Ubiquités

 

Ubiquité (acte VI) L’ubiquité est ce don qu’active tout interprète qui procède par traduction simultanée de la matière-source pour composer en direct sa second life. Par définition, l’acteur.ice use de sa capacité au double-je(u). Je suis ici et là en même temps. Je me cogne contre la réalité et la fiction dans un même élan. Je me diffracte pour déréaliser, critiquer ou montrer notre monde avec une densité augmentée. Je-suis-partout.

Ce nouveau feuilleton d’entretiens interroge les différentes formes d’ubiquités qu’opèrent femmes et hommes de théâtre en attaquant le plateau – et la vie – sous plusieurs angles simultanément.

Leon Salazar, le charme de l’ambivalence

Le parcours de Leon Salazar résonne de manière fracassante avec la thématique du feuilleton Ubiquité. En basculant d’un hémisphère à l’autre à l’âge de 6 ans, son chemin de vie bifurque subitement d’un monde à l’autre lorsqu’il se voit contraint de quitter sa Colombie natale. La brutalité du départ fait qu’il laisse une part de lui là-bas.

La famille s’installe en Suisse avec le statut de réfugiés politiques. Le thermomètre chute, les corps et les esprits se rigidifient. Malgré l’exil, l’identité colombienne de Leon n’a pas dit son dernier mot. Le déracinement sensoriel qu’il éprouve alimente une forme de dualité. Elle continue à percer, dans sa construction intime comme dans ses choix professionnels, lui forgeant une personnalité trop ample pour une seule vie.

Comme il est difficile de (ré)concilier sa propre polarité, Leon la transforme en atout en optant pour un métier où l’on change de peau comme de rôle. Au cinéma et au théâtre, il marque par des interprétations abouties et affirmées dans les moindres détails. Chaque nouvelle mue dévoile de lui cet “autre” qu’il aurait pu être ; animal à sang froid, latin lover extraverti, artiste psychédélique, pervers, intrigant, toxique, passionné, empathique, militant, baba cool, voluptueux.

« Leon », un prénom qui sied à merveille à cet acteur dont la gestuelle déliée, la détente et le mystère ne sont pas sans rappeler celles de quelques élégants félins.

Article signé Laure Hirsig

© Matthieu Dortomb

Le trop-plein de vie de mon enfance colombienne ressort quand je suis sur scène.

Où est l’enfant qui sommeille en vous ? Vous accompagne-t-il encore aujourd’hui ?

L’enfant qui sommeille en moi n’avait, a priori, rien à faire dans ma vie actuelle. Il ne se préoccupait pas de faire une carrière artistique. Je suis souvent rattrapé par cette ambivalence entre celui que j’aurais dû être et celui que je suis devenu. J’ai laissé “quelqu’un”, en Colombie qui grandit et mène sa vie de son côté. Parallèlement, je suis “quelqu’un d’autre” qui a grandi ici.

Dans mon pays natal, nous vivions en tribu avec mes oncles, tantes, cousins, cousines, grands-parents, dans l’effervescence d’un pays où l’on se parle d’un trottoir à l’autre, où les gens rigolent, dansent, où les corps sont omniprésents. Ce trop-plein de vie d’une enfance colombienne ressort souvent quand je suis sur scène. Par contraste, lors de mon arrivée en Suisse, le Valais m’a semblé hostile.

Quel lien entretenez-vous avec à ces deux mondes qui cohabitent en vous ?

Nous avons dû quitter la Colombie car mon père était un leader syndical dans les années 90. Cela ne plaisait pas à certaines personnes au pouvoir qui ont essayé de le faire taire et nous avons dû fuir. Ce fut un véritable arrachement. J’avais 6 ans. Mes parents, mes deux frères et moi sommes arrivés en Suisse où nous avons obtenu le statut de réfugiés politiques.

En Suisse, l’étranger gêne toujours un peu et mon intégration s’est faite en plusieurs temps. D’abord, je me suis rebellé, j’avais besoin d’extérioriser cette colère au fond de moi. J’ai traîné avec les bad boys de l’école, fait les 400 coups. Puis j’ai traversé une phase où j’ai cherché à me fondre dans la masse. Je me suis efforcé d’écrire et parler le français le mieux possible pour masquer mes origines. J’ai porté des bonnets durant une partie de mon adolescence pour me lisser les cheveux. Je voulais qu’on arrête de m’emmerder, rentrer dans le moule, disparaitre en quelque sorte. Plus tard, j’ai senti le besoin viscéral de me reconnecter à mes racines latinos, à mon ADN. Toutes ces étapes m’ont permis de trouver un équilibre entre ces deux mondes. Ici, j’ai de très belles opportunités qui ne s’offriraient sans doute pas à moi si j’étais resté là-bas. Je peux voyager, faire du cinéma, être artiste, être ce que je veux et pour cela je suis tellement reconnaissant. En même temps, je suis en paix avec l’idée que je peux vivre hors de Colombie, mais que la Colombie ne pourra jamais vivre hors de moi.

