Stéphane Rentznik, mène l’oxymore à la baguette
Ubiquité (acte IV) L’ubiquité est ce don qu’active tout interprète qui procède par traduction simultanée de la matière-source pour composer en direct sa second life. Par définition, l’acteur.ice use de sa capacité au double-je(u). Je suis ici et là en même temps. Je me cogne contre la réalité et la fiction dans un même élan. Je me diffracte pour déréaliser, critiquer ou montrer notre monde avec une densité augmentée. Je-suis-partout.
Ce nouveau feuilleton d’entretiens interroge les différentes formes d’ubiquités qu’opèrent femmes et hommes de théâtre en attaquant le plateau – et la vie – sous plusieurs angles simultanément.
L’ubiquité de Stéphane Rentznik se manifeste par sa surprenante capacité à faire coexister les contraires. Gueule d’ange abonné aux rôles de psychopathes, il trompe par une douceur sous laquelle sommeille une féroce bête de scène.
Maniant le verbe et la plume, la baguette et la trompette, il illumine son côté dark de musique acoustique, de sons électroniques et de saillies poétiques. Il rêve de création rimbaldienne, en hommage à l’auteur d’une célèbre formule où l’ubiquité ne fait aucune ambiguïté. Rentznik de Rimbaud pourrait balbutier « je veux être poète (…) Les souffrances sont énormes, mais il faut être fort, être né poète, et je me suis reconnu poète. Ce n’est pas du tout ma faute. C’est faux de dire : Je pense : on devrait dire on me pense. Pardon du jeu de mots. Je est un autre ».
Rencontre en toute discrétion et humilité avec un acteur touche-à-tout.
Article signé Laure Hirsig
© Stéphane Rentznik©Vincent Hofer
Oui. À tel point que, lorsque je ne peux plus l’emmener avec moi, quand manque cette place pour la « folie » et la bienveillance, mon intérêt s’évapore. Le maintien de ce lien m’aide à définir mes priorités. Récemment, j’ai renoncé à reprendre la direction d’un théâtre dans lequel je me suis longtemps impliqué, notamment parce que la part d’enfance s’y était peu à peu amenuisée. Il serait trop simpliste de dire que c’est l’unique raison qui m’a poussé à faire ce choix, mais disons qu’elle s’est révélée déterminante. Pour pouvoir raconter et se raconter il faut laisser une porte ouverte sur l’endroit d’où l’on vient, sur cette enfance qui nous a construits, alors je ne lâche pas le petit garçon que j’étais, et le garde à portée de main.
En tant qu’acteur, comment être deux en même temps ? Soi-même et son rôle ?
Il existe une vraie dualité. Comme j’ai toujours été “bon élève”, soucieux de faire bien, parfois trop, j’ai longtemps pensé qu’un rôle se construisait en superposant de petites couches comme on revêt des habits. Or, plus j’avance, plus la simplicité et la sincérité de chaque instant me semblent essentielles. C’est là que je place ma recherche actuelle pour aborder les rôles. Mais atteindre cette simplicité et cette sincérité suppose une bonne capacité au lâcher prise ; état que je n’atteins pas en claquant des doigts. Je suis toujours en chemin mais j’essaie de rester au plus proche de moi, à chaque mot, et de gommer tout ce qui sonne surfait. Je commence à peine à oser prendre du temps dans le jeu, à intégrer des respirations que je n’osais pas prendre avant. Avoir fait beaucoup de musique m’aide à avoir la conscience du rythme. Mon penchant pour la poésie nourrit également le comédien que je suis. Même lorsque l’on joue un « gros con », il est possible d’insuffler de la poésie. J’aime associer ces antagonismes. J’aime aussi chercher hors de moi des éléments que j’amène ensuite à moi. J’éprouve beaucoup d’excitation à construire mes rôles à partir d’éléments qui surgissent de mon esprit bien sûr, mais qui ne me ressemblent pas nécessairement. J’aborde aussi mes personnages physiquement, par une posture, une manière de marcher et de bouger, différentes de moi.
