La jungle du mythique Festival d’Avignon
Série en 3 volets
Effervescence, enthousiasme, intensité. Avignon, chaque été, se transforme en véritable fourmilière artistique.
Je garde en mémoire un piano à queue sous une arche de pierre, apparu au détour d’une ruelle, des théâtres éphémères installés dans des cours ou des caves réaménagées, la chaleur estivale le long du canal, les affiches collées jusque dans les hauteurs pour émerger du foisonnement visuel du centre-ville, et les artistes défilant dans les rues pour séduire le public.
Mais derrière la vitrine, un autre visage : nombre de compagnies rentrent ruinées, quand quelques-unes seulement décrochent le succès et de futures tournées.
Festival adulé ou critiqué, Avignon ne laisse personne indifférent.
Cette série en trois volets explore les coulisses de ce rendez-vous incontournable à travers les expériences contrastées de deux compagnies suisses présentes en 2025 et le regard de la directrice de la Sélection Suisse en Avignon.
Quelles créations ont porté les comédiennes Marjolaine Minot et Joëlle Fontannaz ? Quel est leur univers ? Comment chacune s’est-elle battue pour faire émerger son spectacle au milieu de la profusion du festival ? Deux parcours très différents dont les mêmes questions se feront miroir d’un article à l’autre.
1. Marjolaine Minot, l’art en autoproduction
L’une d’elle, la Cie Marjolaine Minot, y est allée en autoproduction, pour la troisième fois.
- Joëlle Fontannaz, le sésame de la Sélection Suisse
La Fair Cie, dirigée par Joëlle Fontannaz, a bénéficié du précieux sésame de la Sélection Suisse en Avignon, qui soutient chaque année quelques compagnies triées sur le volet.
- Esther Welger-Barboza, tisser la présence suisse à Avignon
Le dernier entretien donnera la parole à Esther Welger-Barboza, directrice de cette fameuse Sélection Suisse en Avignon, qui nous éclairera avec passion sur les ficelles de son métier.
Esther Welger-Barboza: tisser la présence suisse à Avignon
Comment l’édition de 2025 s’est déroulée?
Elle s’est fort bien déployée. Nous avons bénéficié d’un bon taux de participation, de nombreux programmateur·rices l’ont suivie et nous avons eu une très belle revue de presse. En somme, nous sommes plutôt très content·es.
Quel est ton parcours?
Le coeur de mon métier est la production et la diffusion. Après avoir travaillé 5 ans dans l’organisation d’un festival de danse à Marseille, j’ai, pendant de nombreuses années, accompagné des artistes ; chorégraphes et metteurs en scène. J’ai œuvré ainsi durant une dizaine d’années, avec de longues fidélités, en fonctionnant en binôme avec les artistes.
En 2016, j’ai pris un poste de directrice des productions, de la diffusion et conseillère à la programmation au Centre Dramatique National de Montreuil, qui, à l’époque, s’appelait le Nouveau Théâtre de Montreuil. En 2021, le directeur du théâtre avec qui je collaborais arrivait en fin de mandat. Ce fut l’occasion pour moi de prendre un autre chemin et j’ai postulé, avec succès, à la direction de la Sélection Suisse en Avignon. Il est vrai que je connaissais bien ce projet depuis sa création en 2016. Je le suivais dans le cadre de mes activités de repérages à Montreuil. Associer l’accompagnement des artistes et la programmation me parlait beaucoup. Les missions de la Sélection Suisse me semblaient très pertinentes. Et je pouvais apporter ma connaissance des réseaux français.
J’aimais cette idée de programmer en pensant quasi simultanément aux devenirs des spectacles, les possibilités de diffusion de ces derniers. Cet alliage est précieux vu le contexte et le nœud que représente habituellement l’étape de la diffusion.
La Sélection Suisse représente-t-elle un bon alliage entre la production et la programmation?
Tout à fait. Et j’aimais cette idée de programmer en pensant quasi simultanément aux devenirs des spectacles, les possibilités de diffusion de ces derniers. Cet alliage est précieux vu le contexte et le nœud que représente habituellement l’étape de la diffusion.
Car, un des objectifs de la Sélection Suisse, est justement de promouvoir ces artistes et de leur donner la possibilité par la suite de tourner en France, si je ne me trompe pas?