“Délits Mineurs” avec Noémie Schmidt©RTS Alva Film-Philippe Christin

“Délits Mineurs”©Nicole Borgeat

Retournez-vous en Colombie ?

Pendant plus de 10 ans, nous ne le pouvions pas. Quand ce fut enfin possible, tout le monde avait vieilli… Nous y sommes retournés pour les 50 ans de mariage de mes grands-parents. Si vivants dans mes souvenirs, ils étaient devenus des vieillards, mes cousins-cousines ; des adultes. J’essayais vainement de retrouver la connexion que nous avions à l’époque. Un souvenir un peu honteux m’est resté. Nous venons de Cali, capitale internationale de la salsa. Mes petit.e.s-cousin.e.s dansaient comme des dingues à la fête. Moi, je n’arrivais plus à bouger : j’étais complètement coincé. Toute la famille s’est moquée de moi. Je me souviens m’être dit : « t’as voulu être un gringo*? Et ben, t’es devenu un gringo ! ».

Un enfant – exilé comme Homère pendant 10 ans – retourne chez lui, et tout a changé. Alors doucement, il essaie de se réintégrer dans le paysage. À partir du moment où j’ai revu mon pays, j’ai commencé la quête de sa reconquête, notamment par une reconstruction identitaire. À la maison, mes parents ont toujours parlé l’espagnol pour que nous ne perdions pas l’habitude de notre langue et que nous soyons fiers de nos origines, de notre culture. Ma mère mettait un point d’honneur à cuisiner colombien pour que nous nous sentions comme au pays. Nous écoutions et dansions à fond sur toute la variété latino-américaine des années 70, 80, 90. La Colombie ; c’est ce feu qui brûle dans mes veines. Ici en soirée, quand mes potes passent des tubes de variété française, j’avoue que je n’en connais quasiment aucun et franchement, danser sur Les Démons de minuit, c’est moins mon délire.

Ici, je connais bien le territoire. J’ai beaucoup d’affection pour le pays mais je ne me sens pas Suisse ; ce n’est pas ma vibe**. Ma vibe est colombienne. Pourtant je suis parti jeune et je ne connais pas le nom des rues de ma ville par exemple. Là-bas aussi, je sens ma limite d’identification. Longtemps, je me suis demandé qui j’étais. Suisse ? Colombien ? Il a fallu accepter d’être les deux.

“Flores del otro Patio” avec Eudes Rosado©Nicolas Sastoque

Vous avez tourné en Colombie, jouez-vous de la même façon en espagnol qu’en français ?

Mon accent est comme celui d’un gars de là-bas et l’espagnol résonne au plus profond de moi. Pourtant, si je dois improviser sur un sujet spécifique, il est probable que je manque de ressources linguistiques ou culturelles. En Colombie, j’ai tourné dans Flores del otro patio, un court-métrage de Jorge Cadena. L’intrigue se déroule dans le milieu queer*** activiste de Baranquilla. Les acteur.ice.x.s avec lesquel.le.x.s j’ai tourné sont de de vrai.e.x.s activistes de la région. C’est leur réalité, ils n’ont pas besoin de jouer, ils n’ont qu’à être. Baranquilla est situé au Nord du pays. Moi je viens du Sud-Ouest, du coup j’ai un autre accent, une autre manière de parler, d’autres expressions. J’ai beau avoir énormément lu sur le sujet, me lancer dans une impro en espagnol alors que je ne sais pas ce qu’il se passe dans cette région spécifique de Colombie, l’actualité mais aussi son histoire, ses personnalités, tout cela me limite. Quelles sont les personnes évoquées ? Ai-je choisi le bon mot ? Ai-je bien compris ? Sur un thème aussi précis, je vais sentir mes limites parce que je suis hors sol. Il aurait fallu que je fasse une immersion au cœur du territoire pour me sentir complètement légitime. Je vais incarner l’un des personnages principaux dans le premier long-métrage de Jorge Cadena, Malestar tropical, sorte de prolongement de Flores del otro patio, qui sera bientôt tourné à Baranquilla. J’irai m’immerger là-bas plusieurs mois pour gagner en souplesse et en véracité.

