« 200 francs, ça suffit ! » : Danger pour la RTS, la culture et la fiction

 

Rencontre avec Philippa de Roten, responsable du Département société, culture et divertissement à la RTS. 

Propos recueillis par François Marin

 L’initiative menace tous les soutiens pour le cinéma ou la musique. 

En 2018, l’initiative No Billag a été présentée au peuple suisse qui l’a finalement refusée, après avoir eu cependant des sondages qui prédisaient une acceptation les semaines précédant le vote. Comment cela a été perçu à la RTS ?

 Tout d’abord, le résultat de la votation nous a rassuré sur l’attachement du public et du peuple suisse envers son service public. Il y a eu également une forte mobilisation de tous les milieux, notamment culturels et sportifs.

Mais l’initiative a entraîné une grande remise en question et une réflexion profonde au sein de la SSR. Nous nous sommes interrogés sur les raisons motivant nos détracteurs. Le système d’une redevance obligatoire couplée à un service diffusé en clair peut générer une incompréhension, notamment chez les nouvelles générations qui ont des habitudes de consommation différentes.

La campagne 2018 a aussi été l’occasion de s’interroger sur notre lien avec le public, sur la légitimité de nos programmes, sur le périmètre de notre offre ainsi que sur les modes de fonctionnement de la SSR.

Grâce à la votation, nous avons perçu combien la population était fière de ce service public qui répond à des attentes très diversifiées. Par rapport à un média privé qui fait l’impasse sur certains domaines non rentables, notamment sur celui de la culture ou les traditions locales ou régionales, la SSR présente un large panel de programmation en offrant par exemple des divertissements de qualité et de proximité.

 Ainsi nous avons maintenu un effort important dans une offre de service public différencié pour la culture. Il y a eu par la suite un renforcement nécessaire d’investissement dans le cinéma et les séries. Nous avons été heureux de constater le succès de fictions ancrées dans notre territoire ou qui s’emparaient de notre histoire dans un souci de proximité et de reconnaissance. De grandes compétences se sont révélées dans le cinéma tant en Suisse romande qu’ailleurs dans le pays, comme en témoignent les nombreux prix et consécrations obtenues dans les festivals internationaux. Nous avons également maintenu les accords et conventions entre la SSR et le monde de la musique, les orchestres, les manifestations et festivals classiques ou des musiques actuelles.

Enfin la votation de 2018 nous a amené à questionner notre offre broadcast traditionnelle pour développer une offre digitale et de streaming, plus adaptée aux nouvelles habitudes des jeunes générations.

 

La SSR joue un rôle majeur dans le soutien pour le cinéma en Suisse aux côtés de l’Office fédéral de la culture, Cineforom et de la Zurich Film Stiftung. 

Après le vote, la redevance a connu cependant une réduction durant l’année qui a suivi. Quel impact cela a eu sur la RTS ?

On a dû économiser environ 100 millions de francs sur le budget global de la SSR qui est de plus d’un milliard. Ces économies ont été faites surtout dans nos moyens et modes de production. Elles ont été réalisées par la vente de bâtiments. La SSR a réduit son parc immobilier à Berne, à Bâle, au Tessin et en Suisse romande. Et enfin un plan d’économie sur dix ans a été mis en place.

Vous avez évoqué la concession qui lie la SSR et la Confédération, quelles en sont les obligations ?

Dans le domaine culturel, la concession privilégie deux domaines principaux : le cinéma et la musique. La SSR joue un rôle majeur dans le soutien pour le cinéma en Suisse aux côtés de l’Office fédéral de la culture, Cineforom et de la Zurich Film Stiftung. Actuellement, les relations avec le milieu de la fiction en Suisse sont très positives puisque la SSR y investit davantage et que les liens avec les maisons de production indépendantes sont fluides. Les fruits de ces excellentes collaborations se voient par exemple dans la présence de longs métrages suisses lors de grands festivals, comme à Cannes en mai dernier avec la sélection du Procès du chien de Laetitia Dosch, ou avec le succès en salle de nos productions, comme Ma vie de courgette de Claude Barras.

Pour la musique, il y a plusieurs conventions avec, par exemple, les deux orchestres qui sont l’OSR et l’OCL. Elles nous lient en termes de captation et de diffusion de concerts. Des partenariats pour les musiques actuelles sont noués avec des festivals comme le Montreux Jazz, Paléo, Cully Jazz. Et par ruissellement, l’engagement financier fort de la SSR implique des retombées pour les musiciens, les compositeurs, les artistes, les techniciens et les comédiens de Suisse romande. Tout cela est un écosystème où nous contribuons à la viabilité de nombreux partenaires et fournisseurs qui sont aussi utiles aux privés, à tel point qu’un emploi à la SSR génère un emploi sur le marché.

