.
“Molière écrit pour sauver les meubles”
Aussi à l’aise chez Molière que chez Ionesco, Michel Bouquet, 94 ans, a voué sa vie aux auteurs. Il les évoque ici.
“L’avantage ici, c’est le Système D”
A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.
“Il faut rester punk dans l’âme” – Cherchez l’enfant avec Fréderic Polier
Acteur, metteur en scène, raconteur d’histoires et tricoteur de fictions, Frédéric Polier continue de croiser le fer pour un théâtre généreux et rebelle.
Daniel Vouillamoz: “Nous vivons l’époque du théâtre selfie”
Avec l’amour, la haine n’est jamais très loin. Acteur, auteur, metteur en scène mais aussi musicien, Daniel Vouillamoz effeuille volontiers la marguerite quand il parle de théâtre, cet « art pathétiquement inutile et pourtant essentiel ».
Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”
Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.
Jean-Luc Borgeat: “Le personnage, je ne sais pas ce que c’est”
Acteur, metteur en scène, écrivain, Jean-Luc Borgeat ne boude la parole que lorsqu’il se pose au bord d’un cours d’eau pour pêcher à la mouche.
Théâtre des Osses, théâtre de chair
On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.
Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises
En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.
Carole Epiney, névrosée à temps partiel
Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.
On ne peut pas être aimé par tout le monde
Difficile, l’exercice du casting? Pour comedien.ch, Nathalie Chéron, trente ans à chercher la perle rare, livre quelques « trucs » pour faire baisser la pression.
Il y a plus de compagnies que de films
Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.
Serge Martin cultive l’esprit d’équipe
Pour celui qui a créé sa propre école à Genève il y a maintenant plus de 30 ans, le théâtre reste une histoire de partage.
Toutes les rencontres
Cyprien Colombo La vie n’est pas un long flow* tranquille
Article signé Laure Hirsig
Wave Bonardi et Julia Portier : Vertige de l’humour
Entretien signé Marie Lou Félix
Davide Brancato, king of the glam – Ubiquité (acte VII)
Entretien signé Laure Hirsig
Dominique Bourquin, les angles pas droits
Propos recueillis par Delphine Horst
Leon Salazar, le charme de l’ambivalence – Ubiquité (acte VI)
Entretien signé Laure Hirsig
Yvette Théraulaz : un peu, beaucoup ; à l’infini
Propos recueillis par Marie Lou Félix
Entretien avec Danielle Milovic – L’Empire des signes [Acte 3]
Entretien signé Laure Hirsig
Arcadi Radeff, la quête instinctive
Propos recueillis par Sami Kali
Maurice Aufair, acteur découvreur
Propos recueillis par Marie-Lou Félix
Entretien avec Amélie CHÉRUBIN – Ubiquité [Acte 5]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Pierre Audétat – L’Empire des signes [Acte 2]
Entretien signé Laure Hirsig
DIANE ALBASINI : Une Artiste aux Mille Facettes
Entretien signé Anne Thorens
Entretien avec Charlotte Chabbey, l’esprit collectif
Propos recueillis par Sami Kali
Entretien avec CAMILLE MERMET, son pluriel des familles
Propos recueillis par Delphine Horst
Entretien avec avec Déborah Helle – L’Empire des signes [Acte 1]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec avec Stéphane Rentznik- Ubiquité [Acte IV]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Anna PIERI ZUERCHER – Ubiquité [Acte III]
Entretien signé Laure Hirsig
Djemi Pittet Sané: Respirer à la Racine
Propos recueillis par Marie Lou Félix
Isabelle Vesseron, l’utopie à tout prix – Rétrofuturiste (II)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Deuxième épisode avec la comédienne Isabelle Vesseron.
Nicole Borgeat, serial thrilleuse
Portrait de la réalisatrice signé Laure Hirsig,
Entretien avec Marie Ripoll
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Wissam Arbache ¦ Ubiquité [Acte I]
Entretien signé Laure Hirsig
Claire Darnalet et Yvan Rihs | Le génie des ingénu.e.s [Acte IV]
Pour clore le feuilleton Le Génie des ingénu.e.s (IV), la parole passionnée de Claire Darnalet, 21 ans, élève en 1ère année à La Manufacture* […]
Valeria Bertolotto et Tobia Giorla ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte III]
Entretiens signés Laure Hirsig
Safi Martin-Yé bouillonne de cultureS
Portrait de la comédienne signé Laure Hirsig,
Lokman Debabeche et Nathalie Lannuzel ¦ Le génie des ingénu.e.s” [acte II]
Suite du feuilleton avec Lokman Debabeche. À 23 ans, il démarre sa 3ème année à l’école des Teintureries de Lausanne, enrichi par un parcours personnel qui associe turbulence et sagesse […]
Laurence Perez: Scène suisse, un pont pour danser en Avignon
L’an prochain, Laurence Perez cédera les rênes de « Sélection suisse en Avignon » à Esther Welger-Barboza. En attendant, l’actuelle directrice artistique et exécutive couve une ultime volée dont elle défend avec détermination la singularité.
