La FC

Fréquence Cardiaque au top pour la Formation Continue des interprètes 

Laure Hirsig rencontre Guillaume Béguin

Tout le monde en rêvait, elle a surgi il y a 3 ans de la détermination d’un groupe d’irréductibles théâtreu.x.ses. Mais de quoi parle-t-on ? De la FC devenu l’incontournable lieu-ressource romand pour la formation continue des interprètes par la circulation des savoirs. L’originalité du projet réside notamment dans le fait qu’il est pensé et porté par des praticien.ne.s, ce qui crédite l’initiative d’une éthique, d’une accessibilité et d’une dynamique saines.

Art du collectif par principe, le théâtre n’est pourtant pas un modèle de vertu en matière de mutualisation des compétences, de mixité esthétique ni de renouvellement humain. Les familles théâtrales se côtoient mais se mélangent peu car un esprit de clocher continue à régner. De plus, entre deux contrats, les acteurs souffrent d’isolement et manquent d’espaces à la fois pour s’entretenir intellectuellement et physiquement, mais aussi pour approfondir des réflexions incompatibles avec le rythme de production.

La FC contribue à mélanger les gens et les genres, à travers la transmission ou la recherche. Après avoir essuyé les plâtres, elle fait ses preuves. Adepte du système D, elle créé un maximum d’occasions d’apprendre avec un minimum de moyens. Ayant consolidé son ancrage à Lausanne, elle se déploie maintenant en terre genevoise.

Nous avons pensé que la période était propice pour mettre un coup de projecteur sur les réjouissances que propose la FC car si vous adhérez en novembre, votre inscription est valable 14 mois, c’est-à-dire jusqu’au 31 décembre 2024. Alors go !

L’un de ses fondateurs, le metteur en scène et comédien Guillaume Béguin, nous éclaire sur l’origine, l’état d’esprit, les propositions et les objectifs d’un club pas comme les autres.

Guillaume Béguin©Mathilda Olmi

Big bang

La FC naît à la suite d’un atelier mené par Guillaume en 2020 à la Manufacture*. Deux participantes, les comédiennes Isabelle Vesseron et Rosanne Hucher expriment le souhait de poursuivre un travail de recherche collective. Ça match ! Les idées germent, malheureusement le covid aussi… avec une telle synchronicité que le 1er jour de l’atelier zéro – atelier test pour lequel le trio invite des acteur.ice.s à expérimenter le concept – coïncide quasiment jour pour jour avec le début du confinement. Pandémie mondiale oblige ; l’atelier zéro est annulé. Mais le sourire en coin, Guillaume raconte l’heureux rebondissement : « dès que les mesures sanitaires ont été levées et qu’il a à nouveau été possible de se réunir, notre projet est reparti en trombe. D’autant plus que le marché du travail avait été dévasté par les annulations et reports de projets. La FC doit son succès au covid (rire). » Mais à quoi doit-elle son nom ?

Rules and goals

Destinée aux interprètes de théâtre, ainsi qu’à celles et ceux qui travaillent en lien direct avec, notamment les auteur.ice.s ou metteur.e.s en scène, la FC est ouverte aux professionnel.le.s uniquement. Pour favoriser la transmission des savoirs et encourager la recherche, l’association a mis en place trois formules complémentaires.  

Durant les Ateliers ; l’intervenant.e transmet verticalement une technique ou une méthode qu’il ou elle a déjà expérimenté et éprouvé.

Les Labos, plus empiriques et participatifs, sont quant à eux menés par des praticien.ne.s qui ouvrent leur recherche, sans préalablement savoir où elle va mener. Cet engagement particulier comble un manque dont les autorités ont commencé à prendre conscience avec le covid. Guillaume rappelle que, selon la teneur de la création, « répéter quatre semaines n’est pas toujours suffisant et produire absolument un nouveau spectacle chaque année, tient de l’hérésie, à moins de décliner toujours le même spectacle par manque de temps ». La demande des artistes en matière de temps de recherche est donc forte. Dans le cas où le nombre d’inscrit.e.s aux ateliers ou aux labos dépasse un effectif raisonnable, la FC procède à un tirage au sort et non à une sélection.