RTS : En eau salée

Quels seraient les effets de l’initiative « 200 francs, ça suffit ! » sur tous ces domaines ?

L’initiative se garde bien de parler de la concession et des missions de la SSR. Elle ne s’inquiète que de financement, alors que son acceptation mettrait gravement en crise le modèle articulé dans la concession. L’initiative menace tous les soutiens pour le cinéma ou la musique. Car par rapport à notre budget actuel, elle nous priverait de 50% de nos revenus. Comment alors maintenir nos missions et répondre à la concession avec un budget amputé de moitié ? Comment maintenir l’offre de la SSR entre le moment où son financement sera divisé et celui, ultérieur, où ses obligations seront revues avec la nouvelle concession ? De manière très concrète, cela pourrait amener la SSR à annuler des partenariats avec des orchestres ou des festivals, mais aussi à ne plus couvrir certaines manifestations populaires ou sportives comme la Saint-Nicolas de Fribourg, le Marché concours de chevaux de Saignelégier dans le Jura ou encore les combats de reines et la Patrouille des glaciers en Valais.

Si l’initiative passe, cela sera sans doute un choc brutal qui exigerait une transformation catastrophique pour le service public suisse : on devra drastiquement revoir l’offre de nos programmes, tous les plans d’investissements et de soutiens pour la musique, le sport, la fiction et le monde du cinéma suisse… L’avenir du « Pacte de l’audiovisuel », qui lie la SSR et la branche du cinéma, sera complètement remis en question et cela aurait un impact négatif très fort sur les productions, les artistes, les techniciens, et compliquerait le montage financier de tous les projets artistiques suisses, pas seulement nos productions de séries, mais aussi nos soutiens aux longs métrages et aux documentaires.

L’acceptation de l’initiative impliquerait également des questionnements sur la présence de la SSR sur le territoire, sur les différentes infrastructures et lieux de productions. Pour affronter les obligations d’économie, tout pourrait finir par être centralisé sur un seul site suisse, qui ne serait certainement pas en terre romande : l’info, le sport, la fiction pour toutes les langues nationales seraient produites depuis les studios de Zürich. Ce serait un retour 45 ans en arrière !

Cela aurait un impact négatif très fort sur les productions, les artistes, les techniciens, et compliquerait le montage financier de tous les projets artistiques suisses, pas seulement nos productions de séries, mais aussi nos soutiens aux longs métrages et aux documentaires.

Cela serait une catastrophe pour les cantons et les spécificités cantonales

 Le départ de la RTS de Genève ou Lausanne pour Zürich serait un choc très fort pour tout le tissu culturel ou sportif et les particularités régionales. Cela marquerait sans doute un coup d’arrêt pour des domaines en pleine expansion comme le cinéma et les séries, qui ont gagné en reconnaissance en s’ancrant dans nos régions. Pour éviter un retour en arrière navrant, il est important d’informer la population de l’impact que pourrait avoir cette initiative. Je constate que lorsqu’on explique concrètement les choses, on mesure d’une part l’attachement de la population à la RTS, mais aussi la lucidité du public lorsqu’il saisit les enjeux de cette initiative populiste.

L’engagement financier fort de la SSR implique des retombées pour les musiciens, les compositeurs, les artistes, les techniciens et les comédiens de Suisse romande.

En fin juin 2024, le Conseil fédéral s’est prononcé officiellement contre cette initiative et a préféré baisser progressivement la redevance à 300 francs par voie d’ordonnance.

L’opposition du Conseil fédéral à l’initiative est une très bonne chose. Et ce soutien est essentiel. La baisse de la redevance à 300 francs va nous demander maintenant d’en étudier les impacts. Cela va aussi exiger de nouvelles économies, car la mesure baisse nos budgets de plus de 10% dès 2027, alors que nous devons déjà faire des économies en 2025 et 2026. Je pense qu’un débat est nécessaire sur les missions que l’on veut donner à la SSR, sur son ancrage régional, sur la place que l’on veut accorder au sport, à la culture et aux manifestations de notre région. Il semble y avoir un écart entre ce qu’on exige de la SSR et les moyens qu’on lui alloue. Mais plus l’on communique avec la population, plus les gens saisissent la problématique, qui peut du reste s’élargir à l’ensemble des services publics, qui ont besoin de moyens si on veut qu’ils fonctionnent.