Oui, et il me semble important de rappeler que c’est un dispositif de promotion. Avec un aspect d’accompagnement et de transmission de compétences que j’estime précieux. Avignon sert à rendre visibles et faire connaître les artistes. Une deuxième étape consiste à les aider à structurer la suite. S’y regroupent la diffusion pour la prochaine saison mais aussi la réflexion autour de la construction de (nouveaux) partenariats sur le long terme Nous parlons du développement stratégique d’un parcours d’artiste ou d’une compagnie. Créer un répertoire, comprendre les différents réseaux de diffusion, qui sont par ailleurs nombreux en France.
Quel travail est effectué en amont du festival?
Une fois que la programmation est effectuée, nous commençons dès le mois de mars à travailler avec les compagnies pour préparer leur venue à Avignon, selon le degré de structuration de chacun·e: ont-elles déjà tourné à l’international? Est-ce que des contacts et un réseaux existent déjà? Tout cela afin d’arriver prêt·es à Avignon.
Notre volonté n’est pas de faire à leur place mais de les accompagner. L’équipe de la Sélection réalise un grand travail de communication et de diffusion pour l’ensemble de la programmation. Le but est que les compagnies apprennent et s’approprient cette mission de diffusion et repartent avec un carnet d’adresses conséquent. En espérant que tout cela porte ses fruits pour le futur.
Comment apporter une certaine singularité dans une programmation à Avignon? Comment se démarquer, pouvoir donner envie de s’y intéresser et donner la possibilité de regarder autrement cette création-là?
Dans la myriade de spectacles existants en Suisse, comment choisis-tu?
Voici la grande question qui s’avère toujours un peu complexe. J’ai élaboré une sorte de grille de critères mais il y a bien sûr une grande part de subjectivité. Je dois pouvoir défendre chaque spectacle avec enthousiasme. Ensuite, il m’importe d’équilibrer les disciplines théâtre et danse. Je tiens également à pouvoir présenter un spectacle jeune public. Nous proposons cinq spectacles par édition, donc le compte est rapidement atteint.
J’ai beaucoup réfléchi à cette question de choix. Mes décisions prennent évidemment en considération le contexte avignonnais. Si je programmais dans le cadre d’une saison d’un théâtre, je ferais sans doute différemment. Le Festival d’Avignon est gigantesque, 1700 spectacles uniquement dans le OFF cette année. Comment exister au milieu de tous ces spectacles? Puis, du point de vue français, nous représentons une programmation internationale. Par conséquent, je me demande toujours : comment apporter une certaine singularité ? Comment se démarquer, pouvoir donner envie de s’y intéresser et donner la possibilité de regarder autrement cette création-là?
La question de la singularité m’importe beaucoup. Il est vrai que ce terme est galvaudé aujourd’hui mais si je regarde les trois éditions que j’ai déjà signées, dans chacun des projets, il me semble qu’on retrouve une écriture particulière, une façon de s’adresser autre, un ton décalé… Et puis, il y a les contraintes très concrètes du Off qui sont les plateaux partagés, les conditions techniques afférentes, les horaires…
Dans le spectacle de Joëlle Fontannaz, « L’évènement », n’y règne-t-il d’ailleurs pas une atmosphère très particulière?
Ce spectacle a bénéficié d’une superbe réception et est reparti avec une revue de presse conséquente. Les trois comédien·es sont excellent·es. De plus, leur manière de performer le collectif est totalement surprenante. Et ceci a étonné et conquis beaucoup de spectateur·rices.
Géraldine Chollet, venue l’année dernière avec « Ouverture » dans le cadre de la Sélection Suisse, proposait également une forme spéciale.
Oui, en présentant ce spectacle, nous avons invité le public à vivre une expérience. Et dans le Festival d’Avignon, ce type de proposition est assez rare finalement.
Le spectacle de Joëlle n’induit-t-il pas également une forme d’expérience au public?
Tout à fait. J’essaie de trouver des projets qui apportent une expérience différente. Ce n’est jamais simple à expliquer car ce ne sont que cinq spectacles et bien sûr, mon choix ne veut pas dire que les spectacles refusés sont mauvais. Mais un des aspects de la programmation est de faire attention au contexte et de se poser la question : pourquoi ce spectacle-là aura une meilleure réception qu’un autre?
Je tiens à visionner le plus de spectacles possibles avant de choisir. Je parcours toute la Suisse romande et une partie de la Suisse alémanique.
Comment soutenez-vous les artistes sélectionné·es?
La Sélection Suisse donne pour chacun des membres de la compagnie invitée un forfait qui comprend un cachet par jour de présence (montage, représentations et jours off), l’hébergement, les défraiements et les voyages. Il incombe à la compagnie de gérer ce forfait. Nous prenons également en charge les transports des décors et accessoires et les éventuelles locations de matériel. Puis, bien sûr, la communication générale, les relations presse et la coordination technique.