Lorsque je travaille un rôle, je me questionne systématiquement sur ce qui reste au spectateur. Est-ce le rôle, le texte ou le comédien que l’on doit voir en premier ? Personnellement, j’essaie d’être respectueux de l’écriture en me profilant comme un passeur de sens. Dans ce sens, je ne fusionne pas avec mon rôle et ne me confonds pas avec le personnage. Mon objectif principal consiste à servir un texte et un sujet. Ce défi rend mon métier excitant. Suivant les rôles, je déplace mes curseurs d’interprétation pour arriver à mes fins. Certains textes offrent une palette inouïe d’émotions. Dans ce cas : c’est caviar ! Le plus difficile sont les petits rôles. En peu de mots, avec peu de présence, tu dois exprimer beaucoup. Pour donner de la profondeur aux personnages secondaires, il faut être malin.
C’est en m’aventurant dans les cours de l’option théâtre mis en place par l’école que j’ai réalisé à quel point je me sentais bien sur scène. J’ai donc continué à suivre cette option durant ma scolarité à Pully. Ensuite, j’ai fait une maturité professionnelle d’électronique à l’École des métiers. Là-bas, j’ai intégré le groupe d’impro dont la coach, Chantal Bianchi, membre éminente des ArTpenteurs, m’a un jour dit : « tu sais Stéphane, être comédien, cela peut aussi devenir un métier ». Dans ma tête, sa phrase a fait tilt ! J’ai lâché les calculs électroniques pour songer sérieusement au théâtre. J’ai pu intégrer la classe préparatoire de la SPAD* et… c’était parti. Le théâtre n’était pas un rêve d’enfant ; il est entré dans ma vie en le faisant.
“Malade d’avoir laissé passer l’amour” avec le collectif Dantor’s Conspiracy©Bartek Sozanski
« Lorsque je travaille un rôle, je me questionne systématiquement sur ce qui reste au spectateur. Est-ce le rôle, le texte ou le comédien que l’on doit voir en premier ? »
Ritual Boogie au PRT L’Usine en 2022©J.Apothéloz
J’ai fait un peu de cinéma, notamment avec Lionel Baier, et j’en conserve un excellent souvenir. Il n’exigeait pas de savoir le texte au cordeau et laissait vraiment la place à l’acteur dans les scènes. J’ai adoré travailler avec lui.
Peut-être suis-je un peu trop théâtral parfois face caméra, comme si je voulais tout raconter. Du coup, je suis souvent mauvais aux castings. J’en fais toujours trop alors que je pourrais me contenter d’être moi… Je commence tout juste à avoir la maturité nécessaire pour passer des castings plus calmes et saisir ce que la caméra permet de spécifique par rapport au théâtre. Les bons acteurs de cinéma semblent à leur juste place, comme s’ils étaient très au clair avec eux-mêmes. D’eux émanent quelque chose qui inspire déjà presque un personnage. C’est l’une des différences que je perçois avec un comédien de théâtre.
“Jack l’éventreur”©Philippe Pache
Que provoque en vous le dédoublement de soi par l’image cinéma ou télévisuelle ?
Cette question me permet de réaliser que ce n’est pas l’image qui me pose problème, mais ma voix. J’ai parfois du mal avec mon parler. Par contre, je me regarde plutôt avec bienveillance quand je m’estime satisfait de la justesse d’une scène. Accepter de se regarder permet aussi d’apprendre et d’évoluer par rapport à ce qui a été fait, alors j’essaie de ne pas me montrer trop sévère.