Récemment, la victoire de Nemo à l’Eurovision a sans doute compliqué les budgets de la SSR, puisque le pays vainqueur doit organiser la compétition en 2025 ?

La victoire de Nemo est d’abord une fierté, car elle ne surgit pas de nulle part et témoigne de la grande vitalité de la scène musicale suisse. C’est aussi le succès de tous les soutiens et partenariats entamés par la SSR ces dernières années. L’Eurovision est le plus grand spectacle musical du monde. Il demande des moyens financiers importants, mais la SSR n’est pas seule face à ces coûts : c’est une production internationale qui génère d’énormes retombées économiques pour la ville et le pays hôtes, ce qui fait que les autorités participent volontiers à son financement. Ce sera un vrai défi, mais cela permettra aussi de montrer toutes les qualités et compétences de la SSR.

François Marin est metteur en scène et pédagogue. Il a été collaborateur littéraire au Poche, dirigé par Philippe Morand (1998-2003), collaborateur scientifique pour le “Dictionnaire du Théâtre en Suisse”. Il a dirigé le Théâtre de Valère (2005-2020) et par interim le Théâtre de l’Alambic (2020-2023).

Actualité de la Fiction RTS

Cinéma, séries, animation de belles perspectives pour les talents suisses

La RTS est active dans la coproduction de fiction et d’animation, tant dans le domaine du cinéma, de la télévision que du digital. Tous ses soutiens s’inscrivent dans le cadre du Pacte de l’audiovisuel, un accord conclu en 1996 entre la SSR et des partenaires indépendant·e·s, visant à soutenir le cinéma et l’audiovisuel suisses.

https://www.srgssr.ch/fr/ce-que-nous-faisons/culture/films-et-series/pacte-delaudiovisuel

Dans le cadre du Pacte de l’audiovisuel, la RTS soutient chaque année une demidouzaine productions de films de cinéma, une dizaine de courts métrages, 2 à 3 séries télé ainsi que des plus petits formats destinés à ses vecteurs linéaires ou digitaux.

La RTS dévoilera sa nouvelle série Espèce menacée en première mondiale à Locarno, aux côtés de nombreux films de cinéma…

Portée par la crème des humoristes de Suisse romande, la série de Fiction Espèce menacée aborde en six épisodes l’effondrement du climat et des relations humaines d’une communauté de montagne, sur un ton tragicomique. C’est la première fois qu’une série suisse est présentée au Festival du film de Locarno, un festival qui accueille de nombreuses autres coproductions de la RTS, présentés sur la mythique Piazza Grande (Sauvages ! de Claude Barras, Reinas de Klaudia Reynicke ou encore Le Procès du chien, de Laeticia Dosch) ou dans les nombreuses autres sections du festival tessinois qui aura lieu cette année entre le 7 et le 17 aout. Des longs-métrages qui sortiront en salles dans le courant de l’automne, après avoir été présentés ces derniers mois dans d’autres festivals reconnus mondialement (Cannes, Berlin, etc.)

Espèce menacée

L’ambitieuse série romande Espèce menacée dévoilée en première mondiale dans la sélection officielle de la 77e édition du Festival du film de Locarno, est réalisé par le cinéaste Bruno Deville. En plein cœur des montagnes valaisannes, c’est dans la station alpine fictive d’Excelsior, menacée par le réchauffement climatique et la fonte d’un glacier, que gravitent les personnages de cette série coproduite par la RTS aux côtés de Rita Productions. Au centre des six épisodes se trouvent Tiffany (Emilie Charriot) et Victor (Vincent Veillon), un couple au bord de la rupture. Tandis que Victor tente une reconversion en coach de vie pour hommes en quête d’une nouvelle forme de virilité moins toxique, l’amie de Tiffany, Solange (Sodadeth San), sur le point de se remarier, plante ses demoiselles d’honneur (Rébecca Balestra et Tiphanie Bovay-Klameth) en plein enterrement de vie de jeune fille. De l’autre côté, Victor et son frère Virgile (Vincent Kucholl) partent à la recherche d’un butin égaré en altitude, emmenant avec eux le « Cercle de la Marmotte » (Thomas Wiesel, Baptiste Gilliéron et Yoann Blanc). Sans oublier Alexandre Kominek et Marina Rollman en glaciologues et Yann Marguet et Rodrigo Peñalosa en idiots du village. Dans cette série signée de Bruno Deville et Léo Maillard en collaboration avec Marina Rollman, le mélange de genre domine non seulement dans le casting, qui a su combiner avec brio les humoristes romands à des comédiennes et comédiens professionnels, mais aussi dans la mise en scène. « Au moment où tout s’effondre, nous voulions plonger les personnages dans le cambouis de leurs paradoxes, de leurs compromissions. De façon assez universelle, nous souhaitions parler d’humanité comme espèce menacée par son système, par elle-même et ses propres faiblesses » confie le réalisateur Bruno Deville. A l’issue de l’avant-première à Locarno, la série Espèce menacée sera proposée en primeur digitale sur Play Suisse pendant un mois, jusqu’au 10 septembre, avant la diffusion sur RTS 1 au premier trimestre 2025. Elle promet déjà de belles réflexions sur les changements contemporains et futurs, qu’ils soient climatiques ou sociétaux.

