La jungle du mythique Festival d’Avignon

 

Série en 3 volets

Effervescence, enthousiasme, intensité. Avignon, chaque été, se transforme en véritable fourmilière artistique.

Je garde en mémoire un piano à queue sous une arche de pierre, apparu au détour d’une ruelle, des théâtres éphémères installés dans des cours ou des caves réaménagées, la chaleur estivale le long du canal, les affiches collées jusque dans les hauteurs pour émerger du foisonnement visuel du centre-ville, et les artistes défilant dans les rues pour séduire le public.

Mais derrière la vitrine, un autre visage : nombre de compagnies rentrent ruinées, quand quelques-unes seulement décrochent le succès et de futures tournées.

Festival adulé ou critiqué, Avignon ne laisse personne indifférent.

Cette série en trois volets explore les coulisses de ce rendez-vous incontournable à travers les expériences contrastées de deux compagnies suisses présentes en 2025 et le regard de la directrice de la Sélection Suisse en Avignon.

Quelles créations ont porté les comédiennes Marjolaine Minot et Joëlle Fontannaz ? Quel est leur univers ? Comment chacune s’est-elle battue pour faire émerger son spectacle au milieu de la profusion du festival ? Deux parcours très différents dont les mêmes questions se feront miroir d’un article à l’autre.

 1. Marjolaine Minot, l’art en autoproduction

L’une d’elle, la Cie Marjolaine Minot, y est allée en autoproduction, pour la troisième fois. 

  1. Joëlle Fontannaz, le sésame de la Sélection Suisse

La Fair Cie, dirigée par Joëlle Fontannaz, a bénéficié du précieux sésame de la Sélection Suisse en Avignon, qui soutient chaque année quelques compagnies triées sur le volet. 

  1. Esther Welger-Barboza, tisser la présence suisse à Avignon

Le dernier entretien donnera la parole à Esther Welger-Barboza, directrice de cette fameuse Sélection Suisse en Avignon, qui nous éclairera avec passion sur les ficelles de son métier.

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Comment  l’édition de 2025 s’est déroulée?

Elle s’est fort bien déployée. Nous avons bénéficié d’un bon taux de participation, de nombreux programmateur·rices l’ont suivie et nous avons eu une très belle revue de presse. En somme, nous sommes plutôt très content·es.

Quel est ton parcours?

Le coeur de mon métier est la production et la diffusion. Après avoir travaillé 5 ans dans l’organisation d’un festival de danse à Marseille, j’ai, pendant de nombreuses années, accompagné des artistes ; chorégraphes et metteurs en scène. J’ai œuvré ainsi durant une dizaine d’années, avec de longues fidélités, en fonctionnant en binôme avec les artistes.

En 2016, j’ai pris un poste de directrice des productions, de la diffusion et conseillère à la programmation au Centre Dramatique National de Montreuil, qui, à l’époque, s’appelait le Nouveau Théâtre de Montreuil. En 2021, le directeur du théâtre avec qui je collaborais arrivait en fin de mandat. Ce fut l’occasion pour moi de prendre un autre chemin et j’ai postulé, avec succès, à la direction de la Sélection Suisse en Avignon. Il est vrai que je connaissais bien ce projet depuis sa création en 2016. Je le suivais dans le cadre de mes activités de repérages à Montreuil. Associer l’accompagnement des artistes et la programmation me parlait beaucoup. Les missions de la Sélection Suisse me semblaient très pertinentes. Et je pouvais apporter ma connaissance des réseaux français.

J’aimais cette idée de programmer en pensant quasi simultanément aux devenirs des spectacles, les possibilités de diffusion de ces derniers. Cet alliage est précieux vu le contexte et le nœud que représente habituellement l’étape de la diffusion. 

La Sélection Suisse représente-t-elle un bon alliage entre la production et la programmation?

Tout à fait. Et j’aimais cette idée de programmer en pensant quasi simultanément aux devenirs des spectacles, les possibilités de diffusion de ces derniers. Cet alliage est précieux vu le contexte et le nœud que représente habituellement l’étape de la diffusion.