Et comment est-ce, à titre personnel, de devoir refuser des spectacles?
Ce moment n’est jamais simple, mais j’essaie d’être la plus honnête possible. Je tiens par contre à visionner le plus de spectacles possibles avant de choisir. Je parcours toute la Suisse romande et une partie de la Suisse alémanique. Il me tient à coeur de découvrir un maximum d’artistes.
Ensuite, forcément, l’aspect de la « sélection » génère des déceptions, cela est inhérent.
Est-ce qu’un dialogue existe au sein du festival entre les spectacles sélectionnés et ceux qui viennent de la Suisse en autoproduction?
Peut-être pas un dialogue. Mais dans le programme papier de la Sélection, le petit livret rouge, se trouve une rubrique finale qui informe des autres spectacles suisses présents au festival afin d’inviter à prolonger la découverte de la création helvétique. Nous organisons également un cocktail de lancement, assez protocolaire mais très convivial où tous·tes les artistes suisses sont convié·es. Ce sont des petits ponts. Il est compliqué de faire davantage.
Tu parlais de singularité comme critère dans tes choix, est-ce qu’il existe aussi une esthétique distincte?
Je ne crois pas. Effectivement, la question de la singularité est très présente mais dans des esthétiques différentes et j’essaie de proposer une programmation somme toute éclectique. Ce qui revient souvent d’ailleurs comme retours sur la programmation de la part de la presse ou plus largement. Il est souvent dit également que « la Sélection Suisse rend curieux », qu’elle est « sensible » , « engagée »….
Cinq spectacles, cela semble peu par rapport à tout ce qui se crée en Suisse. Est-ce qu’il y a l’idée d’agrandir la Sélection dans le futur?
A priori non. Sur place, cinq spectacles représentent déjà beaucoup d’organisation. Vu la manière dont nous accompagnons les projets et les missions données à la Sélection, nous nous perdrions si nous prenions davantage de spectacles. Cette année, nous en avions six et cela s’est avéré difficile pour l’équipe. Nous étions sur cinq lieux différents, nous courrions toute la journée. Je tiens à pouvoir être à l’accueil ou à la fin de chacun des spectacles. Cette année, je n’ai pas réussi, ce qui ne me convient pas.
Il est vrai qu’au départ je m’imaginais développer la Sélection en ce sens, mais pour cela, nous aurions besoin d’augmenter le personnel. De plus, nous perdrions cet aspect précieux que nous renvoient les compagnies concernant l’accompagnement donné à chacune face au foisonnement d’Avignon.
Sont-ce les besoins techniques qui obligent à jouer dans différents lieux?
La Sélection Suisse est nomade par choix. Nous avons des partenaires fidèles avec qui j’aime travailler et qui ont des lignes artistiques bien définies dans lesquelles notre programmation peut s’inscrire pleinement. Tel que Les Hivernales pour la danse, le Totem pour les spectacles jeune public, la manufacture ou le Train Bleu pour les écritures contemporaines… Par contre, le projet doit correspondre au plateau. Selon les créations, je m’adresse à différents partenaires. Ensuite, il y a la question du budget. Ce n’est pas forcément visible de l’extérieur, mais il existe des constellations de critères auxquels nous devons correspondre, ce qui ne facilite pas l’organisation et peut d’ailleurs contraindre la programmation, comme dit plus haut. Notamment la nécessité d’une technique légère.
Comment sont les retours des compagnies qui ont participé à la Sélection?
Généralement très positifs. Nous effectuons actuellement avec Nataly Sugnaux Hernandez, l’administratrice de la Sélection, les bilans avec chacune des compagnies. Les artistes nous reconfirment l’importance qu’a eu pour eux l’accompagnement donné par l’équipe de la Sélection. Nous recevons souvent ce retour. Ils·elles déclarent également que « c’est une sacrée expérience », très intense mais riche.
Comme la Sélection Suisse est soutenue par Pro Helvetia et Corodis, les compagnies qui viennent par elles-mêmes ont du mal à trouver des subventionneurs. Par conséquent, beaucoup de compagnies allant à Avignon en autoproduction reviennent avec des dettes. Que penses-tu de cette situation?
En fait, la Sélection Suisse, est un projet impulsé et financé, en grande partie, par Pro Helvetia et Corodis. Les deux organismes se sont alliés afin de réfléchir à comment promouvoir et développer la visibilité de la scène suisse contemporaine à l’international. Par conséquent, pour eux, la Sélection Suisse constitue leur action sur Avignon.