Dans Prénom : Mathieu, une série de Lionel Baier sortie en 2017, j’ai joué le rôle du sadique de Romont : un rôle muet ! Après avoir tourné une scène, je ne pouvais pas me dire : « mmm, cela me semble assez juste la manière dont j’ai exprimé les sentiments du personnages ». Je me demandais ce qui allait rester à l’image, au-delà des mots. C’était déstabilisant mais, quelle expérience passionnante de devoir gérer ce vide de la parole. Lorsque j’ai pu voir le résultat, j’étais content de certaines scènes. D’autres sont plus difficiles pour moi. Le personnage était évidemment très éloigné de moi mais étant inspiré d’une personne réelle, j’ai eu accès à de nombreux documents qui m’ont renseigné sur la personnalité de ce psychopathe. J’ai aussi visionné des interviews de grands malades mentaux et de serial killers, sur l’enfance desquels planent systématiquement des zones d’ombre et de graves déficiences éducatives ou affectives. Je me suis demandé si le sadique de Romont ressentait du plaisir à commettre des meurtres aussi atroces. En m’immergeant dans la psychologie de ce type, j’ai compris qu’il n’éprouvait sans doute pas de plaisir à tuer, mais plutôt de l’excitation à prendre le pouvoir sur l’autre. Pour ce rôle particulier, j’ai essayé d’être au plus juste sans pouvoir approcher la psychologie réelle de l’homme, tant il est perturbé. J’ai construi avec ce que je savais et sentais, sans les mots.
À propos de mots, Derrière les maux est un spectacle vous avez écrit, mis en scène et joué en mai dernier, preuve d’une forte capacité d’ubiquité. Comment l’avez-vous vécue ?
J’ai fait une école d’acteur et c’est clairement le jeu qui me botte ! Pourtant, j’ai du mal à rester focalisé exclusivement sur le monde du théâtre. Assez vite dans ma carrière, j’ai ressenti le besoin de tracer un chemin qui me ressemble. La musique a toujours fait partie de ma vie, avant même que le théâtre n’y entre. Je suis batteur dans des groupes de rock, de hard core ou de blues. J’aime la musique sur scène et j’aime traiter la dimension rythmique des textes, trouver des respirations nouvelles qui font résonner les mots.
Côté écriture, j’avais des projets inaboutis plein les tiroirs. Juste avant le covid, j’ai suivi des ateliers ouverts à La Maison du Récit avec Katia Delay qui m’ont concrètement remis le pied à l’étrier. Puis, pendant le covid, j’ai eu la chance de recevoir une Bourse de recherche et de développement artistique. Elle m’a permis de développer une thématique précise et de mener mon 1er projet d’écriture un peu costaud. J’ai mêlé mon exploration des thèmes de la réussite et de l’échec avec des éléments autobiographiques. De fil en aiguille, j’ai construit un personnage qui aurait pu être moi, mais en déplaçant le curseur vers le drame. Chaque fois que quelque chose dysfonctionne dans sa vie, il en ressort avec des séquelles physiques, pas uniquement des blessures morales ou psychologiques. J’aboutis à une forme de monologue qui mêle aux images poétiques des portions de récit plus réalistes. J’ai eu peur que l’univers soit trop personnel, trop sombre, qu’il manque d’universalité mais les retours du public m’ont rassuré. Mon écriture est simple, imagée, métaphorique.
Par souci d’économie, j’ai opté pour une scénographie simple : douze sacs de boxe suspendus. Les lumières créées par Tiago Branquino permettent d’en moduler les volumes. Il a fait un travail magnifique. Lorsque tous les sacs de boxe sont mis en mouvement, naît une sensation de vertige que je n’avais pas imaginée au départ.
Je me suis entouré d’une équipe de gens talentueux : le danseur de flamenco Antonio Perujo, l’ingénieur-son Jonathan Simarro et le pianiste Julien Boss. Chacun a amené une matière qui a dépassé mes attentes. Tout se construit en live. Nous fonctionnons comme un quatuor. L’alchimie se trouve facilement quand tu laisses assez de place pour que la créativité de chacun puisse s’exprimer.