L’acteur.ice est un iceberg ; la partie que l’on voit à la surface est visible grâce à l’immense partie enfouie dans les profondeurs.

“Alice” avec David Vormweg©Alexander Fischerkoesen

En tant qu’acteur, comment être deux en même temps ? Soi-même et son rôle ?

C’est le fruit d’une discussion, intérieure, entre le personnage et moi. Je reste connecté à qui je suis tout en dosant différentes couleurs de jeu. Nous sommes vastes et multiples. Enfant, ado, adulte, j’ai consacré beaucoup de temps à me chercher sous toutes sortes de formes… Être une racaille au crâne rasé, me laisser pousser les cheveux et les lisser pour me fondre dans la masse, aller en Colombie et y vivre comme si je n’en étais jamais parti, faire toutes sortes de métiers différents, côtoyer tant d’univers différents, de gens différents dans une multitude de pays et de langues différentes, se trouver chaque jour un peu plus. Nous conservons en nous tant de nuances liées au vécu. Pour jouer, je soutiens davantage telle ou telle couleur. Par exemple, dans la série Sasha, j’ai exploré mon côté reptilien. J’essayais de bouger le moins possible, de rester lent et planant. Je n’ai rien en commun avec un proxénète pervers narcissique mais j’ai dû comprendre les motivations de mon personnage, ne pas le juger comme un salaud et révéler sa propre vérité. Mon rôle est d’essayer de restituer cette vérité ; une vérité tellement laide que les téléspectateur.ice.x.s feront eux-mêmes le travail de jugement. Dans Délits mineurs de Nicole Borgeat, j’essayais, au contraire, de travailler un côté plus chaleureux, humain et empathique.

L’acteur.ice est un iceberg ; la partie que l’on voit à la surface est visible grâce à l’immense partie enfouie dans les profondeurs. Pour faire communiquer ces deux entités, le plus important est de conserver un jeu organique, qu’il ne se fige jamais. Cette quête de vivant indique à l’interprète où est la chair, comment ça respire, ce qu’il ressent, ce que son corps lui dit et comment tout cela se tend ! J’ai acquis beaucoup d’outils techniques grâce à ma formation à La Manufacture****, mais mon instinct et mes tripes continuent à me leader. Je puise mon énergie dans une sorte de chaos organisé. Le bordel m’ancre dans le présent. Plus je suis surpris et stimulé, plus je me sens vivre ; mon esprit reçoit comme un petit shoot d’adrénaline ; il est au bord de l’infini précipice qu’est le présent et c’est vertigineux !

Le métier d’acteur me permet de concrétiser un désir d’ubiquité : vivre plusieurs vies qui me stimulent, comme une déformation de l’enfance.

Y a-t-il quelque chose d’excitant dans le fait d’explorer qui vous seriez si vous étiez un autre ?

Oui ! Le métier d’acteur me permet de concrétiser un désir d’ubiquité : vivre plusieurs vies qui me stimulent, comme une déformation de l’enfance. Petit, j’ai dû m’adapter à des contextes tellement contrastés. Je retrouve cette nécessité d’adaptabilité dans mon métier. Un jour je suis ça, un autre jour ça. Peu importe la situation, il faut s’y glisser comme un caméléon. Que tu joues un proxénète, un activiste queer, un extrémiste religieux, un rescapé de la dictature, un paysan ou qui que ce soit. Dernièrement, j’ai joué dans Foucault en Californie, un spectacle mis en scène par Lionel Baier avec lequel ce fut passionnant de travailler. Ce road trip philosophique se déroule dans les années 70. Dans cette pièce, j’interprète Michael Stoneman, un musicien gay qui fume des pétards et prend du LSD. Comment présenter la facette de soi la plus authentique, au point que les spectateurs se demandent si tu es vraiment défoncé sur scène ? Si tu es homo ou hétéro dans la vie ? Si les mots que tu dis sont les tiens ou ceux d’un autre ? Si on est dans la fiction ou la réalité ? Arriver à semer ce trouble indique que tu es au bon endroit.

J’aime me perdre dans d’autres vies, d’autres pensées et plus c’est éloigné de moi, plus j’aime ça ! Parfois j’ai l’impression qu’ici, quand on pense à moi, l’imaginaire se limite aux rôles d’Italien, d’Espagnol ou de Sud-Américain avec un fort accent. Pas de problème, j’adore ça mais je veux aller plus loin ! Dans la série Sasha par exemple, la réalisatrice Léa Fazer a eu la curiosité de me placer ailleurs, de faire jaillir de moi d’autres choses et c’était incroyable. Elle m’a fait faire un lissage brésilien pour raidir mes cheveux, m’a fait porter des lentilles pour modifier la couleur de mes yeux, changer mon rythme interne, creuser ailleurs et voilà. Finalement, on fait ce métier pour être transformé. Elle est là, la vraie ubiquité : être en quête de soi-même en étant tout le temps autre. Je reste fortement connecté à moi-même même si je pousse le curseur hors de mon naturel pour endosser des rôles.

