« 200 francs, ça suffit ! » : Danger pour la RTS, la culture et la fiction
Rencontre avec Philippa de Roten, responsable du Département société, culture et divertissement à la RTS.
Propos recueillis par François Marin
L’initiative menace tous les soutiens pour le cinéma ou la musique.
En 2018, l’initiative No Billag a été présentée au peuple suisse qui l’a finalement refusée, après avoir eu cependant des sondages qui prédisaient une acceptation les semaines précédant le vote. Comment cela a été perçu à la RTS ?
Tout d’abord, le résultat de la votation nous a rassuré sur l’attachement du public et du peuple suisse envers son service public. Il y a eu également une forte mobilisation de tous les milieux, notamment culturels et sportifs.
Mais l’initiative a entraîné une grande remise en question et une réflexion profonde au sein de la SSR. Nous nous sommes interrogés sur les raisons motivant nos détracteurs. Le système d’une redevance obligatoire couplée à un service diffusé en clair peut générer une incompréhension, notamment chez les nouvelles générations qui ont des habitudes de consommation différentes.
La campagne 2018 a aussi été l’occasion de s’interroger sur notre lien avec le public, sur la légitimité de nos programmes, sur le périmètre de notre offre ainsi que sur les modes de fonctionnement de la SSR.
Grâce à la votation, nous avons perçu combien la population était fière de ce service public qui répond à des attentes très diversifiées. Par rapport à un média privé qui fait l’impasse sur certains domaines non rentables, notamment sur celui de la culture ou les traditions locales ou régionales, la SSR présente un large panel de programmation en offrant par exemple des divertissements de qualité et de proximité.
Ainsi nous avons maintenu un effort important dans une offre de service public différencié pour la culture. Il y a eu par la suite un renforcement nécessaire d’investissement dans le cinéma et les séries. Nous avons été heureux de constater le succès de fictions ancrées dans notre territoire ou qui s’emparaient de notre histoire dans un souci de proximité et de reconnaissance. De grandes compétences se sont révélées dans le cinéma tant en Suisse romande qu’ailleurs dans le pays, comme en témoignent les nombreux prix et consécrations obtenues dans les festivals internationaux. Nous avons également maintenu les accords et conventions entre la SSR et le monde de la musique, les orchestres, les manifestations et festivals classiques ou des musiques actuelles.
Enfin la votation de 2018 nous a amené à questionner notre offre broadcast traditionnelle pour développer une offre digitale et de streaming, plus adaptée aux nouvelles habitudes des jeunes générations.
La SSR joue un rôle majeur dans le soutien pour le cinéma en Suisse aux côtés de l’Office fédéral de la culture, Cineforom et de la Zurich Film Stiftung.
Après le vote, la redevance a connu cependant une réduction durant l’année qui a suivi. Quel impact cela a eu sur la RTS ?
On a dû économiser environ 100 millions de francs sur le budget global de la SSR qui est de plus d’un milliard. Ces économies ont été faites surtout dans nos moyens et modes de production. Elles ont été réalisées par la vente de bâtiments. La SSR a réduit son parc immobilier à Berne, à Bâle, au Tessin et en Suisse romande. Et enfin un plan d’économie sur dix ans a été mis en place.
Vous avez évoqué la concession qui lie la SSR et la Confédération, quelles en sont les obligations ?
Dans le domaine culturel, la concession privilégie deux domaines principaux : le cinéma et la musique. La SSR joue un rôle majeur dans le soutien pour le cinéma en Suisse aux côtés de l’Office fédéral de la culture, Cineforom et de la Zurich Film Stiftung. Actuellement, les relations avec le milieu de la fiction en Suisse sont très positives puisque la SSR y investit davantage et que les liens avec les maisons de production indépendantes sont fluides. Les fruits de ces excellentes collaborations se voient par exemple dans la présence de longs métrages suisses lors de grands festivals, comme à Cannes en mai dernier avec la sélection du Procès du chien de Laetitia Dosch, ou avec le succès en salle de nos productions, comme Ma vie de courgette de Claude Barras.