Comme dans tout premier projet, il y a sans doute trop de choses dans ce spectacle. Si je le reprends un jour, j’élaguerais pour aller plus directement à l’essentiel. C’est l’un des écueils de l’ubiquité. Faire certains choix quand tu es à la fois dedans et dehors n’est pas évident. Conscient que j’allais être au four et au moulin, j’ai préparé mon spectacle comme un storyboard** afin de pouvoir transmettre mes idées à l’équipe.
Les moments oniriques que j’avais en tête furent les plus délicats à communiquer. Les apparitions du danseur de flamenco à mes côtés ouvrent cette dimension. Deux univers cohabitent et j’avais besoin de cette dualité sur scène. Pour moi, le flamenco véhicule une beauté, une fierté en adéquation avec le ton recherché pour ce spectacle. Sachant avec qui j’allais travailler, j’ai pu être précis dans l’écriture, la mise en scène, le jeu, la musique, mais je suis un touche-à-tout qui commence tout juste à se sentir légitime.
“Derrière les maux”©PhilippePache
J’ai la sensation que l’adjectif clair-obscur s’applique bien à votre univers. Lumière et ombre vont-elles de pair ?
Oui, les contradictions sont importantes pour moi. Dans Derrière les maux, il y a de la lumière et du glauque. Le personnage descend loin dans les ténèbres. Quand la parole ne suffit plus, que reste-t-il ? Qu’est-ce qui succède au cri ? Il se passe tellement de choses dans les silences de texte. Antonio, le danseur de flamenco, représente la dimension imaginaire. Il créé une respiration sans mots pour le spectateur et prend en charge la part d’ombre avec lumière. J’aime voir l’imaginaire au théâtre et au cinéma. La musique, le son, la voix traitée au micro, tout ce qui peut érafler le réalisme m’excite toujours beaucoup. Grâce à mes études d’électronicien, je m’intéresse aussi à la partie technique qui peut elle aussi nourrir le traitement poétique dans son obscurité comme dans son éclat.
Quelle forme d’ubiquité que vous n’avez pas expérimentée souhaiteriez-vous explorer ?
J’adorerais travailler en binôme avec un ou une chorégraphe pour monter un spectacle avec peu de mots, beaucoup de musique, dans un décor immense. Une scénographie barge pour raconter quoi ? Je ne sais pas encore… mais une espèce de machine fantasmagorique dingue. Pour cela, il faudrait un très grand plateau. Mon fantasme absolu étant de faire tomber des “trucs” des cintres et de produire des évènements scéniques forts, cela ne fonctionne pas dans une salle où le grill culmine à 3 mètres (rire).
Plus concrètement, je rêve de monter un spectacle sur Arthur Rimbaud ; un grand imaginarium autour de sa vie convoquant quelques figures centrales. Cela s’apparenterait à une traversée onirique en bateau, complètement perchée, intégrant danse, musique, son. Ce n’est pas sa biographie qui m’attire mais la période-charnière où il commence à écrire de la poésie ainsi que celle où il s’exile pour devenir marchand dans le désert, vers la fin de sa courte vie. Rimbaud est immense. Il s’agit donc de débusquer les bons poèmes, d’articuler les bonnes résonnances entre les textes. Je lis, je relis et au final il ne restera peut-être que peu de mots. Ce projet m’excite dans la continuité sensorielle de Derrière les maux. Et là, je serais servi par un auteur au langage magnifique !
Enfin, j’aimerais reprendre le travail en collectif comme j’ai pu l’expérimenter avec Matteo Zimmerman et Julie Cloux pour le Dantor’s Conspiracy. Cela m’intéresserait aussi d’être associé à un collectif de gens plus jeunes que moi. Je vois des choses géniales émerger des nouvelles générations ; une manière différente de construire, plus fraîche. Bref, j’ouvre de nouvelles petites fenêtres et croise les doigts pour que cela prenne car l’envie est là.
Et puis, je souhaite continuer à explorer la musique. Depuis quelques années, je pratique la trompette. Je me suis fixé une deadline : dans 10 ans, je ferai un concert de trompette au Cully Jazz Festival ! C’est beau de rêver.