 “Foucault en Californie” avec Dominique Reymond et Valério Scamuffa©Nora Rupp – Théâtre de Vidy

“Sacha”©Vincent Calmel-RTS-Rita production

Devant la caméra, activez-vous des choses différentes ou vous sentez-vous la même que sur un plateau théâtre et / ou à la vie ?

Au cinéma, tout va très vite. Il faut bien se préparer et s’économiser pour rester ultra-disponible durant les quelques secondes de prise. Si la technique foire ou que tu n’es pas au bon endroit ou qu’un avion passe, on s’arrête. On coupe la prise et on recommence jusqu’à ce qu’on en ait une ou deux de bonnes puis on passe à la suite et ainsi de suite. Le film se redéfinit au montage. Au théâtre, tu questionnes la matière pendant des semaines et au moment de jouer devant le public, tu retrouves une liberté totale. Quand le spectacle commence, plus personne ne peut t’arrêter. Il n’y plus de metteur.e en scène à tes côtés. Tu as les pleins pouvoirs et un rapport au présent qui est jouissif. Peu importe ce que tu fais, les libertés que tu prends, ça fera toujours parti du spectacle aux yeux du public. Le spectacle se redéfinit vraiment à ce moment-là.

Au départ, je n’avais aucune envie de faire du théâtre. Je croyais que c’était un passage obligatoire pour faire du cinéma. J’idolâtrais Javier Bardem, Benicio Del Torro, des acteurs latino avec lesquels je pouvais m’identifier. À 12 ans, l’un de mes amis a joué dans le film d’un réalisateur suisse. Voir un pote traverser cet écran a fait germer l’idée d’un “possible”. À 24 ans, Un Prophète de Jacques Audiard avec Tahar Rahim a été un électrochoc. Voir cet acteur étranger, inconnu au bataillon, dans ce rôle-titre a été un déclic supplémentaire. Je me suis immédiatement reconnu en lui et j’ai tout plaqué pour tenter ma chance. À l’époque je travaillais dans une boîte d’assurances. Je gagnais bien ma vie mais je m’ennuyais terriblement, ce n’était pas ma vie. J’ai réussi à intégrer La Manufacture. Je souhaitais en finir le plus vite possible avec la formation théâtrale pour enfin faire du cinéma. Aujourd’hui, je ne peux pas passer une année sans faire de théâtre. J’aime le contact direct, l’instantané, le moment unique que tu crées, chaque soir, avec le public présent. Les films, les gens t’en parlent souvent un an après le tournage. À cause du temps de post-production, de la sortie, de la diffusion. C’est déjà tellement loin de toi tout ça. J’aime faire converser le théâtre et le cinéma. Comment être vrai au théâtre ? Comment déborder ou taper à côté de ce qui est attendu au cinéma pour créer du décalage ? Finalement, une pièce de théâtre c’est une sorte de long plan-séquence.

Que provoque en vous le dédoublement de soi par l’image cinéma ou télévisuelle ?

C’est assez pénible, je n’aime pas trop ma voix. Et physiquement, je ne me dis pas « wouah, tu es le prochain Antonio Banderas ! ». Par contre, cela m’intéresse de savoir quels curseurs j’ai poussé à quels endroits. J’ai débuté le cinéma sur le tard. J’ai dû me planter beaucoup et me regarder pour essayer de m’améliorer. J’essaie de repérer mes tics de jeu, ce que je dois gommer, travailler, trouver ma liberté et le plaisir dans ce dispositif.

© Natacha Lamblin

Quelle forme d’ubiquité que vous n’avez pas expérimentée souhaiteriez-vous explorer ?

Je me suis beaucoup demandé qui j’aurais été, ce que je ferais, où j’aurais vécu, si je n’avais pas dû quitter mon foyer d’origine. Je serais peut-être tombé dans la délinquance, ou je serais devenu un businessman exceptionnel. Artistiquement, j’ai envie de faire plus de tournages en Espagne, en Amérique latine, pourquoi pas jouer dans une telenovela***** pour la famille là-bas (rires). Pouvoir tourner en Colombie avec Jorge Cadena est une manière de me réapproprier un territoire qui m’a été enlevé et de le redéfinir. Ses films parlent de minorités qui luttent pour sauver leur monde et qui sont tué.e.x.s pour leur quête de liberté. Ce sont des histoires bien réelles et malheureusement tellement banalisées. Ma famille a dû partir pour des raisons similaires. Revenir au pays, tourner un film sur ce thème est une belle revanche. On m’a chassé ? Je vais revenir.