La 3ème formule proposée pour démarrer la semaine sur les starting-blocks, est le Training permanent. Il a lieu tous les lundis matins à Lausanne et à Genève durant 3 heures. Un.e même intervenant.e mène 8 séances 8 lundis de suite. Y sont transmis des outils de jeu, d’écriture ou d’impro, axés sur le jeu. Le training favorise l’apprentissage et permet d’entretenir la machine ! Aucune inscription préalable n’est obligatoire. Il suffit d’être adhérent.e. « L’effectif du groupe fluctue entre 1 et 15 personnes. L’intervenant doit s’adapter même si certains ne suivront qu’un training sur huit ». L’intervenant doit donc arriver avec un objectif précis tout en s’armant d’une extrême souplesse.

Le profil-type des participant.e.s aux activités de la FC sont des professionnel.le.s qui sortent des écoles ou qui ont quelques années de métier, mais aussi des comédien.ne.s qui souhaitent reprendre leur activité après une période d’interruption. « Nous parvenons difficilement à toucher les acteur.ice.s très actifs, ou d’âge mûr. Les femmes représentent 70% des participant.e.s. Je ne sais pas pourquoi, peut-être les mecs ont-ils moins l’impression d’avoir des choses à apprendre (rire). Phénomène qui ne touche pas seulement le théâtre mais la société en général ».

FC, comme…

Formation Continue, voilà l’association d’idée la plus immédiate mais la combinaison de lettres a inspiré d’autres parallèles, notamment Football Club ! Guillaume explique : « nous appelions les adhérent.e.s : joueur.euse.s et les intervenant.e.s : entraîneur.euse.s puis nous avons peu à peu lâché la métaphore footballistique. Lorsque nous avons réalisé la singularité de notre projet, les initiales FC ne correspondaient plus ni à Formation Continue, ni à Football Club, ni à Fédération de Comédiens, ou alors à tout cela à la fois ! »

« Ce sont les adhérent.e.s qui choisissent l’intervenant.e et non l’inverse ; cela inverse le rapport metteur.e en scène – interprète. »

Team

Un Chœur de 5 personnes assure la direction exécutive de l’association. Une Équipe de 13 personnes – élu.e.s par les Adhérent.e.s – conçoit le programme. Ce fonctionnement démocratique garantit une belle représentativité de la profession. Guillaume précise que « la FC est une association fourre-tout comme une auberge espagnole où l’on trouve ce que l’on apporte ». Auto-gérée, elle appartient à ses adhérent.e.s qui sont sources de proposition. Une fois par an, se tient l’Assemblée Club au cours de laquelle les adhérent.e.s peuvent exprimer leurs souhaits. Au moment d’établir le programme, l’équipe des 13 élue.s en tient compte.

Mais comment l’association dégote-t-elle les perles rares auxquelles seront confiés ateliers, labos et trainings ? « Nous sollicitons celles et ceux que nous estimons expert.e.s dans leur domaine ou calé.e.s dans un champ de recherche spécifique. La capacité de transmission et d’ouverture du travail est primordiale. Nous ne solliciterons pas quelqu’un en début de parcours. De plus, les intervenants doivent aimer l’esprit collectif qui plane sur la FC et accepter de ne pas être perçu comme un maître devant ses élèves. Nous ne sommes pas une école qui imprime sa marque, ni une direction artistique. Ce sont les adhérent.e.s qui choisissent l’intervenant.e et non l’inverse ; cela inverse le rapport metteur.e en scène – interprète. Il faut travailler avec l’ensemble des personnes inscrites et cela casse les préjugés. »

« L’une des ambitions de la FC est de devenir un agitateur pour que les familles se brassent plus. »

Fan

Questionné sur ses coups de cœur à la FC, Guillaume évoque l’atelier « Créer en collectif » proposé par le Collectif La colle animé par Yan Duyvendak, Fig Docher, Océan Schaub et Romane Serez. Comment travailler le plus horizontalement possible ? Tel a été le point de départ de leur investigation. Guillaume se réjouit d’annoncer qu’ils « poursuivent la recherche entamée à la FC en collaboration avec la Manufacture et la HEAD**. Peut-être reviendront-ils ensuite à la FC, comme un ping-pong artistique ».