Liv Van Thuyne et Serge Martin ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte I]
Pour inaugurer ce feuilleton, je m’entretiens avec Liv Van Thuyne, 22 ans, élève de 1ère année à l’école Serge Martin. Malgré son jeune âge, elle s’est déjà frottée au large spectre des arts, sensible aux subtilités qu’offre chacun d’eux. En écho, la magie de la pensée concentrée du maître Serge Martin, qui dit tant en si peu de mots.
Le théâtre-zèbre de Marielle Pinsard
Marielle Pinsard m’a offert mon premier plongeon théâtral. Alors que l’année 2001 allait s’éteindre, Marielle mettait le feu aux poudres avec Comme des couteaux, pièce dont elle était à la fois l’auteure et la metteure en scène.
Michel Vinaver, homme de l’être
Dramaturge et écrivain, mais aussi ancien chef d’entreprise, Michel Vinaver s’est éteint ce 1er mai à 95 ans. En hommage, les extraits d’un entretien accordé il y a quelques années.
Bienvenue dans la 4e dimension de Lucas Savioz! – Rétrofuturiste (VI)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce sixième volet, on traverse l’écran en compagnie de Lucas Savioz.
Faim de séries? La RTS mijote petits et grands plats…
Pandémie ou pas, la loi des séries continue de s’imposer en Suisse comme ailleurs. Entre audaces calculées et contraintes diverses, la RTS trace sa voie dans un univers qui est aussi synonyme d’emplois.
Guillaume Prin, pour un théâtre nomade fait maison – Rétrofuturiste (V)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce cinquième épisode, on embarque à bord du camion-théâtre de Guillaume Prin.
Jean-Louis Johannides, into the wild – Rétrofuturiste (IV)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce 4e volet, on part à la conquête des grands espaces aux côtés de Jean-Louis Johannides.
Alain Borek fait jeu de tout bois – Rétrofuturiste (III)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Ce troisième volet donne la parole au comédien Alain Borek.
Isabelle Vesseron, l’utopie à tout prix – Rétrofuturiste (II)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Deuxième épisode avec la comédienne Isabelle Vesseron.
Lucie Zelger ou l’art du contrepoint – Rétrofuturiste (I)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Un voyage des racines jusqu’à l’horizon qu’inaugure la comédienne Lucie Zelger.
Mali Van Valenberg se mêle au vent
Série “J’ai deux amours” (VI). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour cet ultime volet, Laure Hirsig parle écriture avec Mali Van Valenberg.
Alexandra Marcos, voix double
Série “J’ai deux amours” (V). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce nouveau volet, Laure Hirsig suis les “voies” d’Alexandra Marcos.
Paroles de scénaristes : où en est la Suisse?
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
La Manufacture: la conquête de l’espace
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché
Série “J’ai deux amours” (IV). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile le “double je” de Sébastien Ribaux.
Delphine Lanza, au Pays des merveilles
Série “J’ai deux amours” (III). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile les “multiples palettes” de Delphine Lanza.
Noémie Griess, au plateau et au micro
Série “J’ai deux amours” (II). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce deuxième volet, Laure Hirsig échange avec Noémie Griess sur ce “double jeu”.
Garance La Fata, l’esprit boomerang
Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.
Joël Hefti, portrait extérieur
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce sixième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Joël Hefti.
Roberto Garieri, de chair et de mots
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce cinquième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Garieri.
Le parler swing de Roberto Molo
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.
Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.
Aux Teintureries, Nathalie Lannuzel fait “bouger les lignes”
Ouverte en 1997 sous l’impulsion de François Landolt, l’école supérieure de théâtre Les Teintureries à Lausanne cultive l’altérité et valorise l’audace. Rencontre avec sa directrice artistique, Nathalie Lannuzel.
Xavier Loira, dandy cash
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.
Boubacar Samb, sentinelle sans tabou
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.