Pour la musique, il y a plusieurs conventions avec, par exemple, les deux orchestres qui sont l’OSR et l’OCL. Elles nous lient en termes de captation et de diffusion de concerts. Des partenariats pour les musiques actuelles sont noués avec des festivals comme le Montreux Jazz, Paléo, Cully Jazz. Et par ruissellement, l’engagement financier fort de la SSR implique des retombées pour les musiciens, les compositeurs, les artistes, les techniciens et les comédiens de Suisse romande. Tout cela est un écosystème où nous contribuons à la viabilité de nombreux partenaires et fournisseurs qui sont aussi utiles aux privés, à tel point qu’un emploi à la SSR génère un emploi sur le marché.
RTS : En eau salée
Quels seraient les effets de l’initiative « 200 francs, ça suffit ! » sur tous ces domaines ?
L’initiative se garde bien de parler de la concession et des missions de la SSR. Elle ne s’inquiète que de financement, alors que son acceptation mettrait gravement en crise le modèle articulé dans la concession. L’initiative menace tous les soutiens pour le cinéma ou la musique. Car par rapport à notre budget actuel, elle nous priverait de 50% de nos revenus. Comment alors maintenir nos missions et répondre à la concession avec un budget amputé de moitié ? Comment maintenir l’offre de la SSR entre le moment où son financement sera divisé et celui, ultérieur, où ses obligations seront revues avec la nouvelle concession ? De manière très concrète, cela pourrait amener la SSR à annuler des partenariats avec des orchestres ou des festivals, mais aussi à ne plus couvrir certaines manifestations populaires ou sportives comme la Saint-Nicolas de Fribourg, le Marché concours de chevaux de Saignelégier dans le Jura ou encore les combats de reines et la Patrouille des glaciers en Valais.
Si l’initiative passe, cela sera sans doute un choc brutal qui exigerait une transformation catastrophique pour le service public suisse : on devra drastiquement revoir l’offre de nos programmes, tous les plans d’investissements et de soutiens pour la musique, le sport, la fiction et le monde du cinéma suisse… L’avenir du « Pacte de l’audiovisuel », qui lie la SSR et la branche du cinéma, sera complètement remis en question et cela aurait un impact négatif très fort sur les productions, les artistes, les techniciens, et compliquerait le montage financier de tous les projets artistiques suisses, pas seulement nos productions de séries, mais aussi nos soutiens aux longs métrages et aux documentaires.
L’acceptation de l’initiative impliquerait également des questionnements sur la présence de la SSR sur le territoire, sur les différentes infrastructures et lieux de productions. Pour affronter les obligations d’économie, tout pourrait finir par être centralisé sur un seul site suisse, qui ne serait certainement pas en terre romande : l’info, le sport, la fiction pour toutes les langues nationales seraient produites depuis les studios de Zürich. Ce serait un retour 45 ans en arrière !
Cela aurait un impact négatif très fort sur les productions, les artistes, les techniciens, et compliquerait le montage financier de tous les projets artistiques suisses, pas seulement nos productions de séries, mais aussi nos soutiens aux longs métrages et aux documentaires.
Cela serait une catastrophe pour les cantons et les spécificités cantonales
Le départ de la RTS de Genève ou Lausanne pour Zürich serait un choc très fort pour tout le tissu culturel ou sportif et les particularités régionales. Cela marquerait sans doute un coup d’arrêt pour des domaines en pleine expansion comme le cinéma et les séries, qui ont gagné en reconnaissance en s’ancrant dans nos régions. Pour éviter un retour en arrière navrant, il est important d’informer la population de l’impact que pourrait avoir cette initiative. Je constate que lorsqu’on explique concrètement les choses, on mesure d’une part l’attachement de la population à la RTS, mais aussi la lucidité du public lorsqu’il saisit les enjeux de cette initiative populiste.
L’engagement financier fort de la SSR implique des retombées pour les musiciens, les compositeurs, les artistes, les techniciens et les comédiens de Suisse romande.
En fin juin 2024, le Conseil fédéral s’est prononcé officiellement contre cette initiative et a préféré baisser progressivement la redevance à 300 francs par voie d’ordonnance.