L’autre expérience emblématique à ses yeux fut l’atelier marionnettes mené par Chine Curchod, formidable occasion d’acquérir des techniques de manipulation précises et d’explorer la manière de faire bouger ou de rendre expressive cet objet énigmatique. Guillaume témoigne : « j’ai assisté à la fin de l’atelier. C’était assez fou car la plupart des participants n’avaient jamais touché une marionnette, mais se sont révélés bons manipulateurs après 7 jours de pratique. Je n’avais aucune curiosité particulière pour ce genre qui ne correspond pas à ma culture théâtrale mais j’ai découvert à quel point la marionnette est utile pour Le jeu ! Son entrée en jeu soulève les mêmes questions que celle d’un acteur qui entre sur le plateau. Voir les marionnettes s’animer m’a donné plein d’idées pour travailler avec les acteurs. Je n’ai qu’une envie : suivre le prochain atelier marionnette ! Autre exemple, l’atelier d’écriture mené par Jérôme Richer.  Bien que nos esthétiques et sujets de recherche soient très différents, accéder à sa façon de travailler me stimule et me questionne concrètement dans mon propre travail d’écriture. Finalement, nous cherchons la même chose avec d’autres moyens. Autre anecdote, dans l’un des ateliers que j’ai menés, j’ai développé des impros à partir du personnage de l’enfant sauvage. Le comédien Nadim Ahmed, qui a depuis intégré le Chœur, me dit “nous avons exploré cela avec Oscar Gómez Mata : c’est du bouffon !” Du bouffon ? Je ne fais pas du bouffon à la Oscar Gómez Mata mais Nadim a raison : Oscar et moi utilisons des outils assez proches, simplement nous les développons différemment. Nous tournons beaucoup en cercle clos. Le théâtre romand est un petit milieu ; nous pensons connaître tout le monde. Eh bien, il y a 2/3 des adhérent.e.s. de la FC je ne les connais pas… sur environ 300 adhérent.e.s. L’une des ambitions de la FC est de devenir un agitateur pour que les familles se brassent plus. Des rencontres s’y sont faites. Suite à l’atelier d’écriture mené par Jérôme Richer, deux pièces ont été créées. »  

Agiter, mélanger et bouger. La FC délocalise certains ateliers. Ainsi, Oscar Gómez Mata a embarqué le groupe en Aveyron pour une semaine de travail en autarcie et Jean-Louis Johannides le sien à La-Chaux-de-Fonds. Un cercle vertueux se créé autour de la FC. « Nous essayons d’organiser des ateliers et des labos à Yverdon, à Vevey. Le travail de lobby à mener pour gagner l’ensemble des cantons est énorme. »

Trace

Art de l’éphémère par excellence, le théâtre souffre d’amnésie et laisse si peu de traces de son passage. Les savoirs meurent presqu’aussi vite qu’ils se créent. Guillaume le regrette : « nous souhaiterions que les savoirs se transmettent avant de disparaître pour pouvoir se les approprier, les transformer, éviter de reproduire les mêmes formes à l’infini, éviter d’avoir l’impression de partir de zéro pour inventer quelque chose. À l’école, tu es confronté à plein de profs différents qui t’enseignent des choses différentes mais quand cela fait 20 ans que tu es professionnel.le, comment continuer à apprendre et à te renouveler ? Il y a un grave problème de mémoire dans nos métiers. Pour continuer à inventer, il me semble important de connaître les techniques. Pour l’instant, nous assurons un tournus des intervenant.e.s donc aucun.e n’est revenu.e sur les 4 ans. Mais je réfléchis à la manière dont la FC pourrait cultiver sa propre mémoire. Si nous développions des fidélités avec certains intervenant.e.s, alors nous pourrions tracer la mémoire du travail. Prolonger le travail entamé dans un atelier dans l’atelier suivant, est aussi l’un de nos rêves. »

 

 