Par ailleurs, les villes et cantons romands d’origines des artistes présentés dans ce cadre, soutiennent la Sélection Suisse, pour ces artistes précisément. A priori, ils·elles ne soutiennent pas d’autres artistes qui jouent à Avignon.
Ceci est une réalité et j’en suis désolée. C’est ainsi que la Sélection a été structurée. Mais il est vrai que cette réalité accentue ces sensations… « Si nous sommes hors-sélection, nous sommes exclu·es » ou que « les artistes de la Sélection aient droit à tout, alors que les autres n’ont rien. »
J’avoue être parfois mal à l’aise avec cette situation. Néanmoins, certains cantons font des exceptions.
Y a-t-il une différence dans la diffusion et la valorisation des spectacles suisses à l’étranger depuis que la Sélection existe ?
C’est au cas par cas bien sûr. Il y a des artistes présenté·es à la Sélection Suisse pour qui cela été très significatif, comme par exemple François Gremaud, Muriel Imbach, Marion Duval, Pamina de Coulon…
D’une manière plus générale, avec la Sélection Suisse qui existe depuis neuf ans, avec la force de frappe de Vidy, de La Comédie et d’autres théâtres encore, les regards, de plus en plus, se tournent vers la Suisse.
Le Centre Culturel Suisse est actuellement « on tour » (le bâtiment étant en travaux à Paris, le centre est en tournée dans toute la France). Cet ensemble de projets rendent la création suisse ultra visible et aide à ce que beaucoup de programmateur·ices, français ou belges regardent désormais vers la Suisse. Ceci est très positif.
Il y quelque chose de spécifique que tu as envie de donner dans les trois éditions qui te restent?
En 2026, aura lieu la dixième édition et je trouve toujours joyeux de fêter les anniversaires. La programmation restera telle qu’elle existe, notre budget n’étant pas exponentiel, mais j’aimerais au moins organiser un événement festif.
Ensuite, sortir du cadre n’est pas aisé car il définit l’essence de la Sélection. Nous devons également rester dans un esprit de justesse par rapport aux autres compagnies, donc, demeurer un projet de promotion. Il est vrai que la production me manque. Dans l’idéal, j’adorerais m’y remettre. Mais je crois que l’endroit n’est pas le bon. De toute façon, notre budget ne le permettrait pas.
Une envie d’exprimer un autre élément?
Le souhait de belles tournées et un développement significatif pour les compagnies passées par la Sélection.
Vous les suivez encore après?
Oui, au moins pendant la saison suivante durant laquelle nous réalisons avec eux un bilan ainsi que plusieurs rendez-vous où nous sommes disponibles pour les soutenir, tout particulièrement sur des questions de stratégies. Aussi, nous vivons ensemble des moments tellement forts durant le festival. Des affinités se créent et nous avons toujours beaucoup de plaisir à nous revoir. Par ailleurs, je continue toujours de suivre le travail des compagnies avec qui j’ai collaboré.
Solange Schifferdecker est diplômée d’un Bachelor à l’Accademia Teatro Dimitri. Elle complète ses études en théâtre physique à l’Académie Universitaire JAMU en République Tchèque. Elle est créatrice ou interprète. Son travail et ses projets partent toujours du corps, incorporant le Body-Mind Centering© dont elle est diplômée. Ils tendent ensuite vers la danse ou la parole, avec une attention particulière à l’esthétique. Depuis 2024, elle enseigne à l’Ecole Professionnelle de Théâtre de Rhône.
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Pour Camille Giacobino, le ciel peut attendre – Fatal(e)s III
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Amour et mort, deux thèmes que fréquente régulièrement Camille Giacobino, comme comédienne ou comme metteuse-en-scène.
Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?
Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.
Cédric Leproust, le Garçon et la Mort – Fatal(e)s II
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Au comédien Cédric Leproust de nous entraîner dans le territoire des ombres.
Julia Batinova, l’art de la fougue – Fatal(e)s
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig inaugure une nouvelle série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Première à s’y coller, la comédienne Julia Batinova.
Alain Mudry, colosse au clair de lune
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.
Serge Valletti brise le glas à Avignon
Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.
Arblinda Dauti, la perle noire
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.
David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.
Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.
Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.
Jacques Michel, l’échappée belle
En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.
Lola Giouse, Miss en tropisme
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.
Françoise Boillat La Dame du lac – Le théâtre dans la peau (VI)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Sixième acte avec la comédienne Françoise Boillat.