Les prochaines séries de la RTS

Winter Palace 

En été 2023, Netflix et la RTS ont lancé leur première coproduction, avec Winter Palace, une série en huit épisodes, réalisée par Pierre Monnard sur la naissance de l’hôtellerie de luxe dans les Alpes. Tourné au-dessus de Montreux et en Valais dans des décors somptueux, ce drame historique fera voyager le public à la fin du XIXe siècle, lors de l’invention du tourisme d’hiver par un hôtelier suisse et un aristocrate anglais. Développée par la RTS, Point Prod de Genève et Oble Studios, écrite sous la direction de la scénariste britannique Lindsay Shapero et réalisée par le Fribourgeois Pierre Monnard, Winter Palace sera diffusé en exclusivité dès le mois de décembre sur l’ensemble des chaînes linéaires et digitales du service public suisse. Dès le mois de février 2025, Winter Palace sera également proposée par la plateforme Netflix en Suisse et dans le monde entier.

https://www.rts.ch/fiction/dossiers/winter-palace/

Winter Palace

En eau salée, Espèce menacée, etc.

Chaque année, la RTS lance des appels à projets de nouvelles séries de fiction dans le but de pouvoir en coproduire 2 à 3 par année. Elle soutient donc en permanence des séries romandes à des stades de développement différents, que ce soit durant les phases d’écriture, de financement, en production, en post-production ou encore lors de leur diffusion sur RTS 1 ou sur Play RTS. Elle accompagne aussi les équipes artistiques et productionnelles de ces formats sur la scène internationale, dans des forums et des festivals spécialisés afin d’encourager la circulation des œuvres et des talents suisses dans le but de favoriser les coproductions internationales des séries helvétiques.

Toutes les prochaines séries sont détaillées ici : https://binary.rts.ch/fiction/2021/document/27496051.html/BINARY/2024_BrochFictio ns_WEB.pdf

Des passerelles entre le cinéma et la télé

Une des spécificités de la politique de coproduction de la RTS est de pouvoir compter sur le talent de personnalités actives tant dans le domaine du cinéma que de la télévision. Ainsi, Bruno Deville, le réalisateur d’Espèce menacée (Rita prod) comme Pierre Monnard qui signe la réalisation de Winter Palace (Point Prod) est également l’auteur de longs-métrages de fiction (Bisons, Platzspitzbaby) ; de même Denis Rabaglia qui monte actuellement sa nouvelle série En eau salée (Alva), une coproduction avec Arte, est une personnalité bien connue du cinéma suisse.

Plus d’infos sur rts.ch/fiction

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Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.

Joël Hefti, portrait extérieur

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce sixième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Joël Hefti.

Roberto Garieri, de chair et de mots

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce cinquième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Garieri.

Le parler swing de Roberto Molo

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.

Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.

Xavier Loira, dandy cash

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.

Boubacar Samb, sentinelle sans tabou

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.

Carlo Brandt, l’homme renversé (II)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.

Carlo Brandt, l’homme renversé (I)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.

Isabelle Caillat au coeur de la crise

La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.

Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?

Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.

Alain Mudry, colosse au clair de lune

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.

Serge Valletti brise le glas à Avignon

Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.

Arblinda Dauti, la perle noire

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.

David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.

Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.

Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.

Jacques Michel, l’échappée belle

En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.

Lola Giouse, Miss en tropisme

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.

Un dernier café avec Michel Piccoli

L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.

“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”

Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.

Monica Budde, la voix libre

D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.

Braqueur de banques!

Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.

“L’avantage ici, c’est le Système D”

A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.

Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”

Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.

Théâtre des Osses, théâtre de chair

On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.

Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises

En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.

Carole Epiney, névrosée à temps partiel

Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.

Il y a plus de compagnies que de films

Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.