Futur

En parlant de rêve ; l’engagement pour une corporation de métiers alors que sa carrière bat son plein est-il pour Guillaume un rêve devenu réalité ? Avec pudeur, il explique s’être « déjà engagé dans plusieurs collectifs artistiques ou associations professionnelles : le syndicat du spectacle, les compagnies vaudoises émergentes, groupe qui a précédé Les compagnies vaudoises. Il faut investir beaucoup d’énergie collectivement pour défendre une cause commune mais la démultiplication des objectifs et le manque de force vive jouent souvent des tours. À la FC, le Chœur est constitué de 5 personnes plus ou moins interchangeables et le travail circule entre Flavia Papadaniel, Agathe Hauser, Adrien Barazzone, Nadim Ahmed, et moi. En tant que metteur en scène, je prends souvent les décisions seul. À la FC, je dois discuter avec des personnes que je n’ai pas choisies car se présente qui veut pour intégrer le Chœur. Tout cela semble assez utopique mais comme nous avons des objectifs précis, nous arrivons à les tenir depuis 4 ans. J’apprends beaucoup.

Et puis, grâce à la FC j’ai à nouveau participé à un stage de jeu. Cela faisait plus de 10 ans que cela ne m’était pas arrivé. Quel plaisir ! J’ai appris que j’étais devenu meilleur acteur depuis que je suis metteur en scène ; je fous enfin la paix à l’acteur que je suis. Aujourd’hui, je pense que je serai un acteur heureux. Ayant obtenu une vague reconnaissance en tant que metteur en scène, je n’ai plus d’ambition, mais juste le plaisir de jouer. Peut-être pourrais-je aussi gagner en légèreté en tant que metteur en scène et arrêter de me mettre tant la pression.

Geneviève Pasquier vient de mener un atelier passionnant sous l’intitulé “Qu’est-ce que ça veut dire diriger des acteur.ice.s ? ” J’ai l’impression qu’il serait plus juste de dire “être dirigé” par les acteur.ice.s. Personnellement, que ce soit au plateau ou dans ma tête, j’écris pour eux et avec eux. J’ai donc la sensation d’être dirigé par eux. Jean Rochefort disait : “je ne connais pas de directeur d’acteurs, je ne connais que des directeurs de banque” (rire). Il existe tant de façons de tisser ce rapport riche et mystérieux. Il m’apporte tellement… y compris dans ma vie personnelle. L’année prochaine, nous organiserons un atelier avec Jean-Yves Ruf sur un thème similaire à celui abordé par Geneviève Pasquier. Ce qu’il y a au cœur de cette relation et les différentes méthodologies pour l’explorer me semble un sujet infini. »

* La Manufacture : Haute école des arts de la scène, basée à Lausanne.

** HEAD : Haute École d’Art et de Design, basée à Genève.

Propos recueillis par Laure Hirsig

Laure Hirsig est diplômée de l’École d’Art Estienne (Paris) en gravure et en Histoire de l’art. Cette passionnée de dessin fonde sa pratique sur l’incessant dialogue entre technique et création. De retour en Suisse, elle s’immerge dans le milieu théâtral et entretient aujourd’hui un rapport direct au plateau par la mise en scène et la dramaturgie.

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Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce troisième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Djamel Bel Ghazi.

Xavier Loira, dandy cash

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce deuxième volet de la série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien Xavier Loira.

Boubacar Samb, sentinelle sans tabou

Quand on est comédien.ne, un particularisme ethnique, morphologique, biographique ou culturel représente-t-il un atout? Dans ce premier volet d’une série intitulée “Mon truc à moi”, Laure Hirsig pose la question au comédien d’origine sénégalaise, Boubacar Samp.

Carlo Brandt, l’homme renversé (II)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Second et dernier chapitre d’un entretien sans fard.

Carlo Brandt, l’homme renversé (I)

Pour nous, Carlo Brandt a prêté ses traits au visage inquiet et brut du monde. Comédien d’exception, il se livre dans un portrait intime dressé par Laure Hirsig. Premier chapitre.

Isabelle Caillat au coeur de la crise

La comédienne genevoise s’impose en femme de tête et de coeur dans « Cellule de crise », nouvelle série signée Jacob Berger qui nous dévoile les arcanes de l’humanitaire. Entretien à la veille de la diffusion.

Y’a-t-il encore un.e auteur.e dans la salle?

Acteur.trice à la fois central et à part, l’auteur.e d’un spectacle ou d’un film doit composer avec des contraintes qui laissent peu de place à l’ego. Trois d’entre eux/elles nous parlent de leur pratique.