L’opposition du Conseil fédéral à l’initiative est une très bonne chose. Et ce soutien est essentiel. La baisse de la redevance à 300 francs va nous demander maintenant d’en étudier les impacts. Cela va aussi exiger de nouvelles économies, car la mesure baisse nos budgets de plus de 10% dès 2027, alors que nous devons déjà faire des économies en 2025 et 2026. Je pense qu’un débat est nécessaire sur les missions que l’on veut donner à la SSR, sur son ancrage régional, sur la place que l’on veut accorder au sport, à la culture et aux manifestations de notre région. Il semble y avoir un écart entre ce qu’on exige de la SSR et les moyens qu’on lui alloue. Mais plus l’on communique avec la population, plus les gens saisissent la problématique, qui peut du reste s’élargir à l’ensemble des services publics, qui ont besoin de moyens si on veut qu’ils fonctionnent.
Récemment, la victoire de Nemo à l’Eurovision a sans doute compliqué les budgets de la SSR, puisque le pays vainqueur doit organiser la compétition en 2025 ?
La victoire de Nemo est d’abord une fierté, car elle ne surgit pas de nulle part et témoigne de la grande vitalité de la scène musicale suisse. C’est aussi le succès de tous les soutiens et partenariats entamés par la SSR ces dernières années. L’Eurovision est le plus grand spectacle musical du monde. Il demande des moyens financiers importants, mais la SSR n’est pas seule face à ces coûts : c’est une production internationale qui génère d’énormes retombées économiques pour la ville et le pays hôtes, ce qui fait que les autorités participent volontiers à son financement. Ce sera un vrai défi, mais cela permettra aussi de montrer toutes les qualités et compétences de la SSR.
Actualité de la Fiction RTS
Cinéma, séries, animation de belles perspectives pour les talents suisses
La RTS est active dans la coproduction de fiction et d’animation, tant dans le domaine du cinéma, de la télévision que du digital. Tous ses soutiens s’inscrivent dans le cadre du Pacte de l’audiovisuel, un accord conclu en 1996 entre la SSR et des partenaires indépendant·e·s, visant à soutenir le cinéma et l’audiovisuel suisses.
https://www.srgssr.ch/fr/ce-que-nous-faisons/culture/films-et-series/pacte-delaudiovisuel
Dans le cadre du Pacte de l’audiovisuel, la RTS soutient chaque année une demidouzaine productions de films de cinéma, une dizaine de courts métrages, 2 à 3 séries télé ainsi que des plus petits formats destinés à ses vecteurs linéaires ou digitaux.
La RTS dévoilera sa nouvelle série Espèce menacée en première mondiale à Locarno, aux côtés de nombreux films de cinéma…
Portée par la crème des humoristes de Suisse romande, la série de Fiction Espèce menacée aborde en six épisodes l’effondrement du climat et des relations humaines d’une communauté de montagne, sur un ton tragicomique. C’est la première fois qu’une série suisse est présentée au Festival du film de Locarno, un festival qui accueille de nombreuses autres coproductions de la RTS, présentés sur la mythique Piazza Grande (Sauvages ! de Claude Barras, Reinas de Klaudia Reynicke ou encore Le Procès du chien, de Laeticia Dosch) ou dans les nombreuses autres sections du festival tessinois qui aura lieu cette année entre le 7 et le 17 aout. Des longs-métrages qui sortiront en salles dans le courant de l’automne, après avoir été présentés ces derniers mois dans d’autres festivals reconnus mondialement (Cannes, Berlin, etc.)