Un dernier café avec Michel Piccoli
L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.
Julien TSONGAS Préda(c)teur- Le théâtre dans la peau (V)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Cinquième acte avec le comédien Julien Tsongas.
Sandro De Feo Mutant mutin mutique-Le théâtre dans la peau (IV)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Quatrième acte avec le comédien Sandro De Feo.
“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”
Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.
François Revaclier Le spirituel danse l’art – Le théâtre dans la peau (III)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Troisième acte avec le comédien François Revaclier.
Valérie Liengme La créature – Le théâtre dans la peau (II)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Deuxième acte avec la comédienne Valérie Liengme.
Joëlle Fontannaz La magnétique au magnéto – Le théâtre dans la peau (I)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Premier acte avec la comédienne Joëlle Fontannaz.
Monica Budde, la voix libre
D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.
Braqueur de banques!
Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.
“Molière écrit pour sauver les meubles”
Aussi à l’aise chez Molière que chez Ionesco, Michel Bouquet, 94 ans, a voué sa vie aux auteurs. Il les évoque ici.
“L’avantage ici, c’est le Système D”
A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.
Toutes les rencontres
La jungle du mythique Festival d’Avignon : Joëlle Fontannaz, le sésame de la Sélection Suisse
« Avec la Sélection Suisse qui existe depuis neuf ans, avec la force de frappe de Vidy, de La Comédie et d’autres théâtres encore, les regards, de plus en plus, se tournent vers la Suisse. »
Entretien signé Solange Schifferdecker
La jungle du mythique Festival d’Avignon : Marjolaine Minot, l’art en autoproduction.
“J’aime cette cohabitation effervescente de culture, de spectacles, de personnes avec, pour passion commune, le théâtre. Tellement de compagnies enthousiastes ! De plus, en Provence, sous le soleil de l’été, avec cette énergie… quelle beauté à voir et à sentir!”
Entretien signé Solange Schifferdecker
Entretien avec Thomas Hempler, Directeur technique, régisseur général et créateur lumière- L’Empire des signes [Acte 5]
“Ma nature tiraillée entre l’intellectuel, l’artistique et le manuel, a trouvé au théâtre une sorte de fusion magique de ces trois domaines.”
Entretien signé Laure Hirsig
Chloë Lombard : le collectif dans le ventre
” Je crois que je suis très forte pour rebondir sur les idées. Toute seule dans ma cuisine, j’ai du plaisir à travailler mais ça a ses limites. Je pense que personne n’a jamais l’idée du siècle. On ne fait que se piquer des idées et je trouve ça plutôt génial. ”
Entretien signé Marie Lou Félix
Nicolas Rossier – Le plaisir de la curiosité
“Plutôt qu’un rôle, c’est un cheminement. Ce qui m’importe, c’est le parcours que le personnage propose, la façon dont le jeu peut évoluer, ce qu’il provoque. ”
Entretien signé Christine Laville
Alexandra Gentile – Quand l’art du clown se mêle au théâtre
“Avec le clown, il est obligatoire de jouer. Et de traverser ce qu’il y a à traverser. Sillonner les paysages émotionnels, du néant à l’intensité.”
Entretien signé Solange Schifferdecker
Charlotte Filou : Une valse à mille temps
“J’ai l’impression que je peux toucher les gens aussi bien en chantant qu’en parlant, mais que le chemin est moins direct avec un texte parlé. Ça me demande plus de travail et d’introspection. ”
Entretien signé Marie Lou Félix
Adrien Barazzone, les frissons d’un Premier de cordée
« Selon moi, jouer c’est trouver la bonne distance, avec son propos, son personnage et le public. »
Entretien signé Laure Hirsig
Sabine Timoteo, danser vers le dedans
“A l’origine, danser, c’était la joie de me sentir vivante.”
Entretien signé Delphine Horst
Valerio Scamuffa : une poétique de l’échappée
“S’il y a un art fantomatique, c’est peut-être bien le théâtre.”
Entretien signé Marie Lou Félix
Nicolas Müller – L’Art du décalage
« Je me rappelle de ces sensations de liberté et de soulagement durant les premiers spectacles. Cet espace qui s’ouvrait, s’éveillait, demeure la raison pour laquelle je pratique le théâtre aujourd’hui. »
Entretien signé Solange Schifferdecker
Igaëlle Venegas, auto-métamorphoses…
“J’aime l’idée de découvrir quelque chose qui est déjà là, en moi, et de lui permettre de se manifester librement en jouant.”