Alain Mudry, colosse au clair de lune

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce sixième “Traversée en solitaire”, on se met sur orbite avec Alain Mudry.

Serge Valletti brise le glas à Avignon

Acteur, auteur, scénariste aux côtés du réalisateur Robert Guédiguian, Serge Valletti a mis du baume aristophanesque sur les plaies du festival avorté. Rencontre.

Arblinda Dauti, la perle noire

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce cinquième “Traversée en solitaire”, on se fait la belle avec Arblinda Dauti.

David Valère, l’homme debout qui met le chaos K.O.

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce quatrième “Traversée en solitaire”, on fend les flots avec David Valère.

Olivia Csiky Trnka, l’extra-terrienne

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce troisième “Traversée en solitaire”, on décolle aux côtés d’Olivia Csiky Trnka.

Raphaël Vachoux, sans peur ni reproche

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude dans leur parcours et leur pratique. Pour ce deuxième “Traversée en solitaire”, on embarque aux côtés de Raphaël Vachoux.

Jacques Michel, l’échappée belle

En six décennies de carrière, le comédien a endossé tous les costumes. Acteur dans tous les sens du terme, il a construit une histoire qui déborde la sienne, celle du théâtre romand. Portrait.

Lola Giouse, Miss en tropisme

La “crise de la quarantaine” a donné l’occasion à Laure Hirsig de questionner comédiennes et comédiens sur la solitude, ses charmes comme sa nocivité dans leur parcours et leur pratique. Pour cette première “Traversée en solitaire”, on largue les amarres avec Lola Giouse.

Un dernier café avec Michel Piccoli

L’acteur nous a quitté le 12 mai, à l’âge de 94 ans. En guise d’hommage, des extraits inédits d’un entretien accordé à Lionel Chiuch à l’occasion de la tournée de “Minetti”, de Thomas Bernhard.

“Il reste dans la culture une sorte de mépris de classe”

Après un septennat à la tête du GIFF, Emmanuel Cuénod s’apprête à en remettre les clés. Dans un long entretien sans langue de bois, il nous parle du festival genevois et donne quelques coups de griffe à la politique culturelle suisse.

Monica Budde, la voix libre

D’Andromaque de Racine au personnage de A de Sarah Kane, la comédienne Monica Budde campe des femmes qui, comme elle, ne s’en laissent pas conter. Portrait en toute liberté.

Braqueur de banques!

Alors que la saison 2 de « Quartier des banques » débarque sur les écrans, son réalisateur, Fulvio Bernasconi, nous parle de son rapport aux comédien(ne)s.

“L’avantage ici, c’est le Système D”

A la Chaux-de-Fonds, pays des merveilles mécaniques, on croise moins de lapin blanc que de drapeau noir. La comédienne Aurore Faivre brandit celui d’un théâtre qui ose et qui place l’humain au centre.

Gilles Tschudi: “C’est vrai, je ne connais pas de barrière”

Acteur puissant et subtil, Gilles Tschudi n’hésite pas à se mettre à nu, comme dans « Souterrainblues », mis en scène par Maya Bösch il y a près de dix ans au Grütli. Mais l’homme dévoile volontiers aussi ce qui « l’agit » et dresse ici une véritable métaphysique du jeu.

Théâtre des Osses, théâtre de chair

On prend les chemins de traverse jusqu’à Givisiez pour y rencontrer Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Leur nouvelle saison regarde la planète en face.

Sarah Marcuse: Tribulations avignonnaises

En 2018, la comédienne et metteure en scène genevoise Sarah Marcuse s’est frottée au Festival Off. Elle en rapporte un témoignage fort que nous reproduisons ici avec son aimable autorisation.

Carole Epiney, névrosée à temps partiel

Elle était impeccable dans « Les névroses sexuelles de nos parents ». La valaisanne Carole Epiney affronte les aléas de la vie de comédienne romande avec une belle énergie.

Il y a plus de compagnies que de films

Critique à la Tribune de Genève, Pascal Gavillet est un habitué du cinéma suisse, dont il connait bien les mécanismes. On fait le point avec lui.