Espèce menacée
L’ambitieuse série romande Espèce menacée dévoilée en première mondiale dans la sélection officielle de la 77e édition du Festival du film de Locarno, est réalisé par le cinéaste Bruno Deville. En plein cœur des montagnes valaisannes, c’est dans la station alpine fictive d’Excelsior, menacée par le réchauffement climatique et la fonte d’un glacier, que gravitent les personnages de cette série coproduite par la RTS aux côtés de Rita Productions. Au centre des six épisodes se trouvent Tiffany (Emilie Charriot) et Victor (Vincent Veillon), un couple au bord de la rupture. Tandis que Victor tente une reconversion en coach de vie pour hommes en quête d’une nouvelle forme de virilité moins toxique, l’amie de Tiffany, Solange (Sodadeth San), sur le point de se remarier, plante ses demoiselles d’honneur (Rébecca Balestra et Tiphanie Bovay-Klameth) en plein enterrement de vie de jeune fille. De l’autre côté, Victor et son frère Virgile (Vincent Kucholl) partent à la recherche d’un butin égaré en altitude, emmenant avec eux le « Cercle de la Marmotte » (Thomas Wiesel, Baptiste Gilliéron et Yoann Blanc). Sans oublier Alexandre Kominek et Marina Rollman en glaciologues et Yann Marguet et Rodrigo Peñalosa en idiots du village. Dans cette série signée de Bruno Deville et Léo Maillard en collaboration avec Marina Rollman, le mélange de genre domine non seulement dans le casting, qui a su combiner avec brio les humoristes romands à des comédiennes et comédiens professionnels, mais aussi dans la mise en scène. « Au moment où tout s’effondre, nous voulions plonger les personnages dans le cambouis de leurs paradoxes, de leurs compromissions. De façon assez universelle, nous souhaitions parler d’humanité comme espèce menacée par son système, par elle-même et ses propres faiblesses » confie le réalisateur Bruno Deville. A l’issue de l’avant-première à Locarno, la série Espèce menacée sera proposée en primeur digitale sur Play Suisse pendant un mois, jusqu’au 10 septembre, avant la diffusion sur RTS 1 au premier trimestre 2025. Elle promet déjà de belles réflexions sur les changements contemporains et futurs, qu’ils soient climatiques ou sociétaux.
Les prochaines séries de la RTS
Winter Palace
En été 2023, Netflix et la RTS ont lancé leur première coproduction, avec Winter Palace, une série en huit épisodes, réalisée par Pierre Monnard sur la naissance de l’hôtellerie de luxe dans les Alpes. Tourné au-dessus de Montreux et en Valais dans des décors somptueux, ce drame historique fera voyager le public à la fin du XIXe siècle, lors de l’invention du tourisme d’hiver par un hôtelier suisse et un aristocrate anglais. Développée par la RTS, Point Prod de Genève et Oble Studios, écrite sous la direction de la scénariste britannique Lindsay Shapero et réalisée par le Fribourgeois Pierre Monnard, Winter Palace sera diffusé en exclusivité dès le mois de décembre sur l’ensemble des chaînes linéaires et digitales du service public suisse. Dès le mois de février 2025, Winter Palace sera également proposée par la plateforme Netflix en Suisse et dans le monde entier.
Winter Palace
En eau salée, Espèce menacée, etc.
Chaque année, la RTS lance des appels à projets de nouvelles séries de fiction dans le but de pouvoir en coproduire 2 à 3 par année. Elle soutient donc en permanence des séries romandes à des stades de développement différents, que ce soit durant les phases d’écriture, de financement, en production, en post-production ou encore lors de leur diffusion sur RTS 1 ou sur Play RTS. Elle accompagne aussi les équipes artistiques et productionnelles de ces formats sur la scène internationale, dans des forums et des festivals spécialisés afin d’encourager la circulation des œuvres et des talents suisses dans le but de favoriser les coproductions internationales des séries helvétiques.
Toutes les prochaines séries sont détaillées ici : https://binary.rts.ch/fiction/2021/document/27496051.html/BINARY/2024_BrochFictio ns_WEB.pdf
Des passerelles entre le cinéma et la télé
Une des spécificités de la politique de coproduction de la RTS est de pouvoir compter sur le talent de personnalités actives tant dans le domaine du cinéma que de la télévision. Ainsi, Bruno Deville, le réalisateur d’Espèce menacée (Rita prod) comme Pierre Monnard qui signe la réalisation de Winter Palace (Point Prod) est également l’auteur de longs-métrages de fiction (Bisons, Platzspitzbaby) ; de même Denis Rabaglia qui monte actuellement sa nouvelle série En eau salée (Alva), une coproduction avec Arte, est une personnalité bien connue du cinéma suisse.
Plus d’infos sur rts.ch/fiction
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Série “J’ai deux amours” (V). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce nouveau volet, Laure Hirsig suis les “voies” d’Alexandra Marcos.