Entretien signé Stella LO PINTO
Jean Liermier, rencontre entre quatre yeux et deux casquettes
« Si je pars maintenant, ce n’est pas par gaité de cœur ni parce que je suis lassé. Je ne sais même pas ce que je vais faire après. Mon intérêt personnel n’a rien à voir avec cette décision. Je pars parce que je pense que c’est le moment. »
Entretien signé Laure Hirsig
Tatiana Baumgartner à vif et sans fard
“J’ai découvert que j’aimais écrire du théâtre. Les dialogues, les interactions, double sens et sens cachés dans ce que les gens disent. La manipulation derrière le langage.”
Entretien signé Delphine Horst
Entretien avec Toni Teixeira, créateur costumes – L’Empire des signes [Acte 4]
Entretien signé Laure Hirsig
Véronique Mermoud, sa majesté des Osses (II)
Entretien signé Laure Hirsig
Véronique Mermoud, sa majesté des Osses (I)
Entretien signé Laure Hirsig
Pierre Monnard, le cinéma et ses multiples ingrédients
Propos recueillis par Sami Kali
Dorothée Thébert, photographe de plateau – L’Empire des signes [Acte 4]
Entretien signé Laure Hirsig
« 200 francs, ça suffit ! » : Danger pour la RTS, la culture et la fiction
Propos recueillis par François Marin
Cyprien Colombo La vie n’est pas un long flow* tranquille
Article signé Laure Hirsig
Wave Bonardi et Julia Portier : Vertige de l’humour
Entretien signé Marie Lou Félix
Davide Brancato, king of the glam – Ubiquité (acte VII)
Entretien signé Laure Hirsig
Dominique Bourquin, les angles pas droits
Propos recueillis par Delphine Horst
Leon Salazar, le charme de l’ambivalence – Ubiquité (acte VI)
Entretien signé Laure Hirsig
Yvette Théraulaz : un peu, beaucoup ; à l’infini
Propos recueillis par Marie Lou Félix
Entretien avec Danielle Milovic – L’Empire des signes [Acte 3]
Entretien signé Laure Hirsig
Arcadi Radeff, la quête instinctive
Propos recueillis par Sami Kali
Maurice Aufair, acteur découvreur
Propos recueillis par Marie-Lou Félix
Entretien avec Amélie CHÉRUBIN – Ubiquité [Acte 5]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Pierre Audétat – L’Empire des signes [Acte 2]
Entretien signé Laure Hirsig
DIANE ALBASINI : Une Artiste aux Mille Facettes
Entretien signé Anne Thorens
Entretien avec Charlotte Chabbey, l’esprit collectif
Propos recueillis par Sami Kali
Entretien avec CAMILLE MERMET, son pluriel des familles
Propos recueillis par Delphine Horst
Entretien avec avec Déborah Helle – L’Empire des signes [Acte 1]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec avec Stéphane Rentznik- Ubiquité [Acte IV]
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Anna PIERI ZUERCHER – Ubiquité [Acte III]
Entretien signé Laure Hirsig
Djemi Pittet Sané: Respirer à la Racine
Propos recueillis par Marie Lou Félix
Entretien avec Nastassja Tanner – Ubiquité [Acte II]
Entretien signé Laure Hirsig
Isabelle Vesseron, l’utopie à tout prix – Rétrofuturiste (II)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Deuxième épisode avec la comédienne Isabelle Vesseron.
Nicole Borgeat, serial thrilleuse
Portrait de la réalisatrice signé Laure Hirsig,
Entretien avec Marie Ripoll
Entretien signé Laure Hirsig
Entretien avec Wissam Arbache ¦ Ubiquité [Acte I]
Entretien signé Laure Hirsig
Claire Darnalet et Yvan Rihs | Le génie des ingénu.e.s [Acte IV]
Pour clore le feuilleton Le Génie des ingénu.e.s (IV), la parole passionnée de Claire Darnalet, 21 ans, élève en 1ère année à La Manufacture* […]
Valeria Bertolotto et Tobia Giorla ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte III]
Entretiens signés Laure Hirsig
Safi Martin-Yé bouillonne de cultureS
Portrait de la comédienne signé Laure Hirsig,
Lokman Debabeche et Nathalie Lannuzel ¦ Le génie des ingénu.e.s” [acte II]
Suite du feuilleton avec Lokman Debabeche. À 23 ans, il démarre sa 3ème année à l’école des Teintureries de Lausanne, enrichi par un parcours personnel qui associe turbulence et sagesse […]
Laurence Perez: Scène suisse, un pont pour danser en Avignon
L’an prochain, Laurence Perez cédera les rênes de « Sélection suisse en Avignon » à Esther Welger-Barboza. En attendant, l’actuelle directrice artistique et exécutive couve une ultime volée dont elle défend avec détermination la singularité.