** storyboard : série de croquis réalisés avant un tournage pour visualiser les plans d’une séquence cinématographique.
Article signé Laure Hirsig
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Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché
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“Je suis pour les quotas d’auteur.e.s suisses”
A la suite de notre enquête sur le statut de l’auteur.e en Suisse romande, le dramaturge et metteur en scène Julien Mages défend l’idée d’une écriture typiquement “suisse”.
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Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?
Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.
Cédric Leproust, le Garçon et la Mort – Fatal(e)s II
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Au comédien Cédric Leproust de nous entraîner dans le territoire des ombres.
Julia Batinova, l’art de la fougue – Fatal(e)s
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig inaugure une nouvelle série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Première à s’y coller, la comédienne Julia Batinova.
Alain Mudry, colosse au clair de lune
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.
Serge Valletti brise le glas à Avignon
Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.
Arblinda Dauti, la perle noire
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.
David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.
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L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.
Julien TSONGAS Préda(c)teur- Le théâtre dans la peau (V)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Cinquième acte avec le comédien Julien Tsongas.
Sandro De Feo Mutant mutin mutique-Le théâtre dans la peau (IV)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Quatrième acte avec le comédien Sandro De Feo.
“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”
Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.
François Revaclier Le spirituel danse l’art – Le théâtre dans la peau (III)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Troisième acte avec le comédien François Revaclier.
Valérie Liengme La créature – Le théâtre dans la peau (II)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Deuxième acte avec la comédienne Valérie Liengme.
Joëlle Fontannaz La magnétique au magnéto – Le théâtre dans la peau (I)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Premier acte avec la comédienne Joëlle Fontannaz.
Monica Budde, la voix libre
D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.
Braqueur de banques!
Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.
“Molière écrit pour sauver les meubles”
Aussi à l’aise chez Molière que chez Ionesco, Michel Bouquet, 94 ans, a voué sa vie aux auteurs. Il les évoque ici.
“L’avantage ici, c’est le Système D”
A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.
“Il faut rester punk dans l’âme” – Cherchez l’enfant avec Fréderic Polier
Acteur, metteur en scène, raconteur d’histoires et tricoteur de fictions, Frédéric Polier continue de croiser le fer pour un théâtre généreux et rebelle.
Daniel Vouillamoz: “Nous vivons l’époque du théâtre selfie”
Avec l’amour, la haine n’est jamais très loin. Acteur, auteur, metteur en scène mais aussi musicien, Daniel Vouillamoz effeuille volontiers la marguerite quand il parle de théâtre, cet « art pathétiquement inutile et pourtant essentiel ».
Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”
Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.
Jean-Luc Borgeat: “Le personnage, je ne sais pas ce que c’est”
Acteur, metteur en scène, écrivain, Jean-Luc Borgeat ne boude la parole que lorsqu’il se pose au bord d’un cours d’eau pour pêcher à la mouche.
Théâtre des Osses, théâtre de chair
On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.
Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises
En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.
Carole Epiney, névrosée à temps partiel
Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.
On ne peut pas être aimé par tout le monde
Difficile, l’exercice du casting? Pour comedien.ch, Nathalie Chéron, trente ans à chercher la perle rare, livre quelques « trucs » pour faire baisser la pression.
Il y a plus de compagnies que de films
Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.
Serge Martin cultive l’esprit d’équipe
Pour celui qui a créé sa propre école à Genève il y a maintenant plus de 30 ans, le théâtre reste une histoire de partage.