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Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
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Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché
Série “J’ai deux amours” (IV). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile le “double je” de Sébastien Ribaux.
Delphine Lanza, au Pays des merveilles
Série “J’ai deux amours” (III). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile les “multiples palettes” de Delphine Lanza.
Noémie Griess, au plateau et au micro
Série “J’ai deux amours” (II). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce deuxième volet, Laure Hirsig échange avec Noémie Griess sur ce “double jeu”.
Garance La Fata, l’esprit boomerang
Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.
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La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.
Prune Beuchat, comme un ouragan – Fatal(e)s V
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce 5e volet, on croque dans une Prune qui ne compte pas pour des prunes!
Olivier Lafrance, entretien avec un vampire – Fatal(e)s IV
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Le comédien Olivier Lafrance se prête à ce jeu d’ombre.
“Je suis pour les quotas d’auteur.e.s suisses”
A la suite de notre enquête sur le statut de l’auteur.e en Suisse romande, le dramaturge et metteur en scène Julien Mages défend l’idée d’une écriture typiquement “suisse”.
Pour Camille Giacobino, le ciel peut attendre – Fatal(e)s III
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Amour et mort, deux thèmes que fréquente régulièrement Camille Giacobino, comme comédienne ou comme metteuse-en-scène.
Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?
Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.
Cédric Leproust, le Garçon et la Mort – Fatal(e)s II
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Au comédien Cédric Leproust de nous entraîner dans le territoire des ombres.
Julia Batinova, l’art de la fougue – Fatal(e)s
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig inaugure une nouvelle série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Première à s’y coller, la comédienne Julia Batinova.
Alain Mudry, colosse au clair de lune
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.
Serge Valletti brise le glas à Avignon
Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.
Arblinda Dauti, la perle noire
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.
David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.
Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.
Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.
Jacques Michel, l’échappée belle
En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.
Lola Giouse, Miss en tropisme
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.
Françoise Boillat La Dame du lac – Le théâtre dans la peau (VI)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Sixième acte avec la comédienne Françoise Boillat.
Un dernier café avec Michel Piccoli
L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.
Julien TSONGAS Préda(c)teur- Le théâtre dans la peau (V)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Cinquième acte avec le comédien Julien Tsongas.
Sandro De Feo Mutant mutin mutique-Le théâtre dans la peau (IV)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Quatrième acte avec le comédien Sandro De Feo.
“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”
Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.
François Revaclier Le spirituel danse l’art – Le théâtre dans la peau (III)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Troisième acte avec le comédien François Revaclier.
Valérie Liengme La créature – Le théâtre dans la peau (II)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Deuxième acte avec la comédienne Valérie Liengme.
Joëlle Fontannaz La magnétique au magnéto – Le théâtre dans la peau (I)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Premier acte avec la comédienne Joëlle Fontannaz.
Monica Budde, la voix libre
D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.
Braqueur de banques!
Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.
“Molière écrit pour sauver les meubles”
Aussi à l’aise chez Molière que chez Ionesco, Michel Bouquet, 94 ans, a voué sa vie aux auteurs. Il les évoque ici.
“L’avantage ici, c’est le Système D”
A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.
“Il faut rester punk dans l’âme” – Cherchez l’enfant avec Fréderic Polier
Acteur, metteur en scène, raconteur d’histoires et tricoteur de fictions, Frédéric Polier continue de croiser le fer pour un théâtre généreux et rebelle.
Daniel Vouillamoz: “Nous vivons l’époque du théâtre selfie”
Avec l’amour, la haine n’est jamais très loin. Acteur, auteur, metteur en scène mais aussi musicien, Daniel Vouillamoz effeuille volontiers la marguerite quand il parle de théâtre, cet « art pathétiquement inutile et pourtant essentiel ».
Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”
Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.
Jean-Luc Borgeat: “Le personnage, je ne sais pas ce que c’est”
Acteur, metteur en scène, écrivain, Jean-Luc Borgeat ne boude la parole que lorsqu’il se pose au bord d’un cours d’eau pour pêcher à la mouche.
Théâtre des Osses, théâtre de chair
On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.
Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises
En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.
Carole Epiney, névrosée à temps partiel
Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.
On ne peut pas être aimé par tout le monde
Difficile, l’exercice du casting? Pour comedien.ch, Nathalie Chéron, trente ans à chercher la perle rare, livre quelques « trucs » pour faire baisser la pression.
Il y a plus de compagnies que de films
Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.
Serge Martin cultive l’esprit d’équipe
Pour celui qui a créé sa propre école à Genève il y a maintenant plus de 30 ans, le théâtre reste une histoire de partage.
Toutes les rencontres
Dorothée Thébert, photographe de plateau – L’Empire des signes [Acte 4]
Entretien signé Laure Hirsig
Cyprien Colombo La vie n’est pas un long flow* tranquille
Article signé Laure Hirsig
Wave Bonardi et Julia Portier : Vertige de l’humour
Entretien signé Marie Lou Félix
Davide Brancato, king of the glam – Ubiquité (acte VII)
Entretien signé Laure Hirsig
Dominique Bourquin, les angles pas droits
Propos recueillis par Delphine Horst
Leon Salazar, le charme de l’ambivalence – Ubiquité (acte VI)
Entretien signé Laure Hirsig
Yvette Théraulaz : un peu, beaucoup ; à l’infini
Propos recueillis par Marie Lou Félix
Entretien avec Danielle Milovic – L’Empire des signes [Acte 3]
Entretien signé Laure Hirsig
Arcadi Radeff, la quête instinctive
Propos recueillis par Sami Kali
Maurice Aufair, acteur découvreur
Propos recueillis par Marie-Lou Félix
Entretien avec Amélie CHÉRUBIN – Ubiquité [Acte 5]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Pierre Audétat – L’Empire des signes [Acte 2]
Entretien signé Laure Hirsig
DIANE ALBASINI : Une Artiste aux Mille Facettes
Entretien signé Anne Thorens
Entretien avec Charlotte Chabbey, l’esprit collectif
Propos recueillis par Sami Kali
Entretien avec CAMILLE MERMET, son pluriel des familles
Propos recueillis par Delphine Horst
Entretien avec avec Déborah Helle – L’Empire des signes [Acte 1]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec avec Stéphane Rentznik- Ubiquité [Acte IV]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Anna PIERI ZUERCHER – Ubiquité [Acte III]
Entretien signé Laure Hirsig
Djemi Pittet Sané: Respirer à la Racine
Propos recueillis par Marie Lou Félix
Entretien avec Nastassja Tanner – Ubiquité [Acte II]
Entretien signé Laure Hirsig
Isabelle Vesseron, l’utopie à tout prix – Rétrofuturiste (II)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Deuxième épisode avec la comédienne Isabelle Vesseron.
Nicole Borgeat, serial thrilleuse
Portrait de la réalisatrice signé Laure Hirsig,
Entretien avec Marie Ripoll
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Wissam Arbache ¦ Ubiquité [Acte I]
Entretien signé Laure Hirsig
Claire Darnalet et Yvan Rihs | Le génie des ingénu.e.s [Acte IV]
Pour clore le feuilleton Le Génie des ingénu.e.s (IV), la parole passionnée de Claire Darnalet, 21 ans, élève en 1ère année à La Manufacture* […]
Valeria Bertolotto et Tobia Giorla ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte III]
Entretiens signés Laure Hirsig
Safi Martin-Yé bouillonne de cultureS
Portrait de la comédienne signé Laure Hirsig,
Lokman Debabeche et Nathalie Lannuzel ¦ Le génie des ingénu.e.s” [acte II]
Suite du feuilleton avec Lokman Debabeche. À 23 ans, il démarre sa 3ème année à l’école des Teintureries de Lausanne, enrichi par un parcours personnel qui associe turbulence et sagesse […]
Laurence Perez: Scène suisse, un pont pour danser en Avignon
L’an prochain, Laurence Perez cédera les rênes de « Sélection suisse en Avignon » à Esther Welger-Barboza. En attendant, l’actuelle directrice artistique et exécutive couve une ultime volée dont elle défend avec détermination la singularité.