Liv Van Thuyne et Serge Martin ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte I]
Pour inaugurer ce feuilleton, je m’entretiens avec Liv Van Thuyne, 22 ans, élève de 1ère année à l’école Serge Martin. Malgré son jeune âge, elle s’est déjà frottée au large spectre des arts, sensible aux subtilités qu’offre chacun d’eux. En écho, la magie de la pensée concentrée du maître Serge Martin, qui dit tant en si peu de mots.
Le théâtre-zèbre de Marielle Pinsard
Marielle Pinsard m’a offert mon premier plongeon théâtral. Alors que l’année 2001 allait s’éteindre, Marielle mettait le feu aux poudres avec Comme des couteaux, pièce dont elle était à la fois l’auteure et la metteure en scène.
Michel Vinaver, homme de l’être
Dramaturge et écrivain, mais aussi ancien chef d’entreprise, Michel Vinaver s’est éteint ce 1er mai à 95 ans. En hommage, les extraits d’un entretien accordé il y a quelques années.
Bienvenue dans la 4e dimension de Lucas Savioz! – Rétrofuturiste (VI)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce sixième volet, on traverse l’écran en compagnie de Lucas Savioz.
Faim de séries? La RTS mijote petits et grands plats…
Pandémie ou pas, la loi des séries continue de s’imposer en Suisse comme ailleurs. Entre audaces calculées et contraintes diverses, la RTS trace sa voie dans un univers qui est aussi synonyme d’emplois.
Guillaume Prin, pour un théâtre nomade fait maison – Rétrofuturiste (V)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce cinquième épisode, on embarque à bord du camion-théâtre de Guillaume Prin.
Jean-Louis Johannides, into the wild – Rétrofuturiste (IV)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Pour ce 4e volet, on part à la conquête des grands espaces aux côtés de Jean-Louis Johannides.
Alain Borek fait jeu de tout bois – Rétrofuturiste (III)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Ce troisième volet donne la parole au comédien Alain Borek.
Isabelle Vesseron, l’utopie à tout prix – Rétrofuturiste (II)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Deuxième épisode avec la comédienne Isabelle Vesseron.
Lucie Zelger ou l’art du contrepoint – Rétrofuturiste (I)
Signée Laure Hirsig, la série “Rétrofuturiste” questionne les comédien.ne.s sur leur passé et les invite à scruter l’avenir. Un voyage des racines jusqu’à l’horizon qu’inaugure la comédienne Lucie Zelger.
Mali Van Valenberg se mêle au vent
Série “J’ai deux amours” (VI). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour cet ultime volet, Laure Hirsig parle écriture avec Mali Van Valenberg.
Alexandra Marcos, voix double
Série “J’ai deux amours” (V). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce nouveau volet, Laure Hirsig suis les “voies” d’Alexandra Marcos.
Paroles de scénaristes : où en est la Suisse?
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
La Manufacture: la conquête de l’espace
Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.
Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché
Série “J’ai deux amours” (IV). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile le “double je” de Sébastien Ribaux.
Delphine Lanza, au Pays des merveilles
Série “J’ai deux amours” (III). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile les “multiples palettes” de Delphine Lanza.
Noémie Griess, au plateau et au micro
Série “J’ai deux amours” (II). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce deuxième volet, Laure Hirsig échange avec Noémie Griess sur ce “double jeu”.
Garance La Fata, l’esprit boomerang
Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.
Joël Hefti, portrait extérieur
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce sixième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Joël Hefti.
Roberto Garieri, de chair et de mots
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce cinquième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Garieri.
Le parler swing de Roberto Molo
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.
Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.
Aux Teintureries, Nathalie Lannuzel fait “bouger les lignes”
Ouverte en 1997 sous l’impulsion de François Landolt, l’école supérieure de théâtre Les Teintureries à Lausanne cultive l’altérité et valorise l’audace. Rencontre avec sa directrice artistique, Nathalie Lannuzel.
Xavier Loira, dandy cash
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.
Boubacar Samb, sentinelle sans tabou
Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.
Carlo Brandt, l’homme renversé (II)
Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.
Carlo Brandt, l’homme renversé (I)
Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.
Julia Perazzini chatouille l’invisible – Fatal(e)s VI
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce dernier volet, elle se laisse entraîner par la comédienne Julia Perazzini dans les limbes de l’enfance.