Carlo Brandt, l’homme renversé (II)
Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.
Carlo Brandt, l’homme renversé (I)
Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.
Julia Perazzini chatouille l’invisible – Fatal(e)s VI
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce dernier volet, elle se laisse entraîner par la comédienne Julia Perazzini dans les limbes de l’enfance.
Isabelle Caillat au coeur de la crise
La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.
Prune Beuchat, comme un ouragan – Fatal(e)s V
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce 5e volet, on croque dans une Prune qui ne compte pas pour des prunes!
Olivier Lafrance, entretien avec un vampire – Fatal(e)s IV
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Le comédien Olivier Lafrance se prête à ce jeu d’ombre.
“Je suis pour les quotas d’auteur.e.s suisses”
A la suite de notre enquête sur le statut de l’auteur.e en Suisse romande, le dramaturge et metteur en scène Julien Mages défend l’idée d’une écriture typiquement “suisse”.
Pour Camille Giacobino, le ciel peut attendre – Fatal(e)s III
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Amour et mort, deux thèmes que fréquente régulièrement Camille Giacobino, comme comédienne ou comme metteuse-en-scène.
Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?
Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.
Cédric Leproust, le Garçon et la Mort – Fatal(e)s II
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Au comédien Cédric Leproust de nous entraîner dans le territoire des ombres.
Julia Batinova, l’art de la fougue – Fatal(e)s
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig inaugure une nouvelle série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Première à s’y coller, la comédienne Julia Batinova.
Alain Mudry, colosse au clair de lune
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.
Serge Valletti brise le glas à Avignon
Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.
Arblinda Dauti, la perle noire
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.
David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.
Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.
Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.
Jacques Michel, l’échappée belle
En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.
Lola Giouse, Miss en tropisme
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.
Françoise Boillat La Dame du lac – Le théâtre dans la peau (VI)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Sixième acte avec la comédienne Françoise Boillat.
Un dernier café avec Michel Piccoli
L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.
Julien TSONGAS Préda(c)teur- Le théâtre dans la peau (V)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Cinquième acte avec le comédien Julien Tsongas.
Sandro De Feo Mutant mutin mutique-Le théâtre dans la peau (IV)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Quatrième acte avec le comédien Sandro De Feo.
“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”
Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.
François Revaclier Le spirituel danse l’art – Le théâtre dans la peau (III)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Troisième acte avec le comédien François Revaclier.
Valérie Liengme La créature – Le théâtre dans la peau (II)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Deuxième acte avec la comédienne Valérie Liengme.
Joëlle Fontannaz La magnétique au magnéto – Le théâtre dans la peau (I)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Premier acte avec la comédienne Joëlle Fontannaz.
Monica Budde, la voix libre
D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.
Braqueur de banques!
Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.
“Molière écrit pour sauver les meubles”
Aussi à l’aise chez Molière que chez Ionesco, Michel Bouquet, 94 ans, a voué sa vie aux auteurs. Il les évoque ici.
“L’avantage ici, c’est le Système D”
A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.
“Il faut rester punk dans l’âme” – Cherchez l’enfant avec Fréderic Polier
Acteur, metteur en scène, raconteur d’histoires et tricoteur de fictions, Frédéric Polier continue de croiser le fer pour un théâtre généreux et rebelle.
Daniel Vouillamoz: “Nous vivons l’époque du théâtre selfie”
Avec l’amour, la haine n’est jamais très loin. Acteur, auteur, metteur en scène mais aussi musicien, Daniel Vouillamoz effeuille volontiers la marguerite quand il parle de théâtre, cet « art pathétiquement inutile et pourtant essentiel ».
Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”
Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.
Jean-Luc Borgeat: “Le personnage, je ne sais pas ce que c’est”
Acteur, metteur en scène, écrivain, Jean-Luc Borgeat ne boude la parole que lorsqu’il se pose au bord d’un cours d’eau pour pêcher à la mouche.
Théâtre des Osses, théâtre de chair
On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.
Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises
En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.
Carole Epiney, névrosée à temps partiel
Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.
On ne peut pas être aimé par tout le monde
Difficile, l’exercice du casting? Pour comedien.ch, Nathalie Chéron, trente ans à chercher la perle rare, livre quelques « trucs » pour faire baisser la pression.
Il y a plus de compagnies que de films
Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.
Serge Martin cultive l’esprit d’équipe
Pour celui qui a créé sa propre école à Genève il y a maintenant plus de 30 ans, le théâtre reste une histoire de partage.