Liv Van Thuyne et Serge Martin ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte I]
Pour inaugurer ce feuilleton, je m’entretiens avec Liv Van Thuyne, 22 ans, élève de 1ère année à l’école Serge Martin. Malgré son jeune âge, elle s’est déjà frottée au large spectre des arts, sensible aux subtilités qu’offre chacun d’eux. En écho, la magie de la pensée concentrée du maître Serge Martin, qui dit tant en si peu de mots.
Le théâtre-zèbre de Marielle Pinsard
Marielle Pinsard m’a offert mon premier plongeon théâtral. Alors que l’année 2001 allait s’éteindre, Marielle mettait le feu aux poudres avec Comme des couteaux, pièce dont elle était à la fois l’auteure et la metteure en scène.
Michel Vinaver, homme de l’être
Dramaturge et écrivain, mais aussi ancien chef d’entreprise, Michel Vinaver s’est éteint ce 1er mai à 95 ans. En hommage, les extraits d’un entretien accordé il y a quelques années.
Bienvenue dans la 4e dimension de Lucas Savioz! – Rétrofuturiste (VI)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce sixième volet, on traverse l’écran en compagnie de Lucas Savioz.
Faim de séries? La RTS mijote petits et grands plats…
Pandémie ou pas, la loi des séries continue de s’imposer en Suisse comme ailleurs. Entre audaces calculées et contraintes diverses, la RTS trace sa voie dans un univers qui est aussi synonyme d’emplois.
Guillaume Prin, pour un théâtre nomade fait maison – Rétrofuturiste (V)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce cinquième épisode, on embarque à bord du camion-théâtre de Guillaume Prin.
Jean-Louis Johannides, into the wild – Rétrofuturiste (IV)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce 4e volet, on part à la conquête des grands espaces aux côtés de Jean-Louis Johannides.
Alain Borek fait jeu de tout bois – Rétrofuturiste (III)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Ce troisième volet donne la parole au comédien Alain Borek.
Isabelle Vesseron, l’utopie à tout prix – Rétrofuturiste (II)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Deuxième épisode avec la comédienne Isabelle Vesseron.
Lucie Zelger ou l’art du contrepoint – Rétrofuturiste (I)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Un voyage des racines jusqu’à l’horizon qu’inaugure la comédienne Lucie Zelger.
Mali Van Valenberg se mêle au vent
Série “J’ai deux amours” (VI). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour cet ultime volet, Laure Hirsig parle écriture avec Mali Van Valenberg.
Alexandra Marcos, voix double
Série “J’ai deux amours” (V). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce nouveau volet, Laure Hirsig suis les “voies” d’Alexandra Marcos.
Paroles de scénaristes : où en est la Suisse?
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
La Manufacture: la conquête de l’espace
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché
Série “J’ai deux amours” (IV). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile le “double je” de Sébastien Ribaux.
Delphine Lanza, au Pays des merveilles
Série “J’ai deux amours” (III). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile les “multiples palettes” de Delphine Lanza.
Noémie Griess, au plateau et au micro
Série “J’ai deux amours” (II). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce deuxième volet, Laure Hirsig échange avec Noémie Griess sur ce “double jeu”.
Garance La Fata, l’esprit boomerang
Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.
Joël Hefti, portrait extérieur
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce sixième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Joël Hefti.
Roberto Garieri, de chair et de mots
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce cinquième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Garieri.
Le parler swing de Roberto Molo
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.
Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.
Aux Teintureries, Nathalie Lannuzel fait “bouger les lignes”
Ouverte en 1997 sous l’impulsion de François Landolt, l’école supérieure de théâtre Les Teintureries à Lausanne cultive l’altérité et valorise l’audace. Rencontre avec sa directrice artistique, Nathalie Lannuzel.
Xavier Loira, dandy cash
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.
Boubacar Samb, sentinelle sans tabou
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.
Carlo Brandt, l’homme renversé (II)
Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.
Carlo Brandt, l’homme renversé (I)
Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.
Julia Perazzini chatouille l’invisible – Fatal(e)s VI
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce dernier volet, elle se laisse entraîner par la comédienne Julia Perazzini dans les limbes de l’enfance.