Toutes les rencontres
Véronique Mermoud, sa majesté des Osses (II)
Entretien signé Laure Hirsig
Véronique Mermoud, sa majesté des Osses (I)
Entretien signé Laure Hirsig
Pierre Monnard, le cinéma et ses multiples ingrédients
Propos recueillis par Sami Kali
Dorothée Thébert, photographe de plateau – L’Empire des signes [Acte 4]
Entretien signé Laure Hirsig
« 200 francs, ça suffit ! » : Danger pour la RTS, la culture et la fiction
Propos recueillis par François Marin
Cyprien Colombo La vie n’est pas un long flow* tranquille
Article signé Laure Hirsig
Wave Bonardi et Julia Portier : Vertige de l’humour
Entretien signé Marie Lou Félix
Davide Brancato, king of the glam – Ubiquité (acte VII)
Entretien signé Laure Hirsig
Dominique Bourquin, les angles pas droits
Propos recueillis par Delphine Horst
Leon Salazar, le charme de l’ambivalence – Ubiquité (acte VI)
Entretien signé Laure Hirsig
Yvette Théraulaz : un peu, beaucoup ; à l’infini
Propos recueillis par Marie Lou Félix
Entretien avec Danielle Milovic – L’Empire des signes [Acte 3]
Entretien signé Laure Hirsig
Arcadi Radeff, la quête instinctive
Propos recueillis par Sami Kali
Maurice Aufair, acteur découvreur
Propos recueillis par Marie-Lou Félix
Entretien avec Amélie CHÉRUBIN – Ubiquité [Acte 5]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Pierre Audétat – L’Empire des signes [Acte 2]
Entretien signé Laure Hirsig
DIANE ALBASINI : Une Artiste aux Mille Facettes
Entretien signé Anne Thorens
Entretien avec Charlotte Chabbey, l’esprit collectif
Propos recueillis par Sami Kali
Entretien avec CAMILLE MERMET, son pluriel des familles
Propos recueillis par Delphine Horst
Entretien avec avec Déborah Helle – L’Empire des signes [Acte 1]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Anna PIERI ZUERCHER – Ubiquité [Acte III]
Entretien signé Laure Hirsig
Djemi Pittet Sané: Respirer à la Racine
Propos recueillis par Marie Lou Félix
Entretien avec Nastassja Tanner – Ubiquité [Acte II]
Entretien signé Laure Hirsig
Isabelle Vesseron, l’utopie à tout prix – Rétrofuturiste (II)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Deuxième épisode avec la comédienne Isabelle Vesseron.
Nicole Borgeat, serial thrilleuse
Portrait de la réalisatrice signé Laure Hirsig,
Entretien avec Marie Ripoll
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Wissam Arbache ¦ Ubiquité [Acte I]
Entretien signé Laure Hirsig
Claire Darnalet et Yvan Rihs | Le génie des ingénu.e.s [Acte IV]
Pour clore le feuilleton Le Génie des ingénu.e.s (IV), la parole passionnée de Claire Darnalet, 21 ans, élève en 1ère année à La Manufacture* […]
Valeria Bertolotto et Tobia Giorla ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte III]
Entretiens signés Laure Hirsig
Safi Martin-Yé bouillonne de cultureS
Portrait de la comédienne signé Laure Hirsig,
Lokman Debabeche et Nathalie Lannuzel ¦ Le génie des ingénu.e.s” [acte II]
Suite du feuilleton avec Lokman Debabeche. À 23 ans, il démarre sa 3ème année à l’école des Teintureries de Lausanne, enrichi par un parcours personnel qui associe turbulence et sagesse […]
Laurence Perez: Scène suisse, un pont pour danser en Avignon
L’an prochain, Laurence Perez cédera les rênes de « Sélection suisse en Avignon » à Esther Welger-Barboza. En attendant, l’actuelle directrice artistique et exécutive couve une ultime volée dont elle défend avec détermination la singularité.
Liv Van Thuyne et Serge Martin ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte I]
Pour inaugurer ce feuilleton, je m’entretiens avec Liv Van Thuyne, 22 ans, élève de 1ère année à l’école Serge Martin. Malgré son jeune âge, elle s’est déjà frottée au large spectre des arts, sensible aux subtilités qu’offre chacun d’eux. En écho, la magie de la pensée concentrée du maître Serge Martin, qui dit tant en si peu de mots.