Car, un des objectifs de la Sélection Suisse, est justement de promouvoir ces artistes et de leur donner la possibilité par la suite de tourner en France, si je ne me trompe pas?

Oui, et il me semble important de rappeler que c’est un dispositif de promotion. Avec un aspect d’accompagnement et de transmission de compétences que j’estime précieux. Avignon sert à rendre visibles et faire connaître les artistes. Une deuxième étape consiste à les aider à structurer la suite. S’y regroupent la diffusion pour la prochaine saison mais aussi la réflexion autour de la construction de (nouveaux) partenariats sur le long terme Nous parlons du développement stratégique d’un parcours d’artiste ou d’une compagnie. Créer un répertoire, comprendre les différents réseaux de diffusion, qui sont par ailleurs nombreux en France.

Quel travail est effectué en amont du festival?

Une fois que la programmation est effectuée, nous commençons dès le mois de mars à travailler avec les compagnies pour préparer leur venue à Avignon, selon le degré de structuration de chacun·e:  ont-elles déjà tourné à l’international? Est-ce que des contacts et un réseaux existent déjà? Tout cela afin d’arriver prêt·es à Avignon.

Notre volonté n’est pas de faire à leur place mais de les accompagner. L’équipe de la Sélection réalise un grand travail de communication et de diffusion pour l’ensemble de la programmation. Le but est que les compagnies apprennent et s’approprient cette mission de diffusion et repartent avec un carnet d’adresses conséquent. En espérant que tout cela porte ses fruits pour le futur.

 

Comment apporter une certaine singularité dans une programmation à Avignon? Comment se démarquer, pouvoir donner envie de s’y intéresser et donner la possibilité de regarder autrement cette création-là?

Dans la myriade de spectacles existants en Suisse, comment choisis-tu?

Voici la grande question qui s’avère toujours un peu complexe. J’ai élaboré une sorte de grille de critères mais il y a bien sûr une grande part de subjectivité. Je dois pouvoir défendre chaque spectacle avec enthousiasme. Ensuite, il m’importe d’équilibrer les disciplines théâtre et danse. Je tiens également à pouvoir présenter un spectacle jeune public. Nous proposons cinq spectacles par édition, donc le compte est rapidement atteint.

J’ai beaucoup réfléchi à cette question de choix. Mes décisions prennent évidemment en considération le contexte avignonnais. Si je programmais dans le cadre d’une saison d’un théâtre, je ferais sans doute différemment. Le Festival d’Avignon est gigantesque, 1700 spectacles uniquement dans le OFF cette année. Comment exister au milieu de tous ces spectacles? Puis, du point de vue français, nous représentons une programmation internationale. Par conséquent, je me demande toujours : comment apporter une certaine singularité ? Comment se démarquer, pouvoir donner envie de s’y intéresser et donner la possibilité de regarder autrement cette création-là?

La question de la singularité m’importe beaucoup. Il est vrai que ce terme est galvaudé aujourd’hui mais si je regarde les trois éditions que j’ai déjà signées, dans chacun des projets, il me semble qu’on retrouve une écriture particulière, une façon de s’adresser autre, un ton décalé… Et puis, il y a les contraintes très concrètes du Off qui sont les plateaux partagés, les conditions techniques afférentes, les horaires…

Dans le spectacle de Joëlle Fontannaz, « L’évènement », n’y règne-t-il d’ailleurs pas une atmosphère très particulière?

Ce spectacle a bénéficié d’une superbe réception et est reparti avec une revue de presse conséquente. Les trois comédien·es sont excellent·es. De plus, leur manière de performer le collectif est totalement surprenante. Et ceci a étonné et conquis beaucoup de spectateur·rices.

Géraldine Chollet, venue l’année dernière avec « Ouverture » dans le cadre de la Sélection Suisse, proposait également une forme spéciale.