Isabelle Caillat au coeur de la crise
La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.
Prune Beuchat, comme un ouragan – Fatal(e)s V
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce 5e volet, on croque dans une Prune qui ne compte pas pour des prunes!
Olivier Lafrance, entretien avec un vampire – Fatal(e)s IV
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Le comédien Olivier Lafrance se prête à ce jeu d’ombre.
“Je suis pour les quotas d’auteur.e.s suisses”
A la suite de notre enquête sur le statut de l’auteur.e en Suisse romande, le dramaturge et metteur en scène Julien Mages défend l’idée d’une écriture typiquement “suisse”.
Pour Camille Giacobino, le ciel peut attendre – Fatal(e)s III
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Amour et mort, deux thèmes que fréquente régulièrement Camille Giacobino, comme comédienne ou comme metteuse-en-scène.
Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?
Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.
Cédric Leproust, le Garçon et la Mort – Fatal(e)s II
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Au comédien Cédric Leproust de nous entraîner dans le territoire des ombres.
Julia Batinova, l’art de la fougue – Fatal(e)s
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig inaugure une nouvelle série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Première à s’y coller, la comédienne Julia Batinova.
Alain Mudry, colosse au clair de lune
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.
Serge Valletti brise le glas à Avignon
Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.
Arblinda Dauti, la perle noire
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.
David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.
Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.
Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.
Jacques Michel, l’échappée belle
En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.
Lola Giouse, Miss en tropisme
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.
Françoise Boillat La Dame du lac – Le théâtre dans la peau (VI)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Sixième acte avec la comédienne Françoise Boillat.
Un dernier café avec Michel Piccoli
L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.
Julien TSONGAS Préda(c)teur- Le théâtre dans la peau (V)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Cinquième acte avec le comédien Julien Tsongas.
Sandro De Feo Mutant mutin mutique-Le théâtre dans la peau (IV)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Quatrième acte avec le comédien Sandro De Feo.
“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”
Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.
François Revaclier Le spirituel danse l’art – Le théâtre dans la peau (III)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Troisième acte avec le comédien François Revaclier.
Valérie Liengme La créature – Le théâtre dans la peau (II)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Deuxième acte avec la comédienne Valérie Liengme.
Joëlle Fontannaz La magnétique au magnéto – Le théâtre dans la peau (I)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Premier acte avec la comédienne Joëlle Fontannaz.
Monica Budde, la voix libre
D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.
Braqueur de banques!
Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.
“Molière écrit pour sauver les meubles”
Aussi à l’aise chez Molière que chez Ionesco, Michel Bouquet, 94 ans, a voué sa vie aux auteurs. Il les évoque ici.
“L’avantage ici, c’est le Système D”
A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.
“Il faut rester punk dans l’âme” – Cherchez l’enfant avec Fréderic Polier
Acteur, metteur en scène, raconteur d’histoires et tricoteur de fictions, Frédéric Polier continue de croiser le fer pour un théâtre généreux et rebelle.
Daniel Vouillamoz: “Nous vivons l’époque du théâtre selfie”
Avec l’amour, la haine n’est jamais très loin. Acteur, auteur, metteur en scène mais aussi musicien, Daniel Vouillamoz effeuille volontiers la marguerite quand il parle de théâtre, cet « art pathétiquement inutile et pourtant essentiel ».
Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”
Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.
Jean-Luc Borgeat: “Le personnage, je ne sais pas ce que c’est”
Acteur, metteur en scène, écrivain, Jean-Luc Borgeat ne boude la parole que lorsqu’il se pose au bord d’un cours d’eau pour pêcher à la mouche.
Théâtre des Osses, théâtre de chair
On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.
Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises
En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.
Carole Epiney, névrosée à temps partiel
Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.
On ne peut pas être aimé par tout le monde
Difficile, l’exercice du casting? Pour comedien.ch, Nathalie Chéron, trente ans à chercher la perle rare, livre quelques « trucs » pour faire baisser la pression.
Il y a plus de compagnies que de films
Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.
Serge Martin cultive l’esprit d’équipe
Pour celui qui a créé sa propre école à Genève il y a maintenant plus de 30 ans, le théâtre reste une histoire de partage.