Le théâtre-zèbre de Marielle Pinsard
Marielle Pinsard m’a offert mon premier plongeon théâtral. Alors que l’année 2001 allait s’éteindre, Marielle mettait le feu aux poudres avec Comme des couteaux, pièce dont elle était à la fois l’auteure et la metteure en scène.
Michel Vinaver, homme de l’être
Dramaturge et écrivain, mais aussi ancien chef d’entreprise, Michel Vinaver s’est éteint ce 1er mai à 95 ans. En hommage, les extraits d’un entretien accordé il y a quelques années.
Bienvenue dans la 4e dimension de Lucas Savioz! – Rétrofuturiste (VI)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce sixième volet, on traverse l’écran en compagnie de Lucas Savioz.
Faim de séries? La RTS mijote petits et grands plats…
Pandémie ou pas, la loi des séries continue de s’imposer en Suisse comme ailleurs. Entre audaces calculées et contraintes diverses, la RTS trace sa voie dans un univers qui est aussi synonyme d’emplois.
Guillaume Prin, pour un théâtre nomade fait maison – Rétrofuturiste (V)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce cinquième épisode, on embarque à bord du camion-théâtre de Guillaume Prin.
Jean-Louis Johannides, into the wild – Rétrofuturiste (IV)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce 4e volet, on part à la conquête des grands espaces aux côtés de Jean-Louis Johannides.
Alain Borek fait jeu de tout bois – Rétrofuturiste (III)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Ce troisième volet donne la parole au comédien Alain Borek.
Isabelle Vesseron, l’utopie à tout prix – Rétrofuturiste (II)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Deuxième épisode avec la comédienne Isabelle Vesseron.
Lucie Zelger ou l’art du contrepoint – Rétrofuturiste (I)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Un voyage des racines jusqu’à l’horizon qu’inaugure la comédienne Lucie Zelger.
Mali Van Valenberg se mêle au vent
Série “J’ai deux amours” (VI). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour cet ultime volet, Laure Hirsig parle écriture avec Mali Van Valenberg.
Alexandra Marcos, voix double
Série “J’ai deux amours” (V). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce nouveau volet, Laure Hirsig suis les “voies” d’Alexandra Marcos.
Paroles de scénaristes : où en est la Suisse?
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
La Manufacture: la conquête de l’espace
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché
Série “J’ai deux amours” (IV). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile le “double je” de Sébastien Ribaux.
Delphine Lanza, au Pays des merveilles
Série “J’ai deux amours” (III). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile les “multiples palettes” de Delphine Lanza.
Noémie Griess, au plateau et au micro
Série “J’ai deux amours” (II). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce deuxième volet, Laure Hirsig échange avec Noémie Griess sur ce “double jeu”.
Garance La Fata, l’esprit boomerang
Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.
Joël Hefti, portrait extérieur
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce sixième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Joël Hefti.
Roberto Garieri, de chair et de mots
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce cinquième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Garieri.
Le parler swing de Roberto Molo
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.
Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.
Aux Teintureries, Nathalie Lannuzel fait “bouger les lignes”
Ouverte en 1997 sous l’impulsion de François Landolt, l’école supérieure de théâtre Les Teintureries à Lausanne cultive l’altérité et valorise l’audace. Rencontre avec sa directrice artistique, Nathalie Lannuzel.
Xavier Loira, dandy cash
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.
Boubacar Samb, sentinelle sans tabou
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.
Carlo Brandt, l’homme renversé (II)
Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.
Carlo Brandt, l’homme renversé (I)
Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.
Julia Perazzini chatouille l’invisible – Fatal(e)s VI
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce dernier volet, elle se laisse entraîner par la comédienne Julia Perazzini dans les limbes de l’enfance.
Isabelle Caillat au coeur de la crise
La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.
Prune Beuchat, comme un ouragan – Fatal(e)s V
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce 5e volet, on croque dans une Prune qui ne compte pas pour des prunes!