Oui, en présentant ce spectacle, nous avons invité le public à vivre une expérience. Et dans le Festival d’Avignon, ce type de proposition est assez rare finalement.

 

Le spectacle de Joëlle n’induit-t-il pas également une forme d’expérience au public?

Tout à fait. J’essaie de trouver des projets qui apportent une expérience différente. Ce n’est jamais simple à expliquer car ce ne sont que cinq spectacles et bien sûr, mon choix ne veut pas dire que les spectacles refusés sont mauvais. Mais un des aspects de la programmation est de faire attention au contexte et de se poser la question : pourquoi ce spectacle-là aura une meilleure réception qu’un autre?

Je tiens à visionner le plus de spectacles possibles avant de choisir. Je parcours toute la Suisse romande et une partie de la Suisse alémanique.

Comment soutenez-vous les artistes sélectionné·es?

La Sélection Suisse donne pour chacun des membres de la compagnie invitée un forfait qui comprend un cachet par jour de présence (montage, représentations et jours off), l’hébergement, les défraiements et les voyages. Il incombe à la compagnie de gérer ce forfait. Nous prenons également en charge les transports des décors et accessoires et les éventuelles locations de matériel. Puis, bien sûr, la communication générale, les relations presse et la coordination technique.

Et comment est-ce, à titre personnel, de devoir refuser des spectacles?

Ce moment n’est jamais simple, mais j’essaie d’être la plus honnête possible. Je tiens par contre à visionner le plus de spectacles possibles avant de choisir. Je parcours toute la Suisse romande et  une partie de la Suisse alémanique. Il me tient à coeur de découvrir un maximum d’artistes.

Ensuite, forcément, l’aspect de la « sélection » génère des déceptions, cela est inhérent.

Est-ce qu’un dialogue existe au sein du festival entre les spectacles sélectionnés et ceux qui viennent de la Suisse en autoproduction?

Peut-être pas un dialogue. Mais dans le programme papier de la Sélection, le petit livret rouge, se trouve une rubrique finale qui informe des autres spectacles suisses présents au festival afin d’inviter à prolonger la découverte de la création helvétique. Nous organisons également un cocktail de lancement, assez protocolaire mais très convivial où tous·tes les artistes suisses sont convié·es. Ce sont des petits ponts. Il est compliqué de faire davantage.

Tu parlais de singularité comme critère dans tes choix, est-ce qu’il existe aussi une esthétique distincte?

Je ne crois pas. Effectivement, la question de la singularité est très présente mais dans des esthétiques différentes et j’essaie de proposer une programmation somme toute éclectique. Ce qui revient souvent d’ailleurs comme retours sur la programmation de la part de la presse ou plus largement. Il est souvent dit également que  « la Sélection Suisse rend curieux », qu’elle est  « sensible » , « engagée »….

Cinq spectacles, cela semble peu par rapport à tout ce qui se crée en Suisse. Est-ce qu’il y a l’idée d’agrandir la Sélection dans le futur?

A priori non. Sur place, cinq spectacles représentent déjà beaucoup d’organisation. Vu la manière dont nous accompagnons les projets et les missions données à la Sélection, nous nous perdrions si nous prenions davantage de spectacles. Cette année, nous en avions six et cela s’est avéré difficile pour l’équipe. Nous étions sur cinq lieux différents, nous courrions toute la journée. Je tiens à pouvoir être à l’accueil ou à la fin de chacun des spectacles. Cette année, je n’ai pas réussi, ce qui ne me convient pas.

Il est vrai qu’au départ je m’imaginais développer la Sélection en ce sens, mais pour cela, nous aurions besoin d’augmenter le personnel. De plus, nous perdrions cet aspect précieux que nous renvoient les compagnies concernant l’accompagnement donné à chacune face au foisonnement d’Avignon.

Sont-ce les besoins techniques qui obligent à jouer dans différents lieux?