Isabelle Caillat au coeur de la crise
La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.
Prune Beuchat, comme un ouragan – Fatal(e)s V
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Pour ce 5e volet, on croque dans une Prune qui ne compte pas pour des prunes!
Olivier Lafrance, entretien avec un vampire – Fatal(e)s IV
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Le comédien Olivier Lafrance se prête à ce jeu d’ombre.
“Je suis pour les quotas d’auteur.e.s suisses”
A la suite de notre enquête sur le statut de l’auteur.e en Suisse romande, le dramaturge et metteur en scène Julien Mages défend l’idée d’une écriture typiquement “suisse”.
Pour Camille Giacobino, le ciel peut attendre – Fatal(e)s III
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig place ses entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Amour et mort, deux thèmes que fréquente régulièrement Camille Giacobino, comme comédienne ou comme metteuse-en-scène.
Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?
Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.
Cédric Leproust, le Garçon et la Mort – Fatal(e)s II
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig poursuit sa série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Au comédien Cédric Leproust de nous entraîner dans le territoire des ombres.
Julia Batinova, l’art de la fougue – Fatal(e)s
Avec “Fatal(e)s”, Laure Hirsig inaugure une nouvelle série d’entretiens sous l’égide d’Eros et Thanatos. Première à s’y coller, la comédienne Julia Batinova.
Alain Mudry, colosse au clair de lune
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.
Serge Valletti brise le glas à Avignon
Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.
Arblinda Dauti, la perle noire
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.
David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.
Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.
Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.
Jacques Michel, l’échappée belle
En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.
Lola Giouse, Miss en tropisme
La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.
Françoise Boillat La Dame du lac – Le théâtre dans la peau (VI)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Sixième acte avec la comédienne Françoise Boillat.
Un dernier café avec Michel Piccoli
L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.
Julien TSONGAS Préda(c)teur- Le théâtre dans la peau (V)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Cinquième acte avec le comédien Julien Tsongas.
Sandro De Feo Mutant mutin mutique-Le théâtre dans la peau (IV)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Quatrième acte avec le comédien Sandro De Feo.
“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”
Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.
François Revaclier Le spirituel danse l’art – Le théâtre dans la peau (III)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Troisième acte avec le comédien François Revaclier.
Valérie Liengme La créature – Le théâtre dans la peau (II)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Deuxième acte avec la comédienne Valérie Liengme.
Joëlle Fontannaz La magnétique au magnéto – Le théâtre dans la peau (I)
Signé Laure Hirsig, (IN)CARNATIONS est un feuilleton qui donne la parole autrement à celles et ceux dont la voix publique s’est tue un vendredi 13. Premier acte avec la comédienne Joëlle Fontannaz.
Monica Budde, la voix libre
D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.
Braqueur de banques!
Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.
“Molière écrit pour sauver les meubles”
Aussi à l’aise chez Molière que chez Ionesco, Michel Bouquet, 94 ans, a voué sa vie aux auteurs. Il les évoque ici.
“L’avantage ici, c’est le Système D”
A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.
“Il faut rester punk dans l’âme” – Cherchez l’enfant avec Fréderic Polier
Acteur, metteur en scène, raconteur d’histoires et tricoteur de fictions, Frédéric Polier continue de croiser le fer pour un théâtre généreux et rebelle.
Daniel Vouillamoz: “Nous vivons l’époque du théâtre selfie”
Avec l’amour, la haine n’est jamais très loin. Acteur, auteur, metteur en scène mais aussi musicien, Daniel Vouillamoz effeuille volontiers la marguerite quand il parle de théâtre, cet « art pathétiquement inutile et pourtant essentiel ».
Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”
Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.
Jean-Luc Borgeat: “Le personnage, je ne sais pas ce que c’est”
Acteur, metteur en scène, écrivain, Jean-Luc Borgeat ne boude la parole que lorsqu’il se pose au bord d’un cours d’eau pour pêcher à la mouche.
Théâtre des Osses, théâtre de chair
On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.
Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises
En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.
Carole Epiney, névrosée à temps partiel
Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.
On ne peut pas être aimé par tout le monde
Difficile, l’exercice du casting? Pour comedien.ch, Nathalie Chéron, trente ans à chercher la perle rare, livre quelques « trucs » pour faire baisser la pression.
Il y a plus de compagnies que de films
Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.
Serge Martin cultive l’esprit d’équipe
Pour celui qui a créé sa propre école à Genève il y a maintenant plus de 30 ans, le théâtre reste une histoire de partage.