Si j’avais une vie parallèle, quelles seraient mon parcours artistique dans un paysage habité par des Latinos, où je me fonds dans la masse ? J’adorerais savoir ce qu’est devenu l’enfant que j’ai laissé là-bas il y a tant d’années. Enfin, j’aimerais travailler sur un territoire où l’imaginaire est large. Tourner dans un film ou une série aux États-Unis par exemple, là où il y a une immense immigration latino-américaine : j’adorerais ! Bref, j’ai l’envie frénétique d’explorer le monde à travers une multitude de vies, d’endroits géographiques car j’aime être en mouvement, en quête.

 

 

* gringo : nom donné par les Latinos-Américains aux étrangers.

** vibe : ambiance, atmosphère.

*** queer : personne dont l’orientation ou l’identité sexuelle ne correspond pas aux modèles dominants.

**** La Manufacture : Haute école des arts de la scène, basée à Lausanne.

***** telenovela : feuilletons télévisés produits essentiellement dans les pays d’Amérique latine.

Laure Hirsig est diplômée de l’École d’Art Estienne (Paris) en gravure et en Histoire de l’art. Cette passionnée de dessin fonde sa pratique sur l’incessant dialogue entre technique et création. De retour en Suisse, elle s’immerge dans le milieu théâtral et entretient aujourd’hui un rapport direct au plateau par la mise en scène et la dramaturgie.

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Liv Van Thuyne et Serge Martin ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte I]

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Le théâtre-zèbre de Marielle Pinsard

Marielle Pinsard m’a offert mon premier plongeon théâtral. Alors que l’année 2001 allait s’éteindre, Marielle mettait le feu aux poudres avec Comme des couteaux, pièce dont elle était à la fois l’auteure et la metteure en scène.

Michel Vinaver, homme de l’être

Dramaturge et écrivain, mais aussi ancien chef d’entreprise, Michel Vinaver s’est éteint ce 1er mai à 95 ans. En hommage, les extraits d’un entretien accordé il y a quelques années.

Mali Van Valenberg se mêle au vent

Série “J’ai deux amours” (VI). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour cet ultime volet, Laure Hirsig parle écriture avec Mali Van Valenberg.

Alexandra Marcos, voix double

Série “J’ai deux amours” (V). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce nouveau volet, Laure Hirsig suis les “voies” d’Alexandra Marcos.

Paroles de scénaristes : où en est la Suisse?

Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.

La Manufacture: la conquête de l’espace

Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.

Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché

Série “J’ai deux amours” (IV). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile le “double je” de Sébastien Ribaux.

Delphine Lanza, au Pays des merveilles

Série “J’ai deux amours” (III). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile les “multiples palettes” de Delphine Lanza.

Noémie Griess, au plateau et au micro

Série “J’ai deux amours” (II). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce deuxième volet, Laure Hirsig échange avec Noémie Griess sur ce “double jeu”.

Garance La Fata, l’esprit boomerang

Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.

Joël Hefti, portrait extérieur

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce sixième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Joël Hefti.

Roberto Garieri, de chair et de mots

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce cinquième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Garieri.

Le parler swing de Roberto Molo

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.

Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.

Xavier Loira, dandy cash

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.

Boubacar Samb, sentinelle sans tabou

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.

Carlo Brandt, l’homme renversé (II)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.

Carlo Brandt, l’homme renversé (I)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.

Isabelle Caillat au coeur de la crise

La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.

Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?

Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.

Alain Mudry, colosse au clair de lune

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.

Serge Valletti brise le glas à Avignon

Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.

Arblinda Dauti, la perle noire

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.

David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.

Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.

Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.

Jacques Michel, l’échappée belle

En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.

Lola Giouse, Miss en tropisme

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.

Un dernier café avec Michel Piccoli

L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.

“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”

Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.

Monica Budde, la voix libre

D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.

Braqueur de banques!

Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.

“L’avantage ici, c’est le Système D”

A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.

Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”

Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.

Théâtre des Osses, théâtre de chair

On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.

Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises

En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.

Carole Epiney, névrosée à temps partiel

Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.

Il y a plus de compagnies que de films

Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.