La Sélection Suisse est nomade par choix. Nous avons des partenaires fidèles avec qui j’aime travailler et qui ont des lignes artistiques bien définies dans lesquelles notre programmation peut s’inscrire pleinement. Tel que Les Hivernales pour la danse, le Totem pour les spectacles jeune public, la manufacture ou le Train Bleu pour les écritures contemporaines… Par contre, le projet doit correspondre au plateau. Selon les créations, je m’adresse à différents partenaires. Ensuite, il y a la question du budget. Ce n’est pas forcément visible de l’extérieur, mais il existe des constellations de critères auxquels nous devons correspondre, ce qui ne facilite pas l’organisation et peut d’ailleurs contraindre la programmation, comme dit plus haut. Notamment la nécessité d’une technique légère.

Comment sont les retours des compagnies qui ont participé à la Sélection?

Généralement très positifs. Nous effectuons actuellement avec Nataly Sugnaux Hernandez, l’administratrice de la Sélection, les bilans avec chacune des compagnies. Les artistes nous reconfirment l’importance qu’a eu pour eux l’accompagnement donné par l’équipe de la Sélection. Nous recevons souvent ce retour. Ils·elles déclarent également que « c’est une sacrée expérience », très intense mais riche.

Comme la Sélection Suisse est soutenue par Pro Helvetia et Corodis, les compagnies qui viennent par elles-mêmes ont du mal à trouver des subventionneurs. Par conséquent, beaucoup de compagnies allant à Avignon en autoproduction reviennent avec des dettes. Que penses-tu de cette situation?

En fait, la Sélection Suisse, est un projet impulsé et financé, en grande partie, par Pro Helvetia et Corodis. Les deux organismes se sont alliés afin de réfléchir à comment promouvoir et développer la visibilité de la scène suisse contemporaine à l’international. Par conséquent, pour eux, la Sélection Suisse constitue leur action sur Avignon.

Par ailleurs, les villes et cantons romands dorigines des artistes présentés dans ce cadre, soutiennent la Sélection Suisse, pour ces artistes précisément. A priori, ils·elles ne soutiennent pas dautres artistes qui jouent à Avignon.

Ceci est une réalité et j’en suis désolée. C’est ainsi que la Sélection a été structurée. Mais il est vrai que cette réalité accentue ces sensations… « Si nous sommes hors-sélection, nous sommes exclu·es » ou que « les artistes de la Sélection aient droit à tout, alors que les autres n’ont rien. »

J’avoue être parfois mal à l’aise avec cette situation. Néanmoins, certains cantons font des exceptions.

 

Y a-t-il une différence dans la diffusion et la valorisation des spectacles suisses à l’étranger depuis que la Sélection existe ?

Cest au cas par cas bien sûr. Il y a des artistes présenté·es à la Sélection Suisse pour qui cela été très significatif, comme par exemple François Gremaud, Muriel Imbach, Marion Duval, Pamina de Coulon…

D’une manière plus générale, avec la Sélection Suisse qui existe depuis neuf ans, avec la force de frappe de Vidy, de La Comédie et dautres théâtres encore, les regards, de plus en plus, se tournent vers la Suisse.

Le Centre Culturel Suisse est actuellement « on tour » (le bâtiment étant en travaux à Paris, le centre est en tournée dans toute la France). Cet ensemble de projets rendent la création suisse ultra visible et aide à ce que beaucoup de programmateur·ices, français ou belges regardent désormais vers la Suisse. Ceci est très positif.

Il y quelque chose de spécifique que tu as envie de donner dans les trois éditions qui te restent?

En 2026, aura lieu la dixième édition et je trouve toujours joyeux de fêter les anniversaires. La programmation restera telle qu’elle existe, notre budget n’étant pas exponentiel, mais j’aimerais au moins organiser un événement festif.

Ensuite, sortir du cadre n’est pas aisé car il définit l’essence de la Sélection. Nous devons également rester dans un esprit de justesse par rapport aux autres compagnies, donc, demeurer un projet de promotion. Il est vrai que la production me manque. Dans l’idéal, j’adorerais m’y remettre. Mais je crois que l’endroit n’est pas le bon. De toute façon, notre budget ne le permettrait pas.

Une envie d’exprimer un autre élément?

Le souhait de belles tournées et un développement significatif pour les compagnies passées par la Sélection.

Vous les suivez encore après?

Oui, au moins pendant la saison suivante durant laquelle nous réalisons avec eux un bilan ainsi que plusieurs rendez-vous où nous sommes disponibles pour les soutenir, tout particulièrement sur des questions de stratégies. Aussi, nous vivons ensemble des moments tellement forts durant le festival. Des affinités se créent et nous avons toujours beaucoup de plaisir à nous revoir. Par ailleurs, je continue toujours de suivre le travail des compagnies avec qui j’ai collaboré.

Solange Schifferdecker est diplômée d’un Bachelor à l’Accademia Teatro Dimitri. Elle complète ses études en théâtre physique à l’Académie Universitaire JAMU en République Tchèque. Elle est créatrice ou interprète. Son travail et ses projets partent toujours du corps, incorporant le Body-Mind Centering© dont elle est diplômée. Ils tendent ensuite vers la danse ou la parole, avec une attention particulière à l’esthétique. Depuis 2024, elle enseigne à l’Ecole Professionnelle de Théâtre de Rhône.

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Marielle Pinsard m’a offert mon premier plongeon théâtral. Alors que l’année 2001 allait s’éteindre, Marielle mettait le feu aux poudres avec Comme des couteaux, pièce dont elle était à la fois l’auteure et la metteure en scène.

Michel Vinaver, homme de l’être

Dramaturge et écrivain, mais aussi ancien chef d’entreprise, Michel Vinaver s’est éteint ce 1er mai à 95 ans. En hommage, les extraits d’un entretien accordé il y a quelques années.

Mali Van Valenberg se mêle au vent

Série “J’ai deux amours” (VI). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour cet ultime volet, Laure Hirsig parle écriture avec Mali Van Valenberg.

Alexandra Marcos, voix double

Série “J’ai deux amours” (V). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce nouveau volet, Laure Hirsig suis les “voies” d’Alexandra Marcos.

Paroles de scénaristes : où en est la Suisse?

Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.

La Manufacture: la conquête de l’espace

Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.

Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché

Série “J’ai deux amours” (IV). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile le “double je” de Sébastien Ribaux.

Delphine Lanza, au Pays des merveilles

Série “J’ai deux amours” (III). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile les “multiples palettes” de Delphine Lanza.

Noémie Griess, au plateau et au micro

Série “J’ai deux amours” (II). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce deuxième volet, Laure Hirsig échange avec Noémie Griess sur ce “double jeu”.

Garance La Fata, l’esprit boomerang

Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.

Joël Hefti, portrait extérieur

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce sixième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Joël Hefti.

Roberto Garieri, de chair et de mots

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce cinquième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Garieri.

Le parler swing de Roberto Molo

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.

Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.

Xavier Loira, dandy cash

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.

Boubacar Samb, sentinelle sans tabou

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.

Carlo Brandt, l’homme renversé (II)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.

Carlo Brandt, l’homme renversé (I)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.

Isabelle Caillat au coeur de la crise

La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.

Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?

Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.

Alain Mudry, colosse au clair de lune

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.

Serge Valletti brise le glas à Avignon

Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.

Arblinda Dauti, la perle noire

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.

David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.

Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.

Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.

Jacques Michel, l’échappée belle

En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.

Lola Giouse, Miss en tropisme

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.

Un dernier café avec Michel Piccoli

L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.

“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”

Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.

Monica Budde, la voix libre

D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.

Braqueur de banques!

Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.

“L’avantage ici, c’est le Système D”

A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.

Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”

Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.

Théâtre des Osses, théâtre de chair

On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.

Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises

En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.

Carole Epiney, névrosée à temps partiel

Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.

Il y a plus de compagnies que de films

Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.