Olivier Lafrance, entretien avec un vampire – Fatal(e)s IV
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Le comédien Olivier Lafrance se prête à ce jeu d’ombre.
“Je suis pour les quotas d’auteur.e.s suisses”
A la suite de notre enquête sur le statut de l’auteur.e en Suisse romande, le dramaturge et metteur en scène Julien Mages défend l’idée d’une écriture typiquement “suisse”.
Pour Camille Giacobino, le ciel peut attendre – Fatal(e)s III
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Amour et mort, deux thèmes que fréquente régulièrement Camille Giacobino, comme comédienne ou comme metteuse-en-scène.
Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?
Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.
Cédric Leproust, le Garçon et la Mort – Fatal(e)s II
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Au comédien Cédric Leproust de nous entraîner dans le territoire des ombres.
Julia Batinova, l’art de la fougue – Fatal(e)s
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig inaugure une nouvelle série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Première à s’y coller, la comédienne Julia Batinova.
Alain Mudry, colosse au clair de lune
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.
Serge Valletti brise le glas à Avignon
Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.
Arblinda Dauti, la perle noire
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.
David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.
Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.
Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.
Jacques Michel, l’échappée belle
En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.
Lola Giouse, Miss en tropisme
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.
Françoise Boillat La Dame du lac – Le théâtre dans la peau (VI)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Sixième acte avec la comédienne Françoise Boillat.
Un dernier café avec Michel Piccoli
L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.
Julien TSONGAS Préda(c)teur- Le théâtre dans la peau (V)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Cinquième acte avec le comédien Julien Tsongas.
Sandro De Feo Mutant mutin mutique-Le théâtre dans la peau (IV)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Quatrième acte avec le comédien Sandro De Feo.
“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”
Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.
François Revaclier Le spirituel danse l’art – Le théâtre dans la peau (III)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Troisième acte avec le comédien François Revaclier.
Valérie Liengme La créature – Le théâtre dans la peau (II)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Deuxième acte avec la comédienne Valérie Liengme.
Joëlle Fontannaz La magnétique au magnéto – Le théâtre dans la peau (I)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Premier acte avec la comédienne Joëlle Fontannaz.
Monica Budde, la voix libre
D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.
Braqueur de banques!
Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.
“Molière écrit pour sauver les meubles”
Aussi à l’aise chez Molière que chez Ionesco, Michel Bouquet, 94 ans, a voué sa vie aux auteurs. Il les évoque ici.
“L’avantage ici, c’est le Système D”
A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.
“Il faut rester punk dans l’âme” – Cherchez l’enfant avec Fréderic Polier
Acteur, metteur en scène, raconteur d’histoires et tricoteur de fictions, Frédéric Polier continue de croiser le fer pour un théâtre généreux et rebelle.
Daniel Vouillamoz: “Nous vivons l’époque du théâtre selfie”
Avec l’amour, la haine n’est jamais très loin. Acteur, auteur, metteur en scène mais aussi musicien, Daniel Vouillamoz effeuille volontiers la marguerite quand il parle de théâtre, cet « art pathétiquement inutile et pourtant essentiel ».
Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”
Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.
Jean-Luc Borgeat: “Le personnage, je ne sais pas ce que c’est”
Acteur, metteur en scène, écrivain, Jean-Luc Borgeat ne boude la parole que lorsqu’il se pose au bord d’un cours d’eau pour pêcher à la mouche.
Théâtre des Osses, théâtre de chair
On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.
Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises
En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.
Carole Epiney, névrosée à temps partiel
Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.
On ne peut pas être aimé par tout le monde
Difficile, l’exercice du casting? Pour comedien.ch, Nathalie Chéron, trente ans à chercher la perle rare, livre quelques « trucs » pour faire baisser la pression.
Il y a plus de compagnies que de films
Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.
Serge Martin cultive l’esprit d’équipe
Pour celui qui a créé sa propre école à Genève il y a maintenant plus de 30 ans, le théâtre reste une histoire de partage.