Chloë Lombard : le collectif dans le ventre

« J’aurais beaucoup de plaisir à tenir un bar de quartier », me confie Chloë Lombard sur une terrasse fribourgeoise. Une reconversion qui semble pour l’heure hypothétique au vu des nombreux projets qui jalonnent ses saisons théâtrales. Et pourtant, il m’est facile d’imaginer Chloë en tenancière de bistrot. Tant sur scène qu’au café, elle fascine par son aisance dans le contact, une spontanéité qui vous met à l’aise en un coup d’oeil. Cette qualité immense, elle la déploie dans ses expériences de travail en collectif. Naturellement, c’est sous cet angle que nous parlons aujourd’hui de son métier.

Entretien signé Marie Lou Félix

© Francesca Palazzi

Quel est ton métier ?
Si on me demande ce que je fais dans la vie, je réponds que je travaille dans le théâtre. Mon travail c’est de réfléchir avec des gens pour tenter de regarder les choses différemment et questionner le monde dans lequel on vit. Ça peut prendre plein de formes différentes. Je ne dis pas que je suis « comédienne », car j’évolue beaucoup en collectif. Durant une création, je gravite autour d’un objet spécifique. Je peux occuper différentes fonctions. Ce qui m’intéresse, c’est l’objet qu’on va proposer. Finalement, mon plaisir reste le même que je sois comédienne, metteuse en scène, assistante ou regard extérieur. Je crois que je peux apporter du souffle à différents endroits. Dans le mot « comédienne », j’ai l’impression qu’on entend « interprète ». C’est en tout cas la vision de certains metteurs en scène. Je constate que je n’arrive pas à m’en tenir à ce cadre-là. J’ai trop tendance à mettre mon grain de sel.

Dans ta biographie, on peut lire que tu es actrice, metteuse en scène et que tu mènes également des « projets plus débordants et séditieux »* au sein de différents collectifs. Est-ce que le travail en collectif c’est subversif ?
C’est subversif par rapport aux normes du milieu théâtral. Mine de rien, c’est un milieu qui possède des codes assez figés. Sur un programme, tu lis en premier le nom de la personne qui a mis en scène la pièce et le nom de l’auteur.ice quand il y a un texte, puis vient le nom d’un.e, deux, parfois trois acteur.ice.s. Alors forcément quand on se retrouve à seize pendant deux jours à jouer « Platonov » dans la forêt (collectif CCC, 2022, MeS Mathias Brossard), c’est débordant vis-à-vis du cadre habituel. Dans ce cas-précis, les théâtres partenaires ont dû opérer un agencement spécifique concernant le travail de production et de communication. Et puis il faut emmener le public en extérieur … Alors, c’est débordant ! Je pense aussi au LouX collectif, un groupe au sein duquel je travaille sans pour autant viser la création d’un spectacle. Cette collaboration va donner lieu à des discussions et des rencontres. J’utilise ces deux mots, « débordant » et « séditieux », parce que les groupes avec lesquels je travaille n’ont pas toujours pour objectif d’aboutir à une forme spectaculaire. Le collectif, c’est forcément foisonnant. Et donc débordant. Quand tu travailles en collectif, ta force est décuplée. C’est un débordement dans le sens joyeux et malicieux.

Le Loux collectif « cherche à s’empouvoirer collectivement par l’expérimentation artistique et par la joie » **. Que mets-tu derrière le terme « s’empouvoirer » ?
Je te réponds par une digression. En 2021, j’ai travaillé sur un projet pour lequel j’étais créditée comme metteuse en scène. Il s’agissait d’un texte de Ramuz, « La Folle en costume de Folie ». C’était une commande. Il faut dire que j’ai adoré cette expérience mais, quand j’y repense, je réalise que j’ai proposé un travail collectif.

Dans quel sens ?
J’ai beaucoup travaillé en amont et je suis arrivée avec des directions claires, mais par la suite nous avons vraiment pensé la forme ensemble. C’était une collaboration avec la comédienne Zoé Sjollema, avec Marie Romanens qui faisait les costumes et Benoît Renaudin qui s’occupait de la scénographie. J’avais proposé que la scénographie soit une robe qui émettait du son enregistré. Résultat, tout était intriqué : le costume, la scénographie et le texte. On était obligé de faire ensemble. J’étais la cheffe d’orchestre, mais il y avait un vrai travail collectif. Dans mon coin, je peux faire plein de trucs super mais dès que je travaille avec des gens c’est vraiment « empouvoirant ». Je crois que je suis très forte pour rebondir sur les idées. Toute seule dans ma cuisine, j’ai du plaisir à travailler mais ça a ses limites. Je pense que personne n’a jamais l’idée du siècle. On ne fait que se piquer des idées et je trouve ça plutôt génial. Je parle d’empouvoirement et de joie, parce qu’il n’y a rien qui me donne plus de force qu’une réunion de travail où j’arrive en pensant qu’on va faire « ça » et dont je repars en réalisant qu’on va faire « ÇA » !

© Marie_Romanens

As-tu choisi le collectif ou est-ce le collectif qui t’a choisie ?
Ça s’est fait de façon organique. La promotion dont j’ai fait partie à la Manufacture était très soudée. Assez naturellement, nous avons continué à travailler ensemble par la suite. De cette entente, plusieurs collectifs sont nés. Aujourd’hui, j’ai le luxe de pouvoir choisir ces projets collectifs et d’en vivre.

Dans quelle mesure le travail collectif est-il un luxe ?
Si l’on parle de moyens et de finances, la création en collectif est un immense luxe. La question de la viabilité et de l’accès aux institutions est vraiment complexe. Beaucoup d’institutions ont envie de trouver les moyens, mais financer un spectacle avec seize comédien.ne.s – comme c’est le cas avec le collectif CCC – est un vrai défi. C’est donc un luxe lorsqu’on y parvient.

 

On a parfois l’impression que le travail en collectif dilue les responsabilités. Comme si tout le monde était responsable de tout. Ce n’est pas vrai. Il peut y avoir des collectifs hyper organisés.

© Timothée_Zurbuchen

Peux-tu raconter cette aventure du collectif CCC ?
Le tout premier projet du collectif a été mené par Loïc Le Manac’h et Margot Van Hove, qui étaient dans ma promotion à la Manufacture. Iels avaient décidé d’adapter « Le Maître et Marguerite » de Mikhaïl Boulgakov. Un vrai pavé ! On avait travaillé pendant un mois, en été, et on avait joué le spectacle de nuit sur le parking de l’école. C’était hyper joyeux, beau et fort. À la suite de ça, Mathias Brossard – qui faisait partie du groupe – nous a proposé de venir travailler dans le petit village de Lozère où il a grandi. Le but était de monter « Platonov » d’Anton Tchekov. Mathias envisageait de répéter un acte par été, pendant cinq ans. Au début, tu ne te projettes pas si loin. Moi je venais de terminer ma formation. Cinq ans, c’était le bout du monde.

Comment avez-vous travaillé ?
On a parfois l’impression que le travail en collectif dilue les responsabilités. Comme si tout le monde était responsable de tout. Ce n’est pas vrai. Il peut y avoir des collectifs hyper organisés. C’est le cas de CCC. Mathias a décidé de monter « Platonov », il a choisi les gens, fait la distribution et décidé du lieu de répétition. C’est un travail énorme que je ne veux pas flouter. On peut dire que Mathias c’est le chef, un chef hyper à l’écoute. En tant que comédien.ne, tu proposes, tu réinterroges. Tout peut se transformer et s’agencer différemment. On se disait parfois qu’on était comme les assistant.e.s de Mathias. Il nous a fait une proposition à partir de ses capacités, et on venait décupler ses forces. Ce n’est pas toujours confortable. Travailler en grand groupe implique de se coltiner des discussions, aller faire les courses, faire à manger, vider les toilettes sèches, etc. Je pense qu’il y a des gens qui préfèrent travailler dans le théâtre, avoir leur loge, aller « faire leur scène ». Je peux comprendre ça, mais avec CCC c’est vraiment autre chose.

 

Ta fiole d’énergie est parfois à zéro, mais la vitalité doit
rester. Ce qui ne va pas, c’est un projet qui te rend triste, dans lequel tu te sens mal. Ça, je n’en veux pas et je ne le souhaite à personne.

Y a-t-il eu des moments où tu as eu des doutes par rapport à ce fonctionnement collectif ?
Pour la création de « Platonov », on a vécu à seize dans une maison sans électricité. C’était fatiguant ! Il y a des moments où je me suis dit : « Là, ce serait quand même cool si tout le monde avait un vrai matelas ». Et puis, je suis toujours à me questionner sur les manières d’améliorer le fonctionnement collectif. Mais sur le fait de travailler ensemble, je n’ai pas de doute. Ça demande une énergie folle, mais je reçois énormément en retour. J’ai beaucoup plus de doute sur le fait de travailler dans une boîte noire, où on recrée des lumières, etc. Récemment, Géraldine Chollet m’a fait réaliser la différence entre la vitalité et l’énergie. Un projet ne doit jamais atteindre à ta vitalité. Il peut te fatiguer. Parfois, la dernière semaine tu dors à peine. Il faut déplacer du matériel, on est souvent en retard, mais c’est joyeux ! Tu finis à 2h00 du matin en buvant une bière et tu te dis : « Allez, on va faire une petite sieste et après ça repart ». Parce ta vitalité, elle est là. Ta fiole d’énergie est parfois à zéro, mais la vitalité doit
rester. Ce qui ne va pas, c’est un projet qui te rend triste, dans lequel tu te sens mal. Ça, je n’en veux pas et je ne le souhaite à personne.

Les représentations de « Platonov » ont eu lieu en extérieur, sans autre décor que la forêt. Qu’est-ce qui t’a marqué dans cette expérience in situ ?
Ce que je trouvais hyper intéressant dans le fait de jouer en extérieur, c’est que les moments où tu n’es pas sur scène, tu n’es pas dans ta loge en te disant : « Il faut que je me prépare pour la scène d’après ». Non ! Tu es plutôt en train de prendre la voiture, de sortir des fûts de bière, de ramper sous un buisson, de faire pipi derrière un arbre et de jeter des mouchoirs à ta partenaire qui, elle, sort derrière l’autre arbre. C’est dans ce même élan que j’allais jouer le suicide de mon personnage, que je criais tout le désespoir de Sacha. Je crois que j’y arrivais beaucoup mieux que si j’avais essayé de convoquer un drame personnel pour avoir de la matière à jouer.
L’autre chose mémorable, c’est les applaudissements. C’est à ce moment-là que je réalisais tout ce qu’on avait traversé ensemble, et ça me touchait beaucoup. Lorsqu’on jouait la pièce en intégralité (cinq actes), le public venait deux jours de suite. Je voyais les gens débarquer le dimanche, à huit heures du matin, parfois sous la pluie, alors qu’iels s’était déjà tapé une journée entière de Tchekov le jour précédent. C’était incomparable de les voir arriver … Et alors, quand tout le monde applaudit à la fin, j’avais le sentiment d’avoir vécu quelque chose de très fort avec le public. C’est aussi une communauté qui se crée avec les spectateur.trice.s.

© Timothée_Zurbuchen

 Pile ou Face © Mathilda_Olmi

Plusieurs des projets auquel tu participes porte la mention « création collective » ou « écriture collective ». Qu’est-ce que cela veut dire pour toi ?
Une écriture collective, ce n’est pas facile. Avec le collectif CLAR, on était ravi.e.s de trouver un texte pour notre deuxième spectacle. Pour la première création, intitulée « On s’en ira » (2020), on s’était dit qu’on avait envie de faire un spectacle sur ce qui peut se passer durant un repas. Pour écrire le texte, on est allé manger chez des inconnu.e.s. Nous avions écrit à des gens qu’on connaissait en leur proposant de nous mettre en lien avec des gens que l’on ne connaissait pas. Puis on est allé manger chez les personnes qui avaient répondu positivement à notre appel, et on avait enregistré les conversations. Puis, on a tout retranscrit. À partir de ce texte, on a organisé une dramaturgie selon les moments qui nous tenaient à coeur. La matière enregistrée est devenue un verbatim qui a ensuite été rebrassé au plateau pour raconter une histoire.

Avec le collectif CLAR, les artistes prennent en charge aussi bien le jeu que la mise en scène. Comment faites-vous pour jongler avec ces deux casquettes ?
On fait toujours en sorte qu’il y ait quelqu’un.e en regard. On réfléchit ensemble, puis on fait des tests scéniques où l’un.e de nous reste à l’extérieur pour regarder. « On s’en ira » porte les
traces de ce fonctionnement. Dans le spectacle, il y a peu de scènes où l’on joue vraiment les quatre en même temps. Plus tard, lorsqu’on a créé « Pile ou face » (d’après le texte de Catherine Colomb, 2024), nous avons demandé à Marion Chabloz de collaborer en tant que regard extérieur. Elle venait une fois par semaine. Nous avons continué cette méthode où l’on testait des choses avec l’un.e de nous qui restait à l’extérieur, mais nous savions qu’en fin de semaine nous pouvions être juste comédien.ne.s. Au final, c’est Marion qui organisait les choses pour que cela fonctionne scéniquement.

 

En fait « le collectif » ça ne veut rien dire. D’ailleurs, on a souvent une image biaisée de ce fonctionnement. On pense que tout le monde fait tout en même temps. Ce n’est pas vrai.

Est-ce que vous inventez des méthodologies de travail en fonction du projet ?
Complétement ! Je crois que c’est aussi ça qui m’intéresse dans le collectif. Tu dois tout le temps créer une méthodologie. En fait « le collectif » ça ne veut rien dire. D’ailleurs, on a souvent une image biaisée de ce fonctionnement. On pense que tout le monde fait tout en même temps. Ce n’est pas vrai. Par exemple, le collectif CCC a un fonctionnement hiérarchique. Il n’empêche que les projets de cette compagnie sont collectifs. C’est-à-dire qu’on est toujours en train d’inventer ou de réinventer la façon dont on travaille. C’est ça que je trouve intéressant.

Quel rapport entretiens-tu au documentaire, à l’autofiction, et plus largement à la matière tirée du réel ?
J’adore parler avec les gens. Depuis longtemps, j’enregistre les personnes que je rencontre. Quand un gars vient me parler du complot sur un quai de gare, je demande à l’enregistrer. J’aime garder une trace sonore comme on ferait des photos. Je pense que c’est tellement important de se parler, de parler à des gens qu’on ne connaît pas, à des gens avec qui on n’est pas d’accord. C’est vraiment très personnel, mais je pense que si on vire à ce point dans les extrêmes sur le plan politique, c’est parce qu’on se cantonne à parler aux gens qui sont d’accord avec nous.

© Timothée_Zurbuchen

Est-ce le constat qui a motivé le projet Radio Maupasse ?
Radio Maupasse est née durant la pandémie de 2020. Avec Marie Romanens, nous vivions dans un appartement situé rue du Maupas, à Lausanne, et il y avait plein de gens qui passaient dans notre cuisine. Il s’y disait des choses tellement importantes, belles et nécessaires que nous avons voulu en garder la trace, leur donner un écrin. Je me souviens de cette voisine qui disait se sentir seule et que c’est la raison pour laquelle elle ne supportait pas le bruit dans l’immeuble. Elle nous avait confié que le bruit la renvoyait à sa solitude et j’avais trouvée ça tellement beau, et important. Ça m’intéresse beaucoup plus que quelqu’un.e qui fait de la politique et qui a une parole publique. Souvent, les gens qui parlent publiquement parlent des autres. Je me sens touchée par les personnes qui parlent d’elles. Radio Maupasse c’est donc
un dispositif de récolte de paroles brutes – des paroles qui ne sont pas forcément traduite médiatiquement – et que nous relions entre elles. À l’occasion de différents événements, nous nous installions avec un bus et nous faisions monter les gens qui souhaitaient enregistrer quelque chose. On discutait d’abord avec la personne, puis on la laissait seule pour qu’elle puisse s’enregistrer. Ensuite, nous faisions un montage. Garder la trace de ces témoignages, les mettre en relation, c’était aussi une manière de créer du lien. Une sorte de communauté éphémère … Une communauté basée sur la conviction que tout le monde à quelque chose à dire. C’est un projet auquel j’aimerais beaucoup consacrer à nouveau du temps.

Sur quoi travailles-tu en ce moment ?
Je répète un spectacle qui se jouera du 25 septembre au 12 octobre aux Théâtre des Osses, à Fribourg. La pièce s’appelle « Intolérances&Paralysies », et elle est mise en scène par Anouk Werro. C’est un texte qu’Anouk a écrit pour Bénédicte Amsler Denogent et moi. Je crois que c’est bien la première fois que je joue un texte écrit pour moi. C’est particulier parce qu’on est deux, mais qu’on joue le même personnage. Il s’agit d’une rencontre entre deux femmes diamétralement opposées sur l’échelle sociale. Je te résume le pitch : une jeune femme bourgeoise, étudiante à Londres, vit en colocation. Un jour, elle rentre chez elle et découvre la maison saccagée. Sur la table de la cuisine, la femme de ménage est affalée. Si tout semble séparer les deux protagonistes, elles se retrouvent toutefois dans la faille du trouble, de la dissociation, de la paralysie, de la zone traumatique. J’ai beaucoup de plaisir à travailler sur cette création. Sur le plan de la mémoire, c’est un exercice ardu pour Bénédicte et moi. Le texte d’Anouk est un monologue interne. C’est une description, une sorte de reconstitution, mais dans laquelle se mêle le temps du passé, du présent, du futur, et des digressions, des pensées intrusives et traumatiques.

Quelle différence entre interpréter ce type de texte, écrit pour toi, et un rôle comme celui de Sacha dans « Platonov » ?
La première chose à laquelle je pense, c’est que mémoriser les vingt pages de textes de « Intolérances&Paralysies » ce n’est pas la même chose que d’apprendre les quatre répliques de Sacha dans le premier acte de « Platonov ». Pour le personnage de Sacha, j’étais nourrie par l’histoire imaginée par Tchekov, mais aussi par la présence de la forêt et par l’expérience collective. Avec « Intolérances&Paralysies », c’est ce texte mâché pendant des semaines qui vient me nourrir. Jusqu’à me hanter un peu ! Je pense que j’aborde ce nouveau projet sous l’angle du texte, alors que j’ai davantage abordé « Platonov » sous l’angle de l’expérience.

(*) Biographie publiée sur le site de la Manufacture-Haute Ecole des Arts de la Scène, consultée le 12.09.2025, https://www.manufacture.ch/fr/1583/Chloe-Lombard

(**) Biographie publiée sur le site de la Manufacture-Haute Ecole des Arts de la Scène, consultée le 12.09.2025, https://www.manufacture.ch/fr/1583/Chloe-Lombard

Après des études en Arts du Spectacle à Berne et ParisMarie Lou Félix se forme comme comédienne à l’École de Théâtre Serge Martin. Autrice, dramaturge, coordinatrice et interprète, elle fait encore le choix de ne pas choisir.  

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Entretien signé Christine Laville

Charlotte Filou : Une valse à mille temps

“J’ai l’impression que je peux toucher les gens aussi bien en chantant qu’en parlant, mais que le chemin est moins direct avec un texte parlé. Ça me demande plus de travail et d’introspection. ”

Entretien signé Marie Lou Félix

Nicolas Müller – L’Art du décalage

« Je me rappelle de ces sensations de liberté et de soulagement durant les premiers spectacles. Cet espace qui s’ouvrait, s’éveillait, demeure la raison pour laquelle je pratique le théâtre aujourd’hui. »

Entretien signé Solange Schifferdecker

Igaëlle Venegas, auto-métamorphoses…

“J’aime l’idée de découvrir quelque chose qui est déjà là, en moi, et de lui permettre de se manifester librement en jouant.”

Entretien signé Stella LO PINTO

Jean Liermier, rencontre entre quatre yeux et deux casquettes

« Si je pars maintenant, ce n’est pas par gaité de cœur ni parce que je suis lassé. Je ne sais même pas ce que je vais faire après. Mon intérêt personnel n’a rien à voir avec cette décision. Je pars parce que je pense que c’est le moment. »
Entretien signé Laure Hirsig

Tatiana Baumgartner à vif et sans fard

“J’ai découvert que j’aimais écrire du théâtre. Les dialogues, les interactions, double sens et sens cachés dans ce que les gens disent. La manipulation derrière le langage.”

Entretien signé Delphine Horst

Laurence Perez: Scène suisse, un pont pour danser en Avignon

L’an prochain, Laurence Perez cédera les rênes de « Sélection suisse en Avignon » à Esther Welger-Barboza. En attendant, l’actuelle directrice artistique et exécutive couve une ultime volée dont elle défend avec détermination la singularité.

Liv Van Thuyne et Serge Martin ¦ Le génie des ingénu.e.s [acte I]

Pour inaugurer ce feuilleton, je m’entretiens avec Liv Van Thuyne, 22 ans, élève de 1ère année à l’école Serge Martin. Malgré son jeune âge, elle s’est déjà frottée au large spectre des arts, sensible aux subtilités qu’offre chacun d’eux. En écho, la magie de la pensée concentrée du maître Serge Martin, qui dit tant en si peu de mots.

Le théâtre-zèbre de Marielle Pinsard

Marielle Pinsard m’a offert mon premier plongeon théâtral. Alors que l’année 2001 allait s’éteindre, Marielle mettait le feu aux poudres avec Comme des couteaux, pièce dont elle était à la fois l’auteure et la metteure en scène.

Michel Vinaver, homme de l’être

Dramaturge et écrivain, mais aussi ancien chef d’entreprise, Michel Vinaver s’est éteint ce 1er mai à 95 ans. En hommage, les extraits d’un entretien accordé il y a quelques années.

Mali Van Valenberg se mêle au vent

Série “J’ai deux amours” (VI). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour cet ultime volet, Laure Hirsig parle écriture avec Mali Van Valenberg.

Alexandra Marcos, voix double

Série “J’ai deux amours” (V). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce nouveau volet, Laure Hirsig suis les “voies” d’Alexandra Marcos.

Paroles de scénaristes : où en est la Suisse?

Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.

La Manufacture: la conquête de l’espace

Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.

Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché

Série “J’ai deux amours” (IV). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile le “double je” de Sébastien Ribaux.

Delphine Lanza, au Pays des merveilles

Série “J’ai deux amours” (III). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile les “multiples palettes” de Delphine Lanza.

Noémie Griess, au plateau et au micro

Série “J’ai deux amours” (II). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce deuxième volet, Laure Hirsig échange avec Noémie Griess sur ce “double jeu”.

Garance La Fata, l’esprit boomerang

Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.

Joël Hefti, portrait extérieur

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce sixième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Joël Hefti.

Roberto Garieri, de chair et de mots

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce cinquième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Garieri.

Le parler swing de Roberto Molo

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.

Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.

Xavier Loira, dandy cash

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.

Boubacar Samb, sentinelle sans tabou

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.

Carlo Brandt, l’homme renversé (II)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.

Carlo Brandt, l’homme renversé (I)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.

Isabelle Caillat au coeur de la crise

La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.

Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?

Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.

Alain Mudry, colosse au clair de lune

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.

Serge Valletti brise le glas à Avignon

Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.

Arblinda Dauti, la perle noire

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.

David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.

Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.

Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.

Jacques Michel, l’échappée belle

En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.

Lola Giouse, Miss en tropisme

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.

Un dernier café avec Michel Piccoli

L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.

“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”

Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.

Monica Budde, la voix libre

D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.

Braqueur de banques!

Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.

“L’avantage ici, c’est le Système D”

A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.

Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”

Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.

Théâtre des Osses, théâtre de chair

On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.

Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises

En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.

Carole Epiney, névrosée à temps partiel

Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.

Il y a plus de compagnies que de films

Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.