Alexandra Gentile 

Quand l’art du clown se mêle au théâtre 

 

Bienvenu·es dans lunivers de la connerie, de linfortune, de la joie ou du génie brisé, de lhumanité dans toute sa splendeur et son désarroi. 

 Alexandra Gentile, avec délectation, mêle lart du clown à celui du théâtre et aime parler avec tendresse de nos imperfections.

 Boxeuse à ses heures perdues, pour le plaisir de la transpiration, l’effort ne l’effraie pas. Au contraire, elle l’appelle, au quotidien comme sur scène. D’où son dernier spectacle, un « solo  survolté » où elle campe une fée excentrique de seconde zone, voix oubliée qui se retrouve à la lumière des projecteurs.

 Plus profondément, l’art pour Alexandra semble être une recherche sur la liberté, l’humilité et le plaisir fondamental de jouer.

 Entretien signé Solange Schifferdecker

@Noémie_Pétremand

Être clown signifie être sans filtre et sans codes sociaux, un était où nous sommes complètement nous-mêmes et totalement autre.

Commençons par le tout début: Tu as étudié à l’Accademia Dimitri, Haute Ecole professionnelle de Théâtre de mouvement. Une raison spécifique à cela?

 En fait, l’école m’a choisie. Je suivais le cursus préprofessionnel de théâtre au Conservatoire de Musique de Genève. J’ai tenté différents concours afin d’entrer dans un établissement  professionnel. Mes préférences se portaient davantage pour une école de théâtre centrée sur l’étude du texte. Lorsque j’ai réussi l’audition d’entrée à l’Accademia Dimitri, j’ai réfléchi et pensé « Pourquoi pas. J’ai déjà 26 ans, un âge encore adéquat pour approfondir l’approche corporel. Je reviendrai au texte plus tard. »  Sachant qu’avec les années, le corps s’adapte de moins en moins, il m’a semblé judicieux de commencer par le mouvement.

Malgré tout, les techniques corporelles t’intéressaient déjà, je me trompe?

Le sport m’accompagne depuis toujours. Plus jeune, je jouais au volley ball et courrais régulièrement. Au Conservatoire, dans le cursus préprofessionnel de théâtre, j’ai découvert avec enthousiasme la danse contemporaine.

J’aime l’effort. Je ressens la nécessité de me dépenser. Mais je m’en rends compte que maintenant. (Rires) J’ai débuté récemment un cours de boxe et j’observe que j’ai beaucoup d’énergie à libérer. Au plateau, je suis une interprète qui aime transpirer et qui ai besoin de se fatiguer.

CIE LA BÊTE HIRSUTE ©Vincent_Guignet

Je m’intéresse à ton alliage entre le théâtre et le clown. Peux-tu définir ce qu’est l’art du clown pour toi?

 Il y a autant de manières de pratiquer le clown que de personnes qui le transmettent. Je le considère comme un état de jeu spécifique avec une adresse directe au public. Ce dernier est ton partenaire principal.

Le clown est très ambivalent et jaime cette spécificité. Il contient autant de puissance que de vulnérabilité. Il sagit dune zone de jeu qui table beaucoup sur lidiotie, limaginaire de la personne, les sensations physiques et ce contact permanent avec les spectateur·ices, cette mise à jour constante avec le présent. Quoi que nous imaginions tester devant le public, celui-ci peut en décider autrement.

Parmi les définitions entendues, un acteur en formation en a proposé une qui m’a plu : «  le clown est ce qui reste de toi quand tu as fini de penser que tu étais autre chose. »

Être clown signifie être sans filtre et sans codes sociaux, un état où nous sommes complètement nous-mêmes et totalement autre. De nouveaux possibles s’ouvrent alors. En conclusion: un gros bac à sable de liberté!

On éteint le cortex.

Le préfrontal se tait. Le jugement est lâché. Seuls, les sensations et l’instinct nous aiguillonnent.

Ce qui, dans la société, est perçu négativement devient, en clown, une matière de jeu géniale.

Il y a une sorte de plongeon dans l’inconnu dans ta description.

Oui, et simultanément, tu plonges avec tout ce que tu es, tes meilleures qualités et tes plus beaux défauts. Ce qui, dans la société, est perçu négativement devient, en clown, une matière de jeu géniale. La mauvaise foi, la colère sont de fantastiques moteurs de jeu. Il ny a pas d’évidence.

J’ai l’impression qu’ainsi certaines pudeurs sont dépassées. Tout ce que tu décris me semblent être des outils importants pour les comédien·nes, surtout pour l’écriture de plateau (*quand les improvisations donnent naissance au texte et au spectacle).

Tout à fait. Dans certains spectacles, tu sens que le génie du comédien ou de la comédienne provient dune improvisation durant une répétition où il·elle a lâché les ballons ET les chevaux! Avec champagne et paillettes! (Rires) Je trouve ces instants si jouissifs à voir. Ce sont des bouffées de liberté totale que la personne sur scène nous offre.

Cela veut-il dire que le clown n’est pas forcément lié au rire?

 Il y a du rire, bien sûr. Mais, ce que nous cultivons surtout, cest de ladhérence. Que le public soit scotché à la « créature » étrange et attachante que nous sommes devenue au point qu’il ait envie de l’adopter. Jaime voir, lorsque je transmets cette technique, que chaque personne a un endroit très différent dadhérence avec le public. Certain·es ont un énorme potentiel comique. Qu’ils ou elles entrent sur scène et les rires adviennent instantanément. Mais dautres vont toucher et accrocher le public différemment. Les formes dattachements sont multiples, mais le rire nest jamais loin. Entre rire et pleurs, la frontière est mince.

Le rire est mystérieux. Pourquoi rigolons-nous? Ça me fascine. Quelques fois, la référence ou la blague sont limpides. Mais à d’autres occasions, apparaît une connexion singulière et très intime avec quelques spectateur·ices. Jadore dans les salles où tout à coup, trois personnes éclatent de rire, mais nous ignorons pourquoi.

CIE LA BÊTE HIRSUTE ©Vincent_Guignet

On parle de clown contemporain. Saurais-tu nous expliquer la différence avec le clown plus « classique »?

Dans les créations contemporaines, on ne parle plus de « numéros », comme au cirque, mais davantage d’un propos qui se développe sur une heure ou plus. Le spectacle contient alors la nécessité de déplier un thème spécifique. Le rapport au processus de création a évolué lui aussi. Il y a un travail essentiel avec limprovisation et en cela, le clown contemporain rejoint la pratique de « l’écriture au plateau ».

Cet art venu du cirque colonise désormais les espaces de théâtre et linterprétation de textes. Les limites deviennent poreuses entre le clown et le théâtre. Beaucoup dartistes jouent sans « nez rouge » tout en se nommant clown. Oscar Gomez Mata, avec « Les inactuels », a un alter égo fortement colérique sans pour autant être maquillé ou masqué. Et tant mieux, que théâtre et clown se rejoignent à des endroits didiotie. Tel François Gremaud qui pratique également cette porosité.

Quand je parle didiotie, je désigne cet état douverture totale au présent, cet être très joyeux et sensible au public.

 

Alors que tu travaillais en tant que comédienne, qu’est-ce qui a suscité en toi l’envie d’approfondir le clown?

 Tout d’abord, une envie de casser le quatrième mur (*cela signifie avoir une adresse directe avec l’audience). Alors que je collaborais sur différents projets théâtraux après avoir terminé l’Accademia Dimitri, j’ai ressenti la nécessité d’un contact plus immédiat avec le public, de créer des liens forts avec ce dernier. Me manquaient également la gaieté et la légèreté dans le travail. Tout devenait très sérieux lors des temps de création sur le plateau et je perdais le plaisir du jeu.

Le COVID est survenu et comme beaucoup d’artistes, je me suis retrouvée avec du temps libre. Je me suis assise alors avec moi-même, j’ai effectué une liste de ce qui me tenait à coeur, me procurait de la joie et que je désirais développer. Au milieu de cette énumération trônait: « pratiquer davantage de clown ». Je m’y suis donc attelée.

Où as-tu appris l’art du clown?

 Je me suis surtout formée à travers des stages, notamment à Paris et avec différent·es pédagogues : Vincent Rouche, stricte avec les règles et les détails, puis Francois Cervantes et Catherine Germain de la Compagnie de lEntreprise. Elle et lui, ont un rapport presque mystique au clown et évoquent un être intérieur. Pour finir, jai beaucoup pratiqué avec Héne Vieilletoile qui travaille en espace urbain. Dans cet environnement ouvert, les états se déploient de manière exponentielle sans retenue, et dans la joie !

Avec le clown, il est obligatoire de jouer. Et de traverser ce qu’il y a à traverser. Sillonner les paysages émotionnels, du néant à l’intensité.

Rossignol ©Olivier Périat

Qu’est-ce que le clown apporte à ton travail théâtral?

Il me rappelle limportance du rapport au présent et de demeurer en lien avec le public. Par conséquent, il mapporte une écoute fine de la salle et de ses spectateur·ices. Il ma appris à utiliser les imprévus et non en être déstabilisée. 

La pratique du clown dynamise mon jeu de comédienne de par son ambivalence. Autant lâcher que tenir. Laisser faire tout en se provoquant. S’inspirer de son éternelle puissance et sa douce vulnérabilité.

Et, bien sûr, le désir qui guide toutes les actions du clown. Quel est mon moteur? Quest-ce que cette personne minsuffle? Nous sommes dans un état instinctif, animal. Si un ballon est lancé, nous courons derrière. Cet état me rappelle la joie de jouer qui soublie parfois au théâtre. En tant que comédiene, nous nous perdons quelques fois dans le sérieux des directives et de la partition. Alors que notre métier c’est le jeu. Avec le clown, il est obligatoire de jouer. Et de traverser ce quil y a à traverser. Sillonner les paysages émotionnels, du néant à lintensité.

Le clown ouvre également un autre rapport aux mots. Lexpérience se loge dans un investissement plus charnel que dhabitude. Des mots, tout à coup, nous font vibrer profondément.

Te rappelles-tu d’un mot qui t’a fait vibrer en clown? 

 Oui, dans Bérénice de Racine: 

« Pour jamais! Ah seigneur! songez-vous en vous-même 

combien ce mot cruel est affreux quand on aime?

Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,

Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ».

La vastitude du manque dans cette réplique offre un vertige magnifique. Je me souviens davoir redécouvert ce texte avec une sensation vibrante.

Cette ouverture semble rejoindre la vulnérabilité dont tu parlais. J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de générosité chez le clown.

 De générosité, de courage, daudace, tout à fait. Plus tu donnes au public, plus tu vas recevoir. Mais de temps à autre, non. (Rires ) Certains jours, tu offres beaucoup mais ce que tu produis est nul! Cest l’une des réalités du clown: donner beaucoup d’énergie et regarder ce qui se déclenche ou non. 

Les clowns veulent peut-être nous rappeler que l’erreur est humaine.

Absolument. Et le public aime s’attacher aux êtres imparfaits, ceux et celles qui mettent tout leur coeur à réussir et n’y parviennent pas. Combien de fois dans notre quotidien, sommes-nous incompétents et voulons-nous le cacher?

Les clowns proposent un double jeu et mettent en scène cette « nullité ». Par conséquent, tu dois accepter que la magie apparaisse malgré toi et d’un endroit ignoré. Tu consens à ce que les spectateurs-trices se moquent de toi et rient justement de ce qui t’échappe.

Le clown ouvre une fenêtre sur notre humanité et nos propres failles. Et cette beauté de l’imperfection, du rugueux et des fêlures me touche quand je vais voir des spectacles. 

Ce que tu dis me fait penser à la scénographie de ton dernier spectacle « Moi, Fleur des pois » qui était très belle.

 C’est vrai. (Rires) Ah ! On veut tout de même un peu d’esthétisme! L’histoire parle d’un triple mariage, la « shine et de la paillette » se devaient d’être présentes! Le travail de scénographie s’est surtout construit autour de la déchéance : la fête, mais à 5h du matin. A travers le maquillage qui a coulé, les cadavres de bouteilles, le public imagine la débâcle.

A côté de la brillance, la déchéance n’est pas loin. Le personnage, une fée en bas de l’échelle sociale de son peuple, est chargée de nettoyer après la fête.

Moi, Fleur des pois_©LaBêteHirsute

Dans « Moi, Fleur des pois », qui vient d’un texte théâtral de Tim Crouch, j’y ai vu un doux mélange entre l’art de théâtre et du clown.

 Quand j’ai découvert le texte grâce à Marie Brugière, une réécriture du « Songe d’une nuit d’été » de Shakespeare, j’ai tout de suite été séduite par le personnage et ses allures si craquantes de  « loser ». Dans le texte original, cette fée nommée Fleur des pois fait office de décoration.

L’idée de Tim Crouch de prendre ce petit personnage et d’en faire la protagoniste me plaisait follement. Qu’elle se retrouve catapultée sous les projecteurs alors qu’habituellement elle est coupée au montage de la pièce.

De plus, Tim Crouch propose beaucoup d’interactions avec le public car Fleur des pois distribue des répliques que les spectateur·ices doivent déclamer. Ce qui implique des endroits d’improvisation. Le clown possède toutes les raisons d’être: un personnage oublié, marginal, qui souhaite pourtant se démarquer et diriger le public.

C’était captivant de travailler cette pièce avec le jeu chaotique, sans filtre et très joyeux du clown. Le sous-titre est « solo survolté » et il porte bien son nom. L’énergie débordante rythme le spectacle. J’étais contente d’avoir développé de l’endurance à travers le sport!

Audelà de cela, à chaque représentation, un nouveau lien doit s’établir avec le public. Comment travailler cette adhérence et les embarquer dans cette histoire ? C’est vertigineux. Alors que je sais quelles sont mes actions, il me manque une grande composante: le public. C’est comme si mon partenaire de jeu venait d’arriver alors que j’entre en scène. J’adore.

La pratique du clown a-t-elle influencé certains aspects de ton quotidien?

 Plusieurs. Je métabolise les évènements avec davantage d’humour, même quand les absurdités au niveau planétaire se multiplient. Cet art m’apporte de l’humilité car il m’aide à conscientiser la quantité non négligeable d’éléments qui me dépassent. Je me rends compte de tout ce que j’ignore. Un aspect étonnant, lorsque que je suis dans une période intensive de pratique de clown, est le nombre d’inconnu·es qui viennent me parler dans la rue. Le clown a apparemment une influence sur mon ouverture au monde et sur le contact avec les autres. Certainement qu’une réminiscence de joie émane spontanément de moi.

Je pense également que cet art m’aide à assouplir la grande exigence que je possède envers moi-même. Nous improvisons beaucoup au plateau, il y a forcément des instants de qualité moindre… C’est bien de réduire l’exigence. (Rires) Cette pratique me rappelle aussi de mettre du coeur et de l’amour dans ce que j’entreprends au quotidien.

En ce moment, sur quel projet travailles-tu?

J’apprends activement le ukulélé pour un futur spectacle « Thérèse perd le fil », un Midi Théâtre (*une formule où les spectacles sont accompagnés d’un repas et joués sur le temps du midi). Mes voisins doivent m’adorer. (Rires) Je jouerai un personnage en marge de l’histoire qui tient le rôle d’intermédiaire entre le public et la scène. Je suis contente car je retrouve mes aliments préférés: le rire – le rôle est comique – et le lien direct avec le public. Je vais pouvoir m’essayer au « sidekick comique » ! Nous débuterons à Vevey au Théâtre du Reflet dès mars 2026.

 Un mot pour la fin?

 Osons tartiner de la connerie, repousser les limites, aller dans le mauvais, exagérer, faire Fi du bien faire, de la performance ou de l’intelligence! Amour, désir et plaisir!

Solange Schifferdecker est diplômée d’un Bachelor à l’Accademia Teatro Dimitri. Elle complète ses études en théâtre physique à l’Académie Universitaire JAMU en République Tchèque. Elle est créatrice ou interprète. Son travail et ses projets partent toujours du corps, incorporant le Body-Mind Centering© dont elle est diplômée. Ils tendent ensuite vers la danse ou la parole, avec une attention particulière à l’esthétique. Depuis 2024, elle enseigne à l’Ecole Professionnelle de Théâtre de Rhône.  

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Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.

La Manufacture: la conquête de l’espace

Depuis sa création en 2003, la Haute école des arts de la scène, implantée à Lausanne, n’a cessé de déployer le champ de ses recherches artistiques tout en multipliant ses filières. Au point qu’elle se sent désormais un peu à l’étroit entre les murs de l’ancienne usine de taille de pierres précieuses.

Sébastien Ribaux, l’amour de la psyché

Série “J’ai deux amours” (IV). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile le “double je” de Sébastien Ribaux.

Delphine Lanza, au Pays des merveilles

Série “J’ai deux amours” (III). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Laure Hirsig dévoile les “multiples palettes” de Delphine Lanza.

Noémie Griess, au plateau et au micro

Série “J’ai deux amours” (II). Parce qu’il vaut mieux avoir plusieurs cartes dans son jeu, certain.e.s comédien.ne.s partagent leur temps entre plusieurs activités. Pour ce deuxième volet, Laure Hirsig échange avec Noémie Griess sur ce “double jeu”.

Garance La Fata, l’esprit boomerang

Série “J’ai deux amours” (I). Parce que la vie ne s’arrête pas à la scène, certain.e.s comédien.ne.s s’emploient à jouer un rôle bien ancré dans le réel. Pour ce volet inaugural, Laure Hirsig échange avec Garance La Fata sur ce “double jeu”.

Joël Hefti, portrait extérieur

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce sixième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Joël Hefti.

Roberto Garieri, de chair et de mots

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce cinquième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Garieri.

Le parler swing de Roberto Molo

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce quatrième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Roberto Molo.

Djamel Bel Ghazi, tempête sous un crâne

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.

Xavier Loira, dandy cash

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.

Boubacar Samb, sentinelle sans tabou

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.

Carlo Brandt, l’homme renversé (II)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.

Carlo Brandt, l’homme renversé (I)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.

Isabelle Caillat au coeur de la crise

La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.

Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?

Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.

Alain Mudry, colosse au clair de lune

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.

Serge Valletti brise le glas à Avignon

Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.

Arblinda Dauti, la perle noire

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.

David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.

Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.

Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.

Jacques Michel, l’échappée belle

En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.

Lola Giouse, Miss en tropisme

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.

Un dernier café avec Michel Piccoli

L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.

“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”

Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.

Monica Budde, la voix libre

D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.

Braqueur de banques!

Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.

“L’avantage ici, c’est le Système D”

A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.

Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”

Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.

Théâtre des Osses, théâtre de chair

On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.

Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises

En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.

Carole Epiney, névrosée à temps partiel

Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.

Il y a plus de compagnies